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Ahmed Wadaane Mahamoud effraie Azali Assoumani

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Ahmed Wadaane Mahamoud effraie Azali Assoumani

L’interdiction de son meeting en dit long sur cette peur bleue

Par ARM

       Mesdames et Messieurs, commençons par lire le gloubi-boulga pondu par le Préfet du Hamahamet-Mboinkou dans sa «réquisition» absolument débile, honteuse et pathétique du samedi 12 août 2017: «Suite à l’invitation de Monsieur Ahmed Wadaane Mahamoud appelant les comoriens [Sic: «Les Comoriens»] à se présenter à son meeting politique au foyer de Banati Ldjuzur de Mbéni prévu le Dimanche 13 août 2017 ou autre lieu du Hamahamet-Mboinkou. Article 1er.- Le Préfet du Hamahamet-Mboinkou prend acte d’arrêter ce meeting. Article 2.- La Police et la Gendarmerie sont chargées d’exécuter cet article 1 de cette réquisition».

Soyons bons Princes et relisons ce prêchi-prêcha. Ahmed Wadaane Mahamoud n’a pas «appelé les Comoriens à se présenter à son meeting politique», puisqu’il ne s’agit pas d’une convocation de police; il les y a invités. La nuance est énorme. En plus, le brave Préfet ne «prend pas acte d’arrêter ce meeting», mais «a pris la décision d’arrêter ce meeting». On «prend acte» quand on est en face d’une décision ou d’un acte émanant d’autrui contre lesquels on ne peut rien et devant lesquels on s’incline, parce qu’on ne peut faire rien d’autre. Or, ici, c’est le bon Préfet Ahmed Mohamed Omar qui a décidé de museler Ahmed Wadaane Mahamoud, qui a commencé à militer depuis les années 1970 comme choriste de l’Association des Stagiaires et Étudiants comoriens (ASÉC), pour ses chansons patriotiques.

Il y a également la grande idiotie mâtinée de crétinisme ayant conduit le Préfet à écrire «cet article 1 de cette réquisition». Il y a trop de démonstratifs dans cette phrase («cet» et «cette»). Et seuls les sombres idiots parlent de l’exécution d’un article, surtout dans un galimatias n’ayant que deux misérables articles mal rédigés. Notre ami Monsieur le Préfet aurait dû parler de «l’exécution de la présente réquisition». C’est tout. Oui, c’est tout. Pour le reste, Houmed Msaïdié Mdahoma lui dira comment on transforme un rustre en souverain de Droit divin, en faisant en sorte de dire que «sa parole a valeur de Loi». Merci…

Au-delà de ces considérations sémantiques, nous tombons sur le cœur palpitant du sujet. Il y a tout d’abord les deux interdictions du meeting d’Ahmed Wadaane Mahamoud, au Foyer des Femmes de Moroni et dans un Foyer des Femmes de Mbéni. Grand créateur et amoureux de bons mots et des subtilités des langues comorienne et française, Ahmed Wadaane Mahamoud n’a guère attendu «l’émergence» de «l’émergence par la danse du dictateur Azali Assoumani Boinaheri et de son supplétif suiviste Saïd Larifou» pour dauber lui-même sur «l’émergence verbale». Il est comme ça, Ahmed Wadaane Mahamoud: il a la magie des mots. Le haineux Saïd Ahmed Saïd Ali ne l’a pas compris, devenant la risée de tous les Comoriens. Comme les pouvoirs publics le savent, ils ont décidé de museler Ahmed Wadaane Mahamoud. Ce patriote sincère a tenu son meeting dans sa propre maison, sur ses terres de Mbéni.

