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Assoumani Azali, record d’impopularité et de rejet

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Assoumani Azali, record d’impopularité et de rejet

Il se trompe. Le peuple comorien ne le laissera pas faire

Par ARM

     Le proverbe allemand nous apprend que le «Prince qui n’a pas d’oreilles pour écouter n’a pas de tête pour gouverner». Pour sa part, le Père Jean-Bertrand Aristide, à l’époque où il suscitait l’espoir à Haïti, avait joliment dit: «Il vaut mieux échouer avec le peuple que réussir sans lui». De son côté, Nelson Mandela, après avoir constaté la sagesse et l’intelligence du berger, qui dirige ses moutons en se mettant derrière eux, donne le conseil suivant: «Dirigez depuis l’arrière et laissez croire aux autres qu’ils sont à l’avant».

Nous pourrions remonter plus loin, jusqu’en l’an 632, à la mort du Prophète Mohammed, quand Abou Bakr Al-Saddiq, élu premier Khalife de l’Islam, avait eu ces mots d’anthologie: «O peuple! Je jure, au nom de Dieu que je n’ai jamais convoité le pouvoir, ni de jour ni de nuit, et que je n’ai jamais eu d’inclinaison pour lui. Ni ouvertement, ni secrètement, je n’ai jamais prié Dieu de me le conférer. Et certainement, j’ai peur à l’idée de commettre des erreurs. En réalité, une grande tâche m’a été assignée, qui dépasse mes pouvoirs, et que je ne peux remplir qu’avec l’aide de Dieu Tout-Puissant. J’aurais souhaité voir le plus puissant des hommes à ma place. Maintenant, il ne fait pas de doute que j’ai été choisi comme Khalife, même si je ne vaux pas mieux que vous. Aidez-moi quand je suis sur le droit chemin. Mettez-moi sur ce dernier quand je m’égare. La vérité est la base de la confiance. La fausseté est une trahison»: Afzal Iqbal: Diplomacy in early Islam, 4ème édition, Institute of Islamic Culture, Lahore, 1988, pp. 173-174.

Ce sont des sagesses qu’ignore le père des ignorants et des incultes, le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Bakapihi est incapable d’écouter même les radotages de la «bandite» Ambari Darouèche, sa propre femme, sa première femme, la Reine des Voleurs et des Voleuses, la Reine des Bandits et des «Bandites».

C’est bien elle qui disait, lors de ses divagations maladives de malade mentale, quand elle insultait et menaçait les Comoriens: «Et malheur à toute personne qui ne sera pas avec nous: elle ne connaîtra pas de bonheur», «Alors, la voiture est partie, et malheur à ceux qui ne sont pas venus avec nous: ils ne connaîtront pas le bonheur. Que celui qui ne vient pas enlève son enfant de la route sinon, il subira la scie aux dents. Qu’il l’écarte de la route. Si les opposants ne comprennent pas, moi, je ne peux pas défoncer une porte ouverte. Ils ont des cailloux dans la tête, et je ne peux rien leur expliquer. Chassons-les avec mépris».

Désormais, ce discours de l’irresponsabilité, du mépris et de la haine figure dans un livre à paraître bientôt sur le système politique comorien, à la rubrique des folies furieuses des membres de la famille des dirigeants fous. Marie-Madeleine, la Préférée de la République, n’échappe pas aux flots des critiques, la photo la montrant aux côtés de sa rivale étant bien visible sur le livre pour bien souligner l’ambiguïté de leur situation matrimoniale. On va rire.

Les Comores sont entrées dans la période la plus sombre de leur Histoire depuis leur accession à l’indépendance. Ceci est d’autant plus vrai qu’au bout de deux ans d’un horrible pouvoir familial, clanique et villageois complètement raté, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri a battu tous les records d’impopularité, de haine et de rejet. Il croit qu’il va imposer aux Comoriens ses lubies dictatoriales et kleptocratiques, mais ignore une chose: il n’est plus un mort-vivant, mais un mort en sursis. Ce sont ses proches qui vont l’assassiner pour se débarrasser d’un microbe social et politique qui leur enlève le manioc de la bouche. Il nage dans le proverbe marocain selon lequel l’ignorant s’inflige un mal que son pire ennemi ne peut lui infliger.

