À Anjouan, Assoumani Azali pisse sur son slip, de peur
Il se cache derrière un bouclier humain contre les snipers
Par ARM
Si au moins les Comoriens avaient vu les 4,3 milliards d’euros dont parle et se gargarise le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Au fait, où est cet argent censé chasser définitivement la pauvreté, la misère et la misère noire des Comores? Quand la dictature va-t-elle organiser le plus rassemblement de l’Histoire de l’humanité au Stade Ajao et exhiber les cartons contenant les 4,3 milliards d’euros? Personne ne le dit, personne ne le sait. Pour l’instant, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri dandine, tente de faire le beau, pavoise, plastronne, ergote et pérore en public sur 4,3 milliards d’euros que personne n’a vus et ne verra. D’ailleurs, au train où vont la vantardise et les fanfaronnades, il va falloir rebaptiser l’Union des Comores en «République des Mirages, Chimères et Utopies». N’oublions pas que les Comores sont à leur 4ème conférence des «broyeurs des fonds» et qu’elles n’ont même pas vu un kopek troué de la taïga russe après les promesses faites, répétées et ressassées. Ouf!
En tout état de cause, voici le dictateur fou de Mitsoudjé à Anjouan, où un chauffeur de meeting par micro vante à satiété les mérites et vertus de «l’émergence à l’horizon 2030» et de la conférence des «broyeurs des fonds» qui vont sauver l’humanité. Ce qui fait rire dans cette triste facétie, c’est que le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, qui se voit en «élu très démocratiquement de la très, très, très démocratique dictature salace de Mitsoudjé», a besoin de boucliers humains dans ses déplacements pour échapper aux balles des snipers. Il sait que sa fin est proche. C’est ainsi qu’à son arrivée le mercredi 18 décembre 2019 à Anjouan, des bus ont été mobilisés comme d’habitude pour charrier un public, qualifié par Bellou Magochi de «bétail d’applaudisseurs anjouanais faméliques et en guenilles». Mais, cette fois, ce fut l’administration de l’Université de Patsy qui fut obligée de ramener une masse d’étudiants à Ouani pour s’entendre dire qu’on leur parlera une autre fois de la conférence des «broyeurs des fonds»! C’est de l’enfantillage au sens le plus puéril du terme. C’est honteux et scandaleux! Le chien enragé de Mitsoudjé a peur et ne veut pas rester longtemps en public.
Le Tout-Anjouan est frappé de stupeur en constatant qu’en tout et pour tout, le dictateur fou de Mitsoudjé ne mit que 5 minutes devant le micro (récitation du Coran incluse), lui qui, d’habitude, se bat comme un chiffonnier pour arracher et s’attribuer de force le micro afin de débiter ses blablas insipides même devant un public de notables assistant à un mariage, à un enterrement, à une naissance, à une corrida (danse du bœuf) à Mohéli, à une circoncision (pas la sienne, quand même!). Les initiés disent qu’à Ouani, il avait tellement peur des mines qui explosaient autour de l’Aéroport les mois précédents qu’il a pissé sur son slip. On l’aura compris, il vient de se faire l’émérite pionnier de «l’émergence par le pipi». C’est toujours ça de gagné…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 20 décembre 2019.
