Azali Assoumani pactise avec le séparatisme des FGA
Seuls ses intérêts personnels comptent. Il oublie le pays
Par Ibrahim Abdou Saïd
En pactisant avec 10 séparatistes et tortionnaires des Forces de la Gendarmerie d’Anjouan (FGA) du Colonel tortionnaire et séparatiste Mohamed Bacar à Anjouan, Azali Assoumani a franchi la ligne rouge. C’est un signe très clair et inquiétant: d’une part, pour défendre ses intérêts personnels, il est prêt à tous les maux, et d’autre part, il ne respecte pas l’institution militaire et la vie de ses frères d’armes qui ont libéré le pays contre ces abrutis d’anciens rebelles. Pis, Azali Assoumani n’aime pas qu’on garde ne serait-ce qu’un petit souvenir des bienfaits de notre Armée nationale de Développement (AND) libérant Anjouan le 25 mars 2008. Comment aurait-il pu reconnaître ces bienfaits lors d’une libération sans effusion de sang sans reconnaître les mérites de son rival qu’est le Général Salimou Mohamed Amiri, qui a affronté héroïquement le danger qu’avait alimenté Azali Assoumani en armes et en argent durant sa junte militaire, du 30 avril 1999 au 26 mai 2006? Il faisait semblant de négocier la fin du séparatisme alors qu’il encourageait et alimentait ce fléau.
Ne perdons pas de vue une douloureuse réalité: Azali Assoumani a signé l’Accord-cadre de Fomboni du 17 février 2001, a quitté le pouvoir le 26 mai 2006, mais en laissant derrière lui le séparatisme d’Anjouan intact. C’est l’opération militaire dirigée par le Général Salimou Mohamed Amiri qui a mis fin à la crise séparatiste le 25 mars 2008. Ce succès fulgurant du Général Salimou Mohamed Amiri signe à la fois l’hypocrisie et l’échec d’Assoumani Azali. Fait très révélateur, jusqu’aujourd’hui, pour ne pas reconnaître son échec personnel dû à une volonté de laisser prospérer le séparatisme à Anjouan, Azali Assoumani dit qu’il aurait fallu continuer à négocier avec un séparatisme ayant commencé à Anjouan le 16 février 1997 et qui a duré 11 ans et 1 mois. Ce n’est pas sérieux. C’est indigne d’un dirigeant qui se dit de son niveau.
Azali Assoumani force le destin sombre de notre Armée. Convaincu que son image est écornée et désastreuse au sein de l’Armée, il veut et fait tout pour traîner tous ses compagnons militaires dans la boue. Il a atteint le summum de la détestation par l’irresponsabilité.
Il a préféré supprimer la fête du débarquement du 25-Mars en rétablissant son alliance avec quelques anciennes forces rebelles. C’est une façon criminelle de récompenser le séparatisme et de l’encourager à revenir, soit artificiellement dans les esprits, soit dans la réalité. Mais, si Dieu le veut, ses calculs diaboliques échoueront. Les républicains de notre pays, qu’ils soient militaires et civils ou religieux, sont avertis. Azali Assoumani prépare l’éternel recommencement de tout ce qui a handicapé notre pays depuis des lustres. En même temps, il a échoué parce que les membres des ex-FGA qui se réclament de lui ne dépassent pas 10 personnes. Les Anjouanais ont compris que le temps n’est plus à la division, mais à l’unité en faveur de l’État de Droit, de la démocratie, de la bonne gouvernance et de la réconciliation par le rétablissement de la présidence tournante dans sa forme originelle.
On peut compter sur l’aide de Dieu et sur la sagesse des Comoriens pour ne pas laisser leur pays à la merci d’un destructeur.
Que Dieu nous épargne de tous les malheurs planifiés par Azali Assoumani.
Ibrahim Abdou Saïd
Par Ibrahim Abdou Saïd
Mouvement des Partisans du peuple comorien
Consultant international
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© www.lemohelien.com – Samedi 4 juillet 2020.