Que dit-on dans l’entourage du dictateur fou de Mitsoudjé? La plupart des roquets de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé ont fini par comprendre qu’ils vont tout perdre par la faute d’un dictateur de village borné. Pendant ce temps, le fugitif international Hamada Madi Boléro prêche le faux pour connaître le vrai, mais fait chou blanc. C’est tintin pour lui. Tintin! Au même moment, des membres du premier cercle du «Saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri ont ourdi un complot destiné à casser un à un les os de leur chef au cerveau complètement détruit par une tumeur jugée incurable par les médecins mauriciens qui essayaient de le soigner. Toutefois, il faudra comprendre que le tyran fou de Mitsoudjé ne veut pas mourir seul, et veut entraîner avec lui dans sa tombe même les siens. Belle solidarité!

Même Bellou Magochi, le Roi des Crétins et des Idiots, commence à douter. Il parlait à ce proche de Saïd Hassane Saïd Hachim, cherchant par tous les moyens à faire parvenir au Patriarche de Foumbouni son message: «Dis à notre honorable aîné que je n’approuve pas les décisions et actes de mon chef, mais que je n’ai pas les moyens de lui faire changer d’avis. Nous sommes tous devant une catastrophe, mais personne parmi nous n’a les moyens d’arrêter le chef. J’ai vraiment honte parce que je suis obligé de tenir des propos inconvenants devant les Comoriens, pour un pouvoir qui est à sa fin. J’ai honte, et demande chaque jour pardon à Dieu. À titre personnel, je montre les muscles, mais je sais que la fin est inévitable et sera très violente, parce que le mécontentement a gagné même la Présidence. Le chef nous interdit de lui faire part de nos observations quand elles ne vont pas dans le sens de ses projets suicidaires».

Celui qui devait être l’émissaire auprès de Saïd Hassane Saïd Hachim a dit à Bellou Magochi une chose très intelligente: «Je ne serai pas ton porte-parole dans le silence. Sois un homme, fais comme le Vice-président Djaffar, et dénonce ton chef en public. C’est la seule chance que tu as pour entrer dans l’Histoire. Aujourd’hui, Djaffar est un homme en paix avec lui-même et avec sa conscience, et que respectent les Comoriens».

En d’autres termes, le rejet du bambochard Assoumani Azali Boinaheri est total et inédit. Le spectacle de Comoriens le maudissant en public après la grande prière collective de chaque vendredi est le plus éloquent des discours: «Azali nalawé!», «Azali, dégage!». Mais, le dictateur inculte de Mitsoudjé ne peut pas le comprendre. Le Président Ahmed Abdallah Abderemane a été assassiné la nuit du 26 novembre 1989. Ce n’est que le 25 novembre 1989 qu’il avait fini par admettre que son éloignement des Comoriens pour faire cause commune avec les mercenaires contre son propre peuple était une grave faute, une faute mortelle. Pour l’avoir compris sur le tard, il en est mort horriblement.

La chance qu’a le putschiste Assoumani Azali Boinaheri, c’est qu’il ne lui arrivera jamais un moment de lucidité qui lui permettra de comprendre l’étendue et la dangerosité de ses crimes. Il s’en apercevra au moment où il verra s’ouvrir les vannes du bain de son sang et de celui de la vieille rombière Ambari Assoumani, la Reine des voyous, qui proclame en public ses amours passés dans une caserne de Pamandzi, à Mayotte, avec l’assassin et tortionnaire Mohamed Bacar, l’ancien dictateur saignant d’Anjouan.

Rira bien qui rira le dernier.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 4 juillet 2018.


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