Mohamed Elamine Souef a tué les assises à l’international
Sa nullité a dégoûté et révulsé la communauté internationale
Par ARM
Le mauvais goût vestimentaire de Mohamed Elamine Souef, «ministre des Affaires étranges qui lui sont étrangères», n’a d’égal que son mauvais goût sur le plan intellectuel et professionnel. Cet individu est une catastrophe nationale. Il n’est pas quelqu’un de bien. Il n’est pas humain. Depuis longtemps, il a fait le choix de la lâcheté, de la médiocrité et de la haine. Il se prend tellement au sérieux qu’il ne se définit qu’en termes de «polyglotte» (pour un français poussif, un anglais approximatif, quelques mots d’allemand et un swahili inexistant, qu’il parle en comorien) et de «diplomate de formation et de carrière». Ce farceur n’a aucune formation en Relations internationales ou en Diplomate. Il se contente de frimer et de se plonger dans la vantardise des parvenus.
Le voici devant les représentants de la communauté internationale à Moroni pour parler des assises de la haine et du mépris. Que dit-il si ce n’est que les assises en question sont une «affaire comoro-comorienne». Pourquoi alors en parle-t-il à la communauté internationale et pourquoi son chef, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit «Bakapihi», en parle-t-il également à la même communauté internationale? Qu’on le dise aux Comoriens et à la communauté internationale pour que la chose soit claire dans les esprits! Après avoir entendu cela, la communauté internationale a décidé laisser la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé s’embourber seule.
L’ONU et l’Union africaine (UA) ne reviendront aux Comores qu’en début d’année 2018, pour dire qu’elles ne vont prendre aucun engagement tant que le processus des assises n’est pas inclusif et consensuel. En clair, sans la participation de l’opposition nationale et de l’autorité insulaire anjouanaise, elles ne vont pas s’impliquer dans les magouilles des gens de Mitsoudjé. Ceci arrive à un moment où la communauté internationale a noté que, dépassant ses divisions pour une fois, l’opposition se regroupe dans les 3 îles dans une dynamique qui a fait diviser le Mouvement du 11-Août et par obtenir l’appui de la communauté internationale une action contre le format actuel des assises de la haine et du mépris.
Mieux encore, la communauté internationale admet la justesse des exigences de l’opposition, réclamant la remise à l’honneur de la Cour constitutionnelle, de la Commission nationale de Prévention et de Lutte contre Corruption, de la Commission d’attribution des Marchés publics ainsi que le respect des principes fondateurs et constitutionnels de l’Union des Comores: la présidence tournante et l’autonomie des îles, deux principes constitutionnels.
D’ailleurs, en ce moment, une question est sur toutes lèvres: comment le Comité de Pilotage des Assises de la haine et du mépris va-t-il choisir les représentants populaires, et sur quels critères de représentativité va-t-il statuer?
Pour la petite Histoire, on retiendra que la dernière nouvelle catastrophique n’est pas des moindres; la grippe aviaire a fait son apparition. Y aura t-il encore des meetings pour chanter les louanges des assises et de «l’émergence verbale et dansante»? Que Dieu éloigne les Comoriens des dures épreuves de la vie. Amen…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 29 décembre 2017.
