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Le sérieux d’Ahmed Ali Amir est reconnu mondialement

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Le sérieux d’Ahmed Ali Amir est reconnu mondialement

Ahmed Ali Amir refuse de cacher la poussière sous le tapis

Par ARM

       Je suis l’auteur, en 2014, du livre Ce que le Maroc doit au Roi Hassan II, que je me suis permis d’écrire après avoir vécu 19 ans au Maroc, et après avoir estimé que ma connaissance des ressorts intimes de la société marocaine légitimait mon initiative.

       J’en ai ainsi tiré la conclusion que le Roi Hassan II était arrivé à engager le Maroc dans un vrai processus de développement et de démocratisation grâce à sa capacité à dépolitiser la politique, et à dépersonnaliser celle-ci. Du début à la fin de son règne, il avait conduit son pays vers une graduelle évolution juridique, institutionnelle, politique, sociale et économique qui n’a jamais connu de recul et de régression, mais qui, bien au contraire, progressait. Il a nommé à des postes de responsabilités des acteurs politiques qui voulaient le renverser, désignant à la fonction de Premier ministre en février 1998 l’un de ses pires anciens ennemis, et confiant des ministères aux contestataires les plus virulents et les plus intelligents, un an et demi avant sa mort. Il a pacifié et réconcilié son pays avant sa mort, lui qui prenait en charge le financement de tous les partis politiques et les traitements médicaux de tous ses opposants, même quand ils devaient se faire soigner à l’étranger. Le jour où il apprit que la maison natale de l’opposant M’Hamed Boucetta, alors secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, avait été rachetée par Hadj Hazradj, il remboursa la somme due à ce dernier, et remit les clés de la maison à M’Hamed Boucetta en lui disant: «Sidi M’Hamed, la maison des Boucetta doit rester dans le giron des Boucetta». J’applaudis. M’Hamed Boucetta était resté opposant.

       Aux Comores, nous nous engluons dans la misère du sous-développement, de la régression et de la dictature parce que nous sommes restés dans la petitesse et dans la médiocrité, sur les plans humain, intellectuel et politique. C’est ainsi que l’opposition des Comores est devenue un nid pour certains acteurs politiques bouchés, haineux et médiocres ayant choisi de végéter dans la petitesse, pendant que la prétendue intelligentzia comorienne est le foyer mondial de la stérilité intellectuelle et de l’intolérance la plus haineuse: «Je te déteste parce que tu ne penses comme moi et tu viens d’une autre île».

       Ahmed Ali Amir est un professionnel de la communication. Il est un fervent militant de la cause de la démocratie et de la liberté de la presse. Qu’il soit affecté à Bête-Salamalecs pour travailler dans la Communication n’enlèvera en rien ses réelles qualités humaines, républicaines, démocratiques et professionnelles. Il sait prendre du champ, de la distance par rapport aux crispations, aux haines, aux certitudes manifestées par les uns et les autres. Sa crédibilité et son sérieux sont reconnus au plan international, notamment par Reporters Sans Frontières (RSF), qui, lors du dernier classement des Comores en matière de liberté de la presse dans le monde, avait eu ce mot: «Lors de sa prise de fonction, en 2021, le ministre des Finances avait menacé d’avoir recours à des “hommes de main” pour “mettre en pièces” les journalistes qui le critiqueraient. Quelques mois plus tôt, le Coordinateur de la Communication présidentielle, un ancien journaliste très réputé, reconnaissait l’existence d’une “culture politique qu’il faudra radicalement changer”». Oui, il le reconnaissait.

       Oui, Ahmed Ali Amir est opposé à toutes les pratiques des gens du pouvoir qui sont de nature à porter atteinte à la liberté de la presse, et l’expression «ancien journaliste puté» est là pour nous rappeler son honorabilité, qu’on ne peut reconnaître qu’en jetant à la rivière la haine des haineux, la médiocrité et la petitesse des grincheux qui refusent la dépolitisation et la dépersonnalisation de la politique. Une fois de plus, tout en m’arcboutant dans la vraie opposition, je lui exprime mon estime, ma considération et mon soutien.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 17 mai 2022.


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