Couvre-feu et feu sur les vedettes pour évacuer en secret
Assoumani Azali évacue en secret ses malades vers Mayotte
Par ARM
Gnangnan! Gnangnan! Gnangnan! Le monde est à feu et à sang. Depuis presque deux mois, partout dans les pays civilisés des mesures draconiennes sont prises pour protéger la population de l’ennemi invisible mais très mortel appelé coronavirus. Pendant presque deux mois, les autorités des pays civilisés travaillent d’arrachepied pour sauver leurs peuples. Aux Comores, les branquignols et autres guignols appelés «autorités» et qui persécutent les Comoriens mènent une politique de mise à mort par la négation du coronavirus aux Comores: «Il n’y a pas de coronavirus aux Comores». Le soudard Assoumani Azali Boinaheri, devant «les Députés» qu’il a lui-même «élus» en janvier et février 2020, avait fière allure quand il pérorait, caquetait et grognait en ces termes: «Au grand dam des oiseaux de mauvaise augure, à ce jour, selon nos vaillants médecins, aucun cas de COVID-19 n’a été enregistré dans les trois autres iles de l’Union des Comores. Nous en rendons grâce à Allah».
Or, ce samedi 25 avril 2020, presque deux mois après le début du carnage causé par le coronavirus, il verse des larmes de crocodile en signant un décret instaurant un couvre-feu. Le même jour, des émeutes ont éclaté à Anjouan, où on se tire à balles réelles. Mais, pourquoi une réaction si tardive? Les Comoriens, qui sont des gens sérieux et intelligents, ont fini par découvrir la réalité. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri veut que les Comoriens fassent dodo très tôt afin qu’il puisse évacuer vers Mayotte ses propres malades au coronavirus. Il a commencé par empêcher les vedettes de se rendre en haute mer comme si les eaux de l’océan Indien étaient un vecteur de coronavirus. Il a même brûlé des vedettes sans que les Comoriens n’en comprennent la cause rationnelle, alors qu’il ne veut pas que ses vedettes soient vues par d’autres embarcations en mer entre Anjouan et Mayotte. En tout état de cause, les patriotes ont compris une chose: le coronavirus va faire le ménage car de nombreux membres de l’entourage du dictateur sont gravement malades. Il se pourrait que le combat final contre la dictature se fasse sans le dictateur lui-même.
Les Comoriens meurent par dizaines par jour du fait du coronavirus, même si, «aucun cas de COVID-19 n’a été enregistré dans les trois autres iles de l’Union des Comores». Dès lors, Coronavirus Fatima Hamidi, l’épouse de Mohamed Saïd Fazul, semblant de Gouverneur de Mohéli, doit porter des masques et des combinaisons de cosmonautes quand, à la réception de l’Hôtel Le Moroni, elle vend ses feuilles de coco pilées, son piment et son huile de coco. Sait-on jamais?
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 25 avril 2020.
