Pour Azali, Sambi n’a jamais été Président des Comores
Il l’accuse de «faux, usage de faux et usurpation de fonctions»
Par ARM
Nous lisons dans l’ordonnance établie par le juge d’instruction aux ordres de Papa en date du 2 janvier 2020 que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est poursuivi par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri pour «faits de détournement de dénier [Sis: Deniers] public, faux, usage de faux et usurpation de fonctions, forfaiture, corruption, recel et corruption». Pour qu’il y ait «faits de détournement de dénier [Sis: Denier] public, faux, forfaiture, corruption, recel et corruption», il faudrait prouver l’existence du vol de l’argent. Or, aucune preuve n’a été apportée en la matière. Pour qu’il y ait «forfaiture», il faudrait prouver que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambia a trahi les Comores. Or, le sujet n’a jamais été évoqué puisqu’il n’y a jamais eu de trahison.
Pour qu’il y ait «faux, usage de faux et usurpation de fonctions», il faudrait que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi se soit installé de force et sans légitimité à la Présidence de la République le 26 mai 2006. Or, il avait été élu démocratiquement, à 58,02%, et avait été le deuxième Président des Comores élu démocratiquement, après Mohamed Taki Abdoulkarim en 1996. Pourquoi serait-il donc accusé de «faux, usage de faux et usurpation de fonctions», surtout par un putschiste spécialisé dans la fraude électorale? Les masses populaires veulent tout savoir.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 28 mars 2022.