Qu’on se le dise! Il y aura toujours quelque chose qui fera la différence entre Ahmed Wadaane Mahamoud et les «navigateurs» mendiants qui se ridiculisent chaque jour aux yeux des Comoriens: notre écrivain a le sens de l’honneur, de la dignité et de la fierté. C’est un homme digne. Tout en disant qu’il veut diriger les Comores et en exprimant sa conviction intime qu’il va y parvenir, il jure ne pas souhaiter la mort de ses adversaires de Mbéni: Hamidou Karihila Hamadi et le truand Mohamed Chatur Al-Badaoui, avec qui il veut toujours discuter. Pour fustiger la petitesse de l’assassin Azali Assoumani Boinaheri, l’écrivain et acteur politique Ahmed Wadaane Mahamoud répète deux mots: «Dictateur» et «Dictature». Pour lui, il ne fait pas de doute que le garçon fou de Mitsoudjé ne pense qu’à une chose: officialiser sa dictature ubuesque de famille.

Le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri doit faire vraiment attention avec Mbéni et le Hamahamet. Il y est détesté alors qu’il n’était rien du tout, ni personne. Rappel. Le 26 septembre 1992, une tentative de coup d’État à laquelle le pâtissier Azali Assoumani Boinaheri était mêlé échoue. Le «concubinocrate» se retourne contre ses camarades de putsch, les traque, les torture et en tue certains, dont le plus célèbre est Ahmed Abdallah dit Apache. Les personnes pourchassées par le tueur de Mitsoudjé avaient trouvé refuge à Mbéni et dans le Hamahamet. C’est dans cette ville et dans cette région que le tortionnaire Azali Assoumani Boinaheri est allé tuer même les mamans. N’est-il pas l’assassin de la mère de Mohamed Ali Soilihi? C’est lui… En 2016, il reviendra à Mbéni et dans le Hamahamet par le trou de l’aiguille. Il avait eu la faiblesse de croire qu’il pouvait diviser la ville et la région en faisant semblant de soutenir le Mbénien Hamidou Karihila Hamadi alors que son vrai candidat à l’élection gubernatoriale de la Grande-Comore était le bandit de grand chemin Maoulana Charif, le fou furieux qui dit pouvoir régler tous les problèmes des Comoriens avec un quart de kilo de riz pour la bouillie. On retrouva Hamidou Karihila Hamadi à la 5ème place, et le voleur Maoulana Charif à la 6ème place. Donc, après avoir fait couler du sang et des larmes à Mbéni et dans le Hamahamet en 1992, le tortionnaire et tueur Azali Assoumani Boinaheri doit faire attention. Sur ces terres chargées d’Histoire, une injure, surtout accompagnée de larmes et de sang, n’est jamais oubliée.

Parlons vrai. Ahmed Wadaane Mahamoud fait peur au putschiste Azali Assoumani Boinaheri. Il a mis ce dernier dans la plus honteuse des fuites en avant. Le dictateur du Hambou a raison d’avoir peur d’Ahmed Wadaane Mahamoud, qui a posé les livres de Victor Hugo sur sa table de chevet. L’homme de Mbéni n’a pas choisi Victor Hugo au hasard. Au contraire, il dévore ses œuvres depuis qu’il a découvert chez ce grand auteur deux éblouissantes et lumineuses citations qui résument parfaitement la situation actuelle aux Comores: «On résiste à l’invasion des armées, on ne résiste pas à l’invasion des idées» et «il vient une heure où protester ne suffit plus: après la philosophie, il faut l’action».

Nous vivons cela aujourd’hui: tout a été fait pour museler Ahmed Wadaane Mahamoud, l’homme qui avait reçu les félicitations du Président François Mitterrand, après la publication de son livre sur Mayotte. L’«invasion de ses idées» est une réussite mondiale: il n’y a pas un seul coin du monde où ne peut pas accéder au discours flamboyant et émouvant qu’Ahmed Wadaane Mahamoud a prononcé dans sa belle ville de Mbéni le dimanche 13 août 2017, en piétinant une «émergence verbale et dansante» chère à Saïd Larifou, le Grand Manitou de l’ancien Parti RIDJA, aujourd’hui dissous à l’acide dans la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC). Tiens, tiens…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 18 août 2017.


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