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En 4 ans, Assoumani Azali interdit 3 fêtes nationales

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En 4 ans, Assoumani Azali interdit 3 fêtes nationales

Bientôt, seul son anniversaire sera célébré aux Comores

Par ARM

       C’est la joie aux Comores. Imaginez donc un pays où toutes les célébrations nationales ont été supprimées par l’assassin Assoumani Azali Boinaheri.

1.- Le mercredi 30 décembre 2015, en ma présence, à la Salle multifonctionnelle de Fomboni, il promet la célébration du 17-Février, en souvenir de l’Accord-cadre signé le 17 février 2001 en vue de la réconciliation nationale des Comores. Les Mohéliens de Bête-Salam l’installent frauduleusement et anticonstitutionnellement au pouvoir le 26 mai 2016, et depuis, il interdit de célébrer l’anniversaire de la réconciliation nationale du pays, le 17-Février.

2.- Les Comores avaient l’habitude de célébrer le 25-Mars depuis qu’en 2008, l’Armée comorienne a mis fin au séparatisme à Anjouan. Les Mohéliens de Bête-Salam avaient l’habitude de célébrer le 25-Mars, mais sans inviter le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, ni le Général Salimou Mohamed Amiri, les principaux acteurs de la réunification des Comores. Comme il haït le premier et déteste le second, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a tout simplement supprimé cette célébration nationale.

3.- Le 6 juillet 1975 est la date de la proclamation de la prétendue indépendance des Comores. En 2020, cette fête nationale est placée sous le signe de la folie, de la paranoïa et du divisionnisme haineux. C’est la dernière fois que le satrape Assoumani Azali Boinaheri assiste à cette fête, dont il a déplacé la célébration de la Grande-Comore à Anjouan dans le vain espoir d’amadouer les Anjouanais, qui réclament l’investiture d’un chef d’État originaire d’Anjouan le 26 mai 2021, après son élection démocratique par les Comoriens. Toute l’Armée est à Anjouan pour protéger le sanguinaire Assoumani Azali Boinaheri contre lui-même. Au même moment, le «Procureur» Mohamed Abdou radote à Moroni, où l’opposition n’a pas le droit de célébrer la fête de l’indépendance, pendant qu’à Mohéli, les militaires et les gendarmes sont partout, et empêchent la population de respirer.

Ce qui fait rire, c’est que:

A.- La dictature a peur d’un coup d’État en Grande-Comore, où elle continue de museler et d’intimider l’opposition, dont les ténors sont assimilés à de dangereux terroristes.

B.- La dictature a peur d’une déstabilisation qui partirait de Mohéli. Cela est tellement pathétique que toute la côte, de Nioumachioi à Itsamia, est gardée par l’Armée.

C.- La dictature craint un coup de force le lundi 6 juillet à Anjouan.

D.- La dictature prétend que les révolutionnaires qui vont libérer les Comores le lundi 6 juillet 2020 viendraient de Mayotte.

Les Comores nagent en plein roman.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 5 juillet 2020.


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