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Ibrahim Ali Mzimba, Procureur, juge, avocat de lui-même

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Ibrahim Ali Mzimba, Procureur, juge, avocat de lui-même

Il fabrique, vend de faux papiers «français» et se juge innocent

Par ARM

       Pour que la chose soit claire dans les esprits et pour comprendre à quel point le faussaire Ibrahim Ali Mzimba est dangereux dans l’escroquerie, le faux et usage de faux, lisons les articles 44 et 45 du Code pénal des Comores. L’article 44 dispose: «Les complices d’un crime ou d’un délit seront punis de la même peine que les auteurs de ce crime ou de ce délit, sauf les cas où la loi en aurait disposé autrement». Quant à l’article 45, il est rédigé en ces termes: «Seront punis comme complices d’une action qualifiée crime ou délit, ceux, qui par dons, promesses, menaces, abus d’autorité ou de pouvoir, machinations ou artifices coupables, auront provoqué à cette action ou donné des instructions pour le commettre».

Nous voici devant l’escroquerie par laquelle Ibrahim Ali Mzimba et «Maître Issa» ont gravement et salement abusé de la confiance de Mme Fatima M’Madi Saïd, née d’un père de nationalité française, qui l’a légalement déclarée comme sa fille. Elle dépose un dossier de naturalisation. Sage et prudente, elle estime que son dossier sera mieux traité si elle le confie à un avocat. Ce fut Ibrahim Ali Mzimba, qui refile le dossier à «Maître Issa». Après des mois de foutaises, de mensonges et d’extorsions de fonds, «Maître Issa» remit à Mme Fatima M’Madi Saïd ses papiers «français». «L’heureuse» cliente fonce à l’Ambassade de France à Moroni pour faire établir son passeport et sa carte d’identité. Et là, on lui signala que ses papiers «français» étaient des faux et qu’elle allait être poursuivie pour faux et usage de faux.

       Blessée et humiliée, Mme Fatima M’Madi Saïd a fait une fracassante déclaration publique citant tous ceux qui ont abusé de sa confiance, dont Ibrahim Ali Mzimba et «Maître Issa». Devant les journalistes, elle demanda à Ibrahim Ali Mzimba d’aller à l’Ambassade de France expliquer qu’elle n’a jamais entamé des démarches frauduleuses mais qu’elle avait engagé en toute légalité un avocat pour le traitement de son dossier. Ibrahim Ali Mzimba n’a rien fait. Et toute honte bue, il se jugea lui-même et se déclara innocent alors qu’il est l’initiateur du faux et usage de faux dont il rejette toute la responsabilité et le fiasco sur «Maître Issa». Il prétend qu’il n’en est touché «que par ricochet», alors qu’il est le chef des bandits et des soudards.

Faussaire culotté et fier escroc, il ose affirmer qu’il assume son amitié pour «Maître Issa», là où un homme honnête aurait écrit: «Estimant que Maître Issa a transgressé la déontologie régissant le métier d’avocat, je condamne vigoureusement son acte illégal et indigne, et me désolidarise totalement de lui. Et, je le somme de rembourser toutes sommes extorquées à Mme Fatima M’Madi et de se présenter à l’Ambassade de France pour laver son honneur et sa dignité». Mais, initiateur et coauteur cynique, le faussaire Ibrahim Ali Mzimba ose écrire: «Je continuerai toujours [Sic] à attribuer les dossiers dans les domaines dans lesquels je ne suis pas dispo ou pas compétent aux confrères qui excellent mieux que moi…».

Oui, «Maître Issa» «excelle» dans l’escroquerie, faux et usage de faux, et Ibrahim Ali Mzimba, son chef et complice, dit qu’il va continuer à lui confier les dossiers relevant de l’escroquerie, faux et usage de faux. Toutefois, les articles 44 et 45 du Code pénal le condamnent dans les mêmes termes et sévérité que «Maître Issa», son complice et exécuteur de basses œuvres. Il feint d’oublier que dans ce naufrage, il est aussi coupable que «Maître Issa», car c’est lui qui lui a remis un dossier dont «le traitement» est un exemple honteux d’escroquerie, extorsion de fonds, abus de confiance, faux et usage de faux. Enfin, ne connaissant rien en Droit, Ibrahim Ali Mzimba doit dire au peuple dans quel domaine il «excelle» en dehors du Mal. Des poursuites pénales doivent être engagées contre lui.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 13 août 2021.


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