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Constitution de 2001 et chiffon de 2018: aucun lien!

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Constitution de 2001 et chiffon de 2018: aucun lien!

Azali se trompe en se référant à la Constitution de 2001

Par ARM

     Le 5 février 2005, le dictateur togolais Étienne Gnassingbé Eyadema, au pouvoir depuis le 15 avril 1967, meurt dans les airs alors qu’on essayait de l’évacuer à l’étranger pour des soins médicaux d’une extrême urgence. Selon la Constitution togolaise, c’est Fambaré Ouattara Natchaba, Président de l’Assemblée nationale, qui devait lui succéder jusqu’à l’organisation d’un nouveau scrutin présidentiel. Or, au nom du père, ce fut le fils Faure Gnassingbé qui prit la relève à la suite des manipulations ayant pour auteur Charles Debbasch, ancien Professeur de Droit public (Droit administratif et Droit constitutionnel), ancien Doyen de la Faculté de Droit d’Aix-en-Provence, ancien Président de l’Université Aix-Marseille III, devenu un mercenaire du «Droit» au Togo pour les saletés et les grossièretés les plus vulgaires, par la suite, poursuivi en Justice en France pour une transaction polémique et controversée.

Dans la succession du tyran Étienne Gnassingbé Eyadema, la main de Charles Debbasch (j’ai dans ma bibliothèque personnelle un Lexique de politique dont il est le coauteur!) est tellement visible que, interrogé par Radio France Internationale RFI), Alpha Oumar Konaré, ex-Président du Mali, alors Président de la Commission de l’Union africaine, avait crié: «Je n’ai pas d’indication dans cette direction, mais, il y a le cas de M. Debbasch! Il faut qu’on en finisse avec les debbascheries! On ne peut pas continuer par garder Debbasch, comme on a gardé Bob Denard pendant des années. Des mercenaires de cette nature-là, il faut qu’on en finisse».

Aux Comores, les «debbascheries» sont «l’œuvre» d’un ignorant, d’un faux «juriste»: Nourdine Abodo, surnommé Satan par les magistrats, l’Intrigant par les avocats, l’Infâme par le peuple, le Serpent à lunettes à Bête-Salam et le Vénérable Aîné par le bandit Saïd Ahmed Saïd Ali, descendant direct de l’écrivain anglais William Shakespeare, qui a rédigé Othello et Roméo et Juliette sous le cocotier jouxtant la case de ses ancêtres à Ntsoudjini.

Comme Nourdine Abodo est un ignorant notoire du Droit et comme le dictateur Assoumani Azali Boinaheri piétine, souille et viole le Droit, dont il ignore même les principes élémentaires, il continue à signer des décrets dont les premiers mots sont: «Vu la Constitution de l’Union comorienne du 23 décembre 2001, révisée par le référendum du 30 juillet 2018». On ne dit pas d’une Constitution qu’elle est «révisée par le référendum» mais «par celle du…» ou «à la suite du référendum…». Pis, il n’existe ni lien, ni continuité juridique entre la Constitution du 23 décembre 2001 et «la non-Constitution de la main coupée et de la mort» du 30 juillet 2018. Il y a révision et la nouvelle Constitution peut être la continuatrice de la précédente quand il s’agit de réviser quelques articles. Or, ce n’est pas le cas ici.

Le chiffon anticonstitutionnel du 30 juillet 2018 est un document sans le moindre rapport avec la Constitution du 23 décembre 2001 parce qu’il s’agit d’une violente et sanglante rupture de l’ordre constitutionnel et de l’ordonnancement juridique. La Constitution du 23 décembre 2001, révisée le 17 mai 2009, compte 50 articles quand la chose anticonstitutionnelle du 30 juillet 2018 en compte 121! L’esprit et la lettre des deux textes ne sont pas les mêmes.

En 2018, la Constitution du 23 décembre 2001, révisée le 17 mai 2009, a été ignorée, et la dictature a fait ce qu’elle voulait. Aucune révision constitutionnelle au monde ne peut faire passer une Constitution de 50 à 121 articles. C’est impossible. Donc, il est demandé au dictateur Assoumani Azali Boinaheri d’arrêter toute référence à la Constitution du 23 décembre 2001, révisée le 17 mai 2009, parce que le 30 juillet 2018, un chiffon s’est totalement substitué à une Constitution au lieu d’en réviser quelques articles et d’en préciser lesquels.

Par contre, le 17 mai 2009, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait révisé la Constitution du 23 décembre 2001 car les articles révisés étaient limités et clairement identifiés.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 25 août 2021.


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