Kamaldine Souef a recréé la République de Kalakuta
Son beau-frère Ahamada Ahamadi l’aide casser l’État
Par ARM
La situation actuelle à la Douane des Comores est mortelle. Elle l’est d’autant plus que les syndicats ont tenu un point de presse sur le mauvais comportement et les mauvaises manières du Directeur général Kamaldine Souef, cousin du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Des réactions se font entendre tous les jours contre Monsieur Cousin, mais comme il prospère par la dictature de son cousin dictateur, rien ne change, dans la mesure où il bénéficie de la complicité et de la couverture du cousin dictatorial. C’est dans cette ambiance de folie furieuse que Monsieur Cousin est allé acheter un scanner très coûteux et à l’utilité douteuse.
Ahamada Ahamadi, le petit épicier aigri de Mohoro
Et comme si cela ne suffisait pas, il fait apparaître le sinistre «Ambassadeur» Ahamada Ahamadi, le petit épicier aigri de Mohoro, désormais présenté comme son Conseiller, après avoir été bidasse dans la Police aux temps de l’autonomie interne, infirmier, «Docteur en Médecine» spécialisé en distribution de Paracétamol, magicien en détournement de fonds publics au Gouvernorat de la Grande-Comore, diplomate, et gabelou aujourd’hui, alors qu’il est officiellement à la retraite. L’irréparable a été exposé sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et qui suscite beaucoup de commentaires qui condamnent Kamaldine Souef et Ahamada Ahamadi. En fait, Kamaldine Souef n’a attribué le poste de «Conseiller» au petit épicier aigri de Mohoro que parce que les deux voyous étaient mariés dans la même famille.
Le couple maudit des deux beaux-frères fous est à l’origine de la taxation des véhicules de moins de 9 chevaux à 750.000 francs comoriens au lieu de 500.000 francs, alors que les Députés n’ont jamais voté une loi spéciale pour une augmentation aussi exponentielle. Kamaldine Souef et son beau-frère Ahamada Ahamadi, l’homme sans âge, font tout à coups d’arrêtés pour des taxations forfaitaires de tous les conteneurs en provenance de l’étranger. Par conséquent, le baby-sitter Saïd Ali Saïd Chayhane, le prétendu ministre des Finances, est pris en otage par le gouvernement de cuisine pour satisfaire les appétits de la dictature de cuisine.
Déjà, en 2017, Kamaldine Souef a entamé la construction sans appel d’offres d’un bâtiment de 30 bureaux sur 2 niveaux, dans le quartier de Coulées-de-Laves, en face du Croissant-Rouge, à Moroni. Ces travaux sont lancés à l’insu du personnel des Douanes et sans le moindre contrôle étatique. Ce bâtiment fantôme et clandestin est destiné à servir de siège à la Direction des Douanes de la dictature de Mitsoudjé.
Tout ceci rappelle l’époque où le musicien Fela Anikulapo Kuti (1938-1997) avait créé sa République de Kalakuta au sein de la République du Nigeria, jusqu’au 18 février 1977, date à laquelle 1.000 soldats de l’Armée nationale ont tout cassé et défénestré la mère du trublion, une mère qui resta dans le coma durant 8 semaines, avant de mourir de ses blessures. Kamaldine Souef a créé sa propre République de Kalakuta, mais personne ne sait quand elle va s’écrouler.
Les Comoriens n’ont qu’à prier, en implorant Dieu de les sauver de cette famille de prédateurs sans scrupules, ni honte.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 28 décembre 2019.
