Monsieur Fils Loukman confirme que Papa est mourant
Kiki aussi est dans la course pour succéder au dictateur Azali
Par ARM
Monsieur Fils Loukman, fils de sa mère, la dictatrice Ambari Darouèche, et de son père, le dictateur et «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe, dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», a confirmé à un proche que son père était mourant et qu’il n’excluait rien à la mort du tyran de Mitsoudjé. En termes plus précis, Monsieur Fils Loukman, l’assassin du «Docteur 104%» Ahmed Mohamed Djaza, se prépare à prendre le pouvoir à la mort de son père pour faire éviter à sa famille de voleurs et d’assassins les pires ennuis face à un peuple assoiffé justice. Ne perdons pas de vue le fait que, mort le mardi 17 mai 2022, le Grand Notable mohélien Attoumani Madi a été enterré sur ses terres de Syrie-Ziroudani le lendemain. Comme le chien enragé de Mitsoudjé était à Mohéli au moment des faits, il avait imposé sa participation aux obsèques, selon son propre horaire, en faisant fuir les politiciens mohéliens. Il se passa alors une chose extraordinaire: flottant dans les airs, manifestant «un petit retard», ne sachant pas où il était et ce qu’il se faisait, le dictateur de Mitsoudjé s’est mis à serrer la main d’un notable mohélien une première fois, avant de le faire une seconde puis une troisième fois, incapable de savoir qu’il renouvelait son geste auprès de la même personne.
En tout état de cause, Monsieur Fils Loukman aura fort à faire parce que, en plus des triumvirs du Mal associant Fakridine Mahamoud Mradabi, l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma et le fugitif international Hamada Madi Boléro dit Ébola (fièvre mortelle) ou Makridine, «Le Religieux de la Magouille», Kiki, le seul homme qui, dans l’Histoire de l’humanité, a obtenu son «Master 2» et son «Doctorat» («en Intelligence économique») le même jour, là où les vrais chercheurs mettent jusqu’à 7 ans, se voit déjà successeur du dictateur fou de Mitsoudjé. Auprès de ses proches, il se répand en rumeurs perfides: «Oui, Fakri veut prendre le pouvoir, mais sollicite le Colonel Youssoufa Idjihadi, le chef d’État-major de l’Armée. Or, Youssoufa Idjihadi est le cousin de Touhoufa, mon épouse. Fakri est bête s’il croit que le Colonel va remettre le pouvoir à un ennemi qui n’est pas de sa famille au détriment de l’époux de sa cousine, moi, en l’occurrence». Allons bon…
Il est un individu qui est très réceptif à cette petite et douce musique et qui rêve debout, croyant avoir en ses mains de voleur la poudre de perlimpinpin, la pierre philosophale et le pompon: le faussaire, bordelier et proxénète Ibrahim Ali Mzimba, le soutier et tenancier du bouiboui et bordel Al Kamar Lodge (le refuge de Satan), qui se voit déjà Premier ministre et Vice-président. C’est le sens de son petit accueil crapuleux l’autre jour, en avril 2022, à l’Aéroport de Hahaya, quand il avait payé des clochards et loué des bus pour la réception de son Kiki revenant de l’étranger après plusieurs mois d’absence des Comores. Ce qui fait rire, c’est que depuis son retour aux Comores, Kiki est mort sur les plans politique et médiatique. Cela s’appelle investir dans les cadavres. Comme l’avait dit, en novembre 2014 à Paris, Aloui Saïd Abbas, grand pourfendeur des petits épiciers aigris, «si notre pays est entre les mains des kikis, cocos et cacas, c’est parce que ses enfants les plus raisonnables et les plus propres se taisent, croisent les bras et sont démissionnaires».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 22 mai 2022.
