Assoumani Azali Baba et ses 40 voleurs de la caverne
Le criminel notoire a refusé de balayer devant sa porte
Par ARM
En janvier 2007, Thierry Vircoulon publiait à la revue Étude son Rapport intitulé «L’État internationalisé. Nouvelle figure de la mondialisation en Afrique». Cette analyse compare la médiocrité de la République démocratique du Congo sous l’Ougandais Hippolyte Kenembe dit «Joseph Kabila» aux Comores lors de la première kleptocratie du poète électoral divin Assoumani Azali Boinaheri Baba (1999-2006). Ce Rapport très accablant signale que «la privatisation de l’État, le “néo-paternalisme” de type sultanique ou la “politique du ventre”, bref les racines de ce que la Banque mondiale appelle la “mauvaise gouvernance” n’ont pas été éradiquées durant la transition. Corruption et mauvaise gouvernance ont continué à prospérer sous les yeux de la “communauté internationale”: aux Comores, comme l’atteste la découverte de 40 millions d’euros dans des comptes à l’étranger, le colonel Azali a pillé le Trésor public et distribué les contrats publics à la coterie formée par ses proches».
Du 30 avril 1999 au 26 mai 2006, le poète Assoumani Azali Boinaheri Baba a donc volé aux Comoriens 20 milliards de francs comoriens, soit les 2/3 du budget national des Comores. Il avait quitté la Présidence de la République sous les injures et les malédictions du peuple, en attendant, cette fois, de partir du même endroit dans un cercueil. C’est inévitable.
En janvier 2007, c’est Ahmed Abdallah Mohamed Sambi qui dirigeait les Comores, Ikililou Dhoinine étant son Vice-président de Mohéli. Il connaissait le Rapport de Thierry Vircoulon, mais n’a pas jugé l’héritier des 40 voleurs d’Ali Baba. Il s’était tu. Il avait le droit de poursuivre en justice le voleur de Mitsoudjé, mais le laissa en paix.
Le 26 mai 2011, Ikililou Dhoinine et ses Mohéliens de Bête-Salam ont succédé à Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Ils ignorèrent superbement le coffre-fort ambulant Assoumani Azali Boinaheri Baba. En novembre 2012, le fugitif international Hamada Madi Boléro, qui venait d’être nommé Directeur de Cabinet en charge de la Défense, en fit le chouchou des Mohéliens de Bête-Salam pour se racheter de sa trahison dans la chair dans une suite d’hôtel de Dubaï. Le musicien électoral Assoumani Azali Boinaheri Baba devint la boniche et le portefaix de Mme Ikililou Dhoinine, ordonnatrice de la fraude électorale immonde qui a reconduit le criminel Assoumani Azali Boinaheri Baba à Bête-Salam.
Un petit calcul mental permet de constater que de 2006 à 2016, pendant 10 ans, un voleur public international d’argent du peuple, connu pour être un voleur notoire, circulait en toute liberté à travers les Comores et à l’étranger, et n’a jamais été inquiété. Or, quand il revint au pouvoir de manière frauduleuse et anticonstitutionnelle le jeudi 26 mai 2016, il s’empressa de d’humilier ceux qui l’ont aidé lors de la mascarade électorale de 2016. Il traita Ikililou Dhoinine et Ahmed Abdallah Mohamed Sambi de voleurs, les plaça en résidence surveillée, et s’employa avec un acharnement mortel à tuer à petit feu Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, dans le silence de la communauté internationale. Le Droit est ignoré: aucun Tribunal n’a reconnu la culpabilité d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Certains crédules crurent bien faire en demandant un «geste humanitaire» en faveur de l’ancien Président. Ils ont tort. Comme Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’est pas jugé et reconnu coupable, il n’a pas sa place en prison. Il doit être libéré sans conditions et aller se faire soigner où bon lui semble, alors que le dictateur fou de Mitsoudjé veut le faire emprisonner à Djeddah, Arabie Saoudite, et l’y faire mourir comme l’ancien dictateur tunisien Zine El Abidine Ben Ali. C’est criminel.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 12 février 2020.
