Le Baccalauréat de Djaafar Ahmed Saïd fait jaser

Le Baccalauréat de Djaafar Ahmed Saïd fait jaser

C’est Chapra qui l’a préparé pour lui. 200.000 francs

Par ARM

     Même s’il se faisait beaucoup d’argent du côté du Tribunal de Moroni par la corruption, et même s’il déployait une intense activité sexuelle au même endroit et au Lycée de Moroni, choisissant les gamines, Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Ouf! Ouf!) est passé du cocotier à la Cadillac. Sans passer par toute la chaîne de l’évolution humaine chère à Charles Darwin, Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Enfin! Enfin!) est le singe qui est devenu humain du jour au lendemain. Il est devenu immensément riche en moins de deux années et a considérablement enrichi son frère Bahassane Blablas, devenu «le Conseiller juridique» de toutes les entreprises publiques, alors que Monsieur Frère, prétendument avocat, en matière de défense, n’a qu’une phrase à la bouche: «C’est une nouvelle affaire Dreyfus». Nullissimes jusqu’aux yeux, du grand frère au petit frère.

Pendant que Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Assez! Assez!) fait le beau sans être beau, prétend sauver l’économie des Comores, mais dans la corruption obscène et l’incompétence criminelle, se fait traiter d’«ingrat d’Itsandra sans éducation, ni manières» par Ambari Darouèche, la rivale de sa propre frangine Moinourou, il ne sait pas que le Tout-Moroni le toise, hausse les épaules à sa vue, médit sur lui, retrousse la lèvre supérieure et se pince le nez à son passage en signe de profond mépris et daube sur lui.

Mais, pourquoi donc? La réponse n’est connue que des Moroniens et des langues de vipère de Bête-Salam. En effet, sans la moindre charité dans la voix, les mauvaises langues de Moroni et de Bête-Salam traitent Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Au secours! Au secours!) de «petit con prétentieux qui hurle partout à Moroni contre son chef et beau-frère Azali Assoumani mais qui, une fois à la Présidence de la République, se comporte comme un toutou». Gentil!

Bellou Magochi (qui s’habille toujours comme un rat d’égout), le voleur notoire Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», Mohamed Issimaïla, Mohamed Abdou Mbechezi et leurs proches disent carrément que l’individu en question «a la tête vide». La chose devient carrément marrante quand tout ce petit monde se retrouve avec Bellou Magochi pour rappeler perfidement que même pour son Baccalauréat, ce n’est pas lui, Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Doux Jésus!), qui a été à la salle d’examens.

Mais, qui a alors fait les examens à sa place? Maintenant, le Tout-Moroni et les méchantes langues de Bête-Salam savent et disent que c’est Chapra, d’Itsandra Mdjini, qui a composé les épreuves du Baccalauréat à sa place. Les parents de Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Ouf! Ouf!) avaient payé 200.000 francs comoriens (400 euros), une petite fortune à l’époque, surtout pour l’ami Chapra, qui n’était pas riche. Le Tout-Moroni et les langues de vipère de Bête-Salam ricanent sur le dos de l’impuissant et viril garçon d’Itsandra, qui se prend pour la réincarnation de l’économiste David Ricardo. Le pauvre chéri…

Dire qu’à son arrivée à Rabat, au Maroc, en 1987, en provenance de Mauritanie, je lui demandais des nouvelles de Chapra, que je connaissais uniquement par les anecdotes d’un ami qui avait passé ses vacances à Itsandra en 1985!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 27 avril 2018.