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Comme Halima, Fazul a retrouvé ses vieilles habitudes

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Comme Halima, Fazul a retrouvé ses vieilles habitudes

Il a repris son trafic de visas pour des fonctionnaires fictifs

Par ARM

     Nous le savons: selon le proverbe marocain, «Halima a retrouvé ses vieilles habitudes». Eh bien, Mohamed Saïd Fazul, semblant de «Gouverneur» de Mohéli, a retrouvé ses vieilles habitudes, dont celle consistant à former des délégations fictives constituées de fonctionnaires fictifs pour demander des visas Schengen à l’Ambassade de France à Moroni au prétexte de «mission à accomplir en France». Après, les «fonctionnaires» ne rentrent aux Comores que des décennies plus tard, munis d’une carte de séjour ou de la nationalité française. Mohamed Saïd Fazul est tellement sale qu’il vend les visas non seulement aux Mohéliens, mais aussi à des Grands-Comoriens et à des Anjouanais, poussant les gens des autres îles à voir en lui l’imbécile qu’il est. Après tout, son épouse Fatima Hamidi et lui-même ne vendent-ils pas de l’huile de coco, du piment et des feuilles pilées de manioc à L’Hôtel Le Moroni, devant même des personnalités étrangères? Ce couple de piranhas ne vend-il pas de force de la bouillie indigeste aux malades de l’Hôpital de Mohéli?

Ce vendredi 25 mars 2022, le «Gouvernorat» de Mohamed Saïd Fazul a fait partir vers la France une forte délégation de fonctionnaires fictifs, munis de visas Schengen «en bonne et due forme». Aucun d’entre eux ne va rentrer de sitôt aux Comores. C’est honteux et indigne. C’est un scandale. Une «autorité» de son niveau ne devait pas se rabaisser à ce niveau de saleté et de pourriture, mais que peut-on attendre d’un ignorant gravement diminué sur le plan mental et psychologique? Sous la première kleptocratie du dictateur Assoumani Azali Boinaheri (1999-2006), alors qu’il était Gouverneur puis Président de l’Île autonome de Mohéli (2000-2007), chaque fois qu’il demandait une audience auprès de l’Ambassadeur de cette grande puissance européenne, le diplomate soupirait à se fendre le cœur: «Il va encore me parler de ses histoires de visas!».

Certes, les Comores n’ont jamais été un État. Certes, les prétendues autorités comoriennes sont tellement abjectes et infectes qu’elles n’ont aucune crédibilité nationale et internationale, mais n’ont-elles aucun sens de la retenue? Personne dans leur entourage ne peut leur dire que le Bien est séparé du Mal par une ligne de démarcation bien précise, et qu’il ne faut pas la franchir? Régulièrement, la dictatrice Ambari Darouèche «lâche dans la nature» en France ses propres gardes du corps pour qu’ils y refassent leur vie. Alors «Vice-président» de la «Ripoux-blique» (2016-2018), l’escroc et ivrogne Chabouhane Baguiri et une de ses épouses «louaient» leurs passeports diplomatiques et ceux de leurs enfants à des Comoriens, qui ne retournaient jamais aux Comores. Les pauvres passeports portaient le cachet d’entrée en France, mais jamais celui de la sortie du territoire français. Quelle lumineuse intelligence!

Mais, où vont les Comores? Elles n’étaient jamais tombées si bas.

Une fois, on m’avait proposé un passeport diplomatique. Je l’avais refusé en sursautant comme piqué par des fourmis rouges. Qui suis-je pour disposer d’un passeport diplomatique? Et puis, j’allais en faire quoi, moi qui ne voyage que très rarement, moi qui peux passer 10 ans sur le territoire d’un pays sans voyager? Même si j’avais la bougeotte, je n’aurais pas accepté un tel document administratif.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 27 mars 2022.


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