La candidature de Kiki en 2024, c’est du pur gnangnan!
Il n’y aura ni scrutin présidentiel en 2024, ni élection de Kiki
Par ARM
Hou! Fais-moi peur! Alors que les Comores sont au fin fond du coma, alors que le peuple comorien est plongé dans le deuil, la misère, la faim, la soif, le noir, étranglé par l’estomac et le portemonnaie, certains agitent au nez des Comoriens la candidature, en 2024, de Kiki, «ministre de l’Intérieur» de 2016 à 2021. C’est comme si c’était l’urgence du moment, dans un pays à terre, au bord de l’implosion juridique, institutionnelle, politique, sociale et économique. Pour rappel, lors de l’élection présidentielle fraudée notamment par Kiki en 2016, sur 158.645 inscrits, et 118.057 votants, le fraudeur Kiki n’avait recueilli que 4.662 voix, soit 4,20%, étant humilié par un classement à la dégradante 7ème place. Or, on explique aux Comoriens et aux chancelleries qu’un bandit des grands chemins classé 7ème dans une élection dont il a participé à la fraude en 2016 et qui, ministre de la répression, de l’oppression et de la violation des droits de l’Homme pendant 5 ans et 3 mois, s’est rendu mortellement impopulaire, a des atouts électoraux face à des combattants de la liberté. Allons bon…
L’élection présidentielle aura lieu bien avant 2024, même si Saïd-Abasse Dahalani a déjà rédigé sa propre «Constitution» pour être «président de la transition pendant 3 ans», en menant une opposition de salon et de visioconférence avec sa bande de copains et de coquins. En plus, lors de la prochaine élection présidentielle, deux cas de figure vont se présenter. Dans le premier cas, l’élection est organisée par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri sous la pression de la communauté internationale, en dehors de la maudite Union africaine, et le chien enragé de Mitsoudjé ne laissera jamais un Kiki devenir président des Comores à la suite d’un scrutin présidentiel qu’il aura lui-même organisé. Dans le deuxième cas, l’élection présidentielle est organisée par les patriotes, et on ne voit pas comment le peuple comorien, étranglé actuellement par une dictature dont Kiki est acteur majeur, pourrait élire ce Kiki-là.
Kiki est un voleur notoire, qui a détruit la Douane des Comores, et de ce fait, a beaucoup d’argent sale. Pour autant, les Comoriens, fatigués par la dictature du tyran Assoumani Azali Boinaheri, Kiki et Bellou Magochi, ne vont pas élire un Kiki, même pourri d’argent sale. Kiki, comme d’autres, se vante d’avoir «des soutiens à l’étranger»; mais, en cas d’élection libre, transparente et démocratique, ce sont les Comoriens qui vont voter et non ses prétendus «soutiens étrangers». Si la candidature annoncée de Kiki fait peur au dictateur Assoumani Azali Boinaheri comme on le prétend, c’est le problème du dictateur de Mitsoudjé à cause des révélations «fracassantes» que pourrait faire l’oppresseur et violeur des droits de l’Homme. En même temps, Kiki n’a aucun scoop à révéler aux masses populaires comoriennes sur le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Les Comoriens savent tout déjà.
Que «le Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga», «Youssoufa-Poisson-Séché» (ex-vendeur de poisson séché au marché), chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (développement de quoi?), soit le Tonton de sa femme polyandre ne l’aidera en rien pour pisser de nouveau sur les Comoriens. Il lui reste le coup d’État.
Donc, l’annonce de la prétendue candidature de Kiki en 2024, c’est du gnangnan. C’est de la gnognotte. C’est de la petite bière. C’est du vulgaire et du subalterne. Ce n’est ni une urgence, ni une priorité pour les Comoriens. Cela n’intéresse guère les Comoriens. La seule chose qui est de nature à intéresser les Comoriens, c’est la mort de Kiki. Qu’on se le dise!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 19 septembre 2021.
