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«Le M-17 est devenu la dépendance indirecte d’Azali»

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«Le M-17 est devenu la dépendance indirecte d’Azali»

Il trahit Mohéli et instrumentalise l’Accord de Fomboni

Par ARM

       Mohéli fait toujours naître des mouvements politiques réunissant différentes personnalités et sensibilités politiques de l’île, mais ces mouvements finissent toujours dans le désordre. Le Front patriotique des Comores (FPC) avait été formidable et avait fait inscrire dans la Constitution du 7 juin 1992 l’équilibre entre les îles. Par la suite, la Coordination politico-administrative (CPA) avait bien défendu les intérêts de Mohéli et préparé de l’Accord-cadre de réconciliation nationale des Comores signé à Fomboni le 17 février 2001, tout en étant un simple instrument au service des ambitions de pouvoir de traîtres notoires comme le fugitif international Hamada Madi Boléro, Bianrifi Tarmindhi et Mohamed Saïd Fazul, les principaux collabos «mohéliens» du putschiste et dictateur Assoumani Azali Boinaheri.

Quand, dès le 26 mai 2016, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri entama l’écrasement du peuple comorien, la démolition de l’architecture constitutionnelle et institutionnelle des Comores et la destruction des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, il trouva devant lui le Mouvement du 17-Février (M-17), défendant les intérêts de Mohéli et l’Accord-cadre du 17 février 2001. Le M-17 avait soulevé d’immenses espoirs à Mohéli et était devenu un interlocuteur incontournable de l’opposition, après avoir été dragué sans succès par la dictature.

Mais, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri avait fait comme la Russie corrompant tout dans l’Empire Ottoman au XIXème siècle: «On répétait plus tard dans les milieux diplomatiques de Paris et de Londres, qu’au début de juin [1833], il n’y avait à Constantinople qu’une seule personne qu’il n’y eût pas achetée: le chef des croyants, Mahmoud II lui-même, et encore était-ce uniquement parce qu’Orlov avait jugé cette dépense inutile»: E. Tarlé: De la Révolution de Juillet en France aux crises révolutionnaires de 1848, in Vladimir Potiemkine Histoire de la diplomatie (Collectif), Tome I, Librairie de Médicis, Paris, 1947, p. 413.

Le cri du cœur poussé par les vrais militants mohéliens fend l’âme et le cœur: «Aujourd’hui, même si nous répugnons à l’admettre, nous sommes contraints de voir la vérité en face, et cette vérité est amère: le M-17 est devenu la dépendance indirecte et même directe d’Azali Assoumani. C’est la triste réalité. Azali Assoumani a dépêché auprès du M-17 un traître avec qui il est lié par divers contrats, mais qui prétend être le chef d’une frange intellectuelle de l’opposition. Azali Assoumani lui refile de l’argent au titre de leurs contrats de services, et notre homme donne des miettes au M-17 pour ses amusements enfantins à Anjouan et en Grande-Comore. Comment peut-on accepter qu’aujourd’hui, au second semestre 2021, c’est Saïd-Abasse Dahalani, qui n’a aucune compétence juridique et n’a jamais été élu, qui rédige pour Mohéli des textes insipides et ouvertement contre la présidence tournante, objet de la lutte de Mohéli? Nos anciens ministres mohéliens, toute honte bue, gobent tout pour des frais de voyage sur les autres îles. Saïd-Abasse Dahalani et son chef Azali Assoumani sont d’accord en tout, surtout contre la présidence tournante, pendant que les ex-ministres de Mohéli se prélassent à Mférédjini et applaudissent. Ils sont tellement obsédés par leur fidélité envers leur chef Saïd-Abasse Dahalani qu’ils ne voient pas que la jeunesse militante de Mohéli leur a tourné le dos. Ils ont trahi Mohéli et se servent de l’Accord-cadre de Fomboni pour assouvir leurs ambitions de billets d’avion, d’argent et de pouvoir. Bientôt, ils seront désavoués en public. Ces gens-là ont tué nos espoirs et ne nous représentent plus. Compte tenu de la paranoïa qui règne actuellement au M-17, conserve bien ce message. Si l’un de ces assoiffés de pouvoir et d’argent conteste son authenticité, tu lui fais une capture d’écran avec mon nom dessus et tu le lui envoies. On doit affronter ces gens-là et leur dire la vérité».

Il n’y a rien à ajouter.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 25 septembre 2021.


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