Azali Assoumani, à la fois à Moroni et New York
Étant à New York, il signe un décret débile à Moroni
Par ARM
Même les profanes en Médecine s’interrogent sur la santé mentale et physique du dictateur ubuesque Azali Assoumani Boinaheri. Il faut une bonne dose de pudeur pour ne pas l’entendre mâcher et avaler comme du gravier des mots entiers en public, se mettre à crier en public comme un fou maudit quand il s’énerve contre ceux, nombreux, qui ne veulent pas d’«assises» de la honte et de la haine, de révision constitutionnelle pour convenance personnelle et de présidence à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il faut une bonne dose de pudeur pour ne pas constater sa mauvaise hygiène dentaire, s’accompagnant d’une dentition pourrie et d’une haleine qui met mal à l’aise tous ceux qui l’approchent de près. Un homme en bonne santé mentale ne se comporte pas ainsi. Un homme en bonne santé physique et mentale ne se comporte pas d’une manière aussi sale.
Et voilà que, pendant qu’il est à New York, à en croire les images et son plan de vol, il signe un décret mentionnant sa présence au même moment à Moroni. Comment fait-il pour être à la fois à New York et à Moroni? Mesdames et Messieurs, vous avez sous vos yeux ce décret qui nous apprend que le 23 septembre 2017, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani était à Moroni. Lisez, s’il-vous-plaît. Pour éviter toute accusation de haine et d’acharnement, lisez, s’il-vous-plaît.
Or, le 21 septembre 2017, le site officiel de Bête-Salam titrait: «Le Chef de l’État AZALI Assoumani s’est entretenu avec le Vice président de l’Indonésie à New York» (On dirait qu’il s’agit du «Vice-président d’Indonésie vivant à New York», alors qu’il aurait été plus facile d’écrire: «Le chef de l’État, Azali Assoumani, s’est entretenu, à New York, avec le Vice-président d’Indonésie». Ces virgules avant et après Azali Assoumani sont très importantes). Le 21 septembre 2017 donc. Or, il est toujours à New York, sauf s’il a pris une fusée pour aller signer son décret scélérat à Moroni et retourner aux États-Unis. Le même site officiel de Bête-Salam titre le 22 septembre 2017: «Le Président de la République s’est entretenu avec le Secrétaire général de l’ONU». Déjà, le 20 septembre 2017, on lisait sur le même site: «Le Chef de l’État et sa délégation, à la 72ème session ordinaire des Nation Unis [Sic: «Unies»] à New York».
Vous aurez remarqué que les bandits Mohamed Abdou Mbechezi et Saïd Ahmed Saïd Ali, le beau gosse de Ntsoudjini, ont fait de «Nations» un mot masculin. Cela s’appelle «l’émergence de la nouvelle logomachie politique et de la nouvelle logorrhée politicienne des Comores». Dieu soit loué, et que Saïd Larifou soit remercié pour son apport majeur à cette évolution sémantique, au nom de «l’émergence verbale et dansante». Ouf!
Le décret n’est pas à une bêtise près. On y lit: «VU la Constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001, notamment en son article 23, alinéa 2». Pourtant, il aurait été plus simple d’écrire: «VU la Constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001, notamment son article 23, alinéa 2». Donc, sans le «en». C’est Pierre Péan qui a écrit le mot suivant: «Au-delà de certaines bornes, le ridicule ne tue plus… il conserve!». Maintenant que le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri a le don d’ubiquité et peut se déplacer à la vitesse de la lumière d’un point à un autre du Globe, on peut envisager plus sereinement «l’émergence verbale et dansante». Au grand bonheur de Saïd Larifou…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 24 septembre 2017.
