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«Dois-je aller en prison pour être crédible et sincère?»

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«Dois-je aller en prison pour être crédible et sincère?»

Fahmi Saïd Ibrahim refuse la simulation et dissimulation

Par ARM

       «Dois-je passer 27 ans en prison et porter des chemises bariolées en coton comme Nelson Mandela» pour être accepté comme un Président valable, crédible et compétent pour l’Afrique du Sud? Cette question agacée a été posée par Thabo Mbeki, fils de Govan Mbeki, militant de la première heure, compagnon de route de Nelson Mandela. Thabo Mbeki devait supporter la comparaison avec le premier Président de l’Afrique du Sud, dont il avait été le Vice-président et le successeur. Il est un dirigeant rigoureux et honnête, mais froid et sans charisme, presque inconnu du grand public quand Nelson Mandela l’adouba en 1994.

Aujourd’hui, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, dans un contexte politique très différent, pose la même question sur le fait de certains «faiseurs de politique» de salon qui prétendent implicitement et hypocritement que c’est la prison qui fera de lui un politicien crédible.

Voici ce qui se passe.

Maître Fahmi Saïd Ibrahim, qui n’est pas vraiment convaincu que l’opposition actuelle des Comores mène le combat politique de manière appropriée et fructueuse, milite sans flafla et verbiage. Ce qu’il fait, il le fait de manière professionnelle. Il n’en fallait pas plus pour que ses pires ennemis, dont les plus acides et les plus vindicatifs sont dans le même parti politique que lui, au sein du Juwa, la formation partisane de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Ceux-ci n’ont toujours pas accepté le choix porté par ce dernier sur Maître Fahmi Saïd Ibrahim pour être le candidat du Juwa lors de l’élection fraudée atrocement et à 104% par les Mohéliens de Bête-Salam en 2016.

Or, Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait été classé 3ème et donc figurant sur le trio devant s’affronter au deuxième tour du scrutin. Le fugitif international Hamada Madi Boléro lui vola anticonstitutionnellement sa place au profit du dictateur fou et terroriste Assoumani Azali, petit-fils de Boinaheri. Or, au lieu de conforter leur candidat, certains caciques du Juwa sont animés d’une haine mortelle envers lui. Il ne s’agit même pas de jalousie, mais d’ignorance obscurantiste et bornée, et de manque de vision politique. Deux caciques insoupçonnables du Juwa allaient même trahir Ahmed Abdallah Mohamed Sambi si Anjouan-2021 était possible, pour se venger du choix de 2016. La haine, fruit de l’ignorance et de l’aigreur, va très loin.

Quand on refuse d’être un petit épicier aigri, on constate que contrairement à Ibrahim Mohamed Soulé, au Docteur Salami Abdou Salami et au traître Anissi Chamsidine, qui n’avaient pas de notoriété politique avant que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi ne les fabrique politiquement, Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait réussi à asseoir son prénom sur le paysage politique comorien. Le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi lui a apporté de la valeur ajoutée et a contribué à la consolidation de son assise politique nationale.

Aujourd’hui, ce sont des membres du Parti Juwa qui l’accusent injustement d’avoir trahi Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, sans en apporter le début de commencement d’une preuve. Il refuse de faire du tapage inutile et de se bagarrer avec des «opposants» de basse-cour, et on l’accuse d’être un traître. Les plus obtus refusent de voir en lui un vrai opposant tant qu’il n’est pas jeté en prison. C’est pourquoi il leur pose une simple question: «Dois-je aller en prison pour être crédible et sincère?». Les plus haineux, incapables de la moindre analyse juridique et politique, lui reprochent une analyse de juriste absolument fondée: à partir du moment où des opposants ont accepté d’être candidats à l’élection présidentielle qui n’a pas eu lieu le 24 mars 2019 et censée être organisée sur la base de la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018, c’est qu’ils reconnaissent tacitement la validité de ce chiffon imposé dans le sang avec moins de 1% des électeurs des Comores. En acceptant même implicitement ce torchon appelé à son retrait comme n’ayant jamais existé, c’est qu’on accepte que la prochaine élection présidentielle des Comores aura lieu en 2024. Juridiquement, Maître Fahmi Saïd Ibrahim a raison de faire cette observation aux opposants de basse-cour et de salon, qui l’accusent ainsi de soutenir le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali, petit-fils de Boinaheri. Les accusations d’une telle bassesse auraient pu être évitées s’il y avait un débat de société aux Comores, et si on pouvait contester l’argument de l’autre sans l’insulter et l’accuser injustement quand on n’a pas de raisonnement à lui opposer.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 7 avril 2021.


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4 Comments

  • Azad

    avril 7, 2021 at 6:41

    Cher frère ARM, est-il utile de rappeler l’esprit malsain des politicards comoriens en général et de ceux de JUWA en particulier.

    J’ai suivi les campagnes politiques de Fahmi depuis 2005. C’est un homme qui se distingue, de nombreux de ses confrères, par sa loyauté, son attachement à l’intérêt national, l’amour pour son peuple, son investissement non intéressé pour le bien du pays et sa connaissance de la chose publique. Mais devant les amateurs de la politique, Fahmi reste la cible des haineux sans perspective pour la nation comorienne. Si Fahmi a été victime d’une cabale électorale et c’est sans doute, il faut regarder du côté des jaloux du côté de JUWA aveuglés par une haine profonde. Le pouvoir d’IKI et BOLERO a aussi saisi cette opportunité pour éloigner Fahmi de la magistrature suprême. Je pense que Fahmi a le tort de naitre dans la politique, la comprendre et de se préparer à l’exercer pour sortir le peuple de l’essentiel de ses problèmes. Hélas, nombreux non pas compris et ceux qui ont sais son message n’avaient et n’ont aucun intérêt à lui faciliter la tache. Et je craints que les vautours n’aient pas la vie longue. Pour le reste, Fahmi n’a pas besoin d’une détention pour sa crédibilité et de sa sinserité? Il les a. Ceux qui le contestent sont les complices du scrutin à 104,43 % et les HAINEUX du soleil couchant.

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  • Abdou Said Houmadi

    avril 16, 2021 at 10:40

    Cher ARM,je vous rappelle que Me Fahami s’est accroché du Président SAMBI pour lui faire de mème sort que GOZIBI aujourd’hui.Sinon GOZIBI allait enfermer Me FAHAMI en prison ou bien l’éliminer physiquement.Donc,pour nous Me FAHAMI est complice.Il joue le cache-cache.En tout cas seule et unique histoire est juge.Je ne pense pas que Me FAHAMI est crédible et sincère.QUI VIVRA VERRA.

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  • Fondation Armée du Salut,190 Rue Félix Pyat

    avril 17, 2021 at 10:46

    Mr ARM.je ne suis pas un magistrat.Je ne connais rien dans ce domaine.Je me réfère aux comportements,aux dires,aux gestes,aux environnements et aux plusieurs critères pour me faire une idée personnelle à nos personnalités politiques comoriennes.L’exemple de GOZIBI qui a tué,tue et tuera toujours les enfants des Comores.De quel prix ??? Dieu seul et unique le sait.

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