Archad Mohamed, dénoncé par plusieurs Mohéliens
Qu’on le chasse du M-17 et qu’il soit nommé ministre!
Par ARM
L’excellentissime Docteur Belkassem Belouchi a écrit sur les traîtres gravitant autour de l’homme d’État marocain Ahmed Osman (ex-Directeur du Cabinet du Roi Hassan II, ex-Premier ministre et ex-Président du Parlement) dont la richesse de la carrière politique est inégalée au Maroc: «Trop de courbettes et de civilités, ces nouveaux alliés, ne voyaient en réalité dans ce parti qu’un moyen d’accès aux profits du pouvoir et à ses privilèges. Osman a, en fait, toujours recruté ses pires ennemis dans son propres parti. Un quarteron de politiques braillards, ambitieux, opportunistes, inspirés sans doute par quelques desseins, mais surtout obéissant aux ordres du ministre de l’Intérieur, tente de fragiliser la force du parti et de discréditer l’autorité de son leader»: Belkassem Belouchi: Portraits d’hommes politiques du Maroc, Préface d’Ahmed El Kohen Lamrhili, Afrique Orient, Casablanca, 2002, p. 115.
Aujourd’hui, à Mohéli, de tels traîtres sont incarnés par Archad Mohamed, Gouverneur de l’île au début de la première kleptocratie du «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri (1999-2006). Le samedi 13 juin 2020, votre site préféré publia l’article intitulé «Archad Mohamed, le mouchard qui trahit l’opposition – Ses chefs? Assoumani Azali, Fazul et Bianrifi Tarmindhi». Suite à cette publication, de nombreux patriotes mohéliens ont apporté leur témoignage sur le fait qu’Archad Mohamed est effectivement un traître et le mouchard du «ministre premier» Bianrifi Tarmindhi, qui l’avait fait nommer ministre au début des années 2000, et de Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, le semblant de «Gouverneur» de Mohéli.
Ce militant tempête: «Pourquoi le Mouvement du 17-Février ou M-17 accepte en son sein le traître Archad Mohamed? À Fomboni, on sait que c’est derrière son épicerie qu’il rend des comptes à Mohamed Saïd Fazul des actes de l’opposition. Si celle-ci ne chasse pas de ses rangs ce Judas, c’est que, elle aussi roule pour la dictature d’Azali Assoumani!».
Mohéli est l’île où le mot «secret» n’existe pas, surtout quand il s’agit de politique. Tout le monde prétend vouloir assister à la chute sanglante du dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri, mais sur place aux Comores et en France, les traîtres à la cause comorienne poussent comme jardin au printemps. Il y en a partout, dont cet Anjouanais qui se dit sambiste, qui vit à Mayotte, d’où il se répand en critiques sévères sur les réseaux sociaux contre la dictature familiale de Mitsoudjé mais qui est, en réalité, un voleur et un indic qui ne se cache même pas pour voir Fakri Mradabi à l’hôtel pour lui raconter tous les faits et gestes des opposants comoriens exilés sur ce département français. Archad Mohamed est un serpent ayant le même venin que ce faux sambiste et faux patriote. Par sa lâcheté et sa traîtrise, il tue Mohéli et les Comores. Les vrais opposants se tuent à la tâche, et des traîtres comme Archad Mohamed détruisent tous leurs efforts parce que devenus de vils mouchards et mendiants.
La balle est dans le camp du M-17. Le peuple lui accorde quelques heures seulement pour faire le ménage dans ses rangs. Si d’ici au mardi 16 juin 2020, Archad Mohamed n’est pas dénoncé et chassé de l’opposition, le peuple comprendra alors que le M-17 est acheté par le satrape Assoumani Azali Boinaheri, pour qui travaille le traître. Les Mohéliens sont vraiment fatigués par les histoires de traîtres. Qu’on en finisse une bonne fois pour toutes. L’autre jour, j’étais obligé d’appeler un leader mohélien de l’opposition pour lui demander pourquoi certains opposants en France l’accusaient d’être un traître informant la dictature. Aujourd’hui, il ne doit plus y avoir des zones grises: soit on aime Mohéli, soit on trahit Mohéli. On ne peut pas aimer et trahir Mohéli en même temps.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 15 juin 2020.
