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Maintien de la mobilisation citoyenne contre le tyran

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Maintien de la mobilisation citoyenne contre le tyran

Les Comoriens vivant en France font œuvre utile. Merci

Par ARM

     Au fond d’eux-mêmes, les oiseaux de mauvais augure savent qu’ils mentent. Néanmoins, comme ils ne savent que mentir, ils continuent à mentir. Ils mentent parce que, pour eux, le mensonge est leur seul moyen d’apparition et d’existence sur l’espace public, surtout sur la scène politique. Dans le contexte politique actuel des Comores, ils sont grassement payés pour proférer des mensonges sur la mobilisation citoyenne des Comoriens en France. Leur besogne consiste à prétendre que la mobilisation des Comoriens installés en France contre la dictature de Mitsoudjé faiblit. Ces propagandistes ont même essayé de faire passer les Comoriens qui défilent sur l’espace public en France pour des «Africains», comme si ces derniers n’avaient pas déjà fort à faire dans leurs propres pays respectifs contre leurs propres dictatures. Ils ne manquent jamais de se livrer à leur deuxième sport favori: minorer à outrance le chiffre des personnes participant aux manifestations contre le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Or, chaque fois que ces oiseaux de mauvais augure prêchent le faux, ils se heurtent au vrai: loin de faiblir, la mobilisation citoyenne comorienne prend de plus en plus de l’ampleur. Même ce dimanche 12 mai 2019, les Comoriens aimant sincèrement leur pays manifestent à Paris contre la dictature de Mitsoudjé. Cette mobilisation ne s’arrêtera qu’à la chute du satrape de la satrapie de Mitsoudjé. Et, cette chute n’est pas une utopie, mais une réalité en devenir.

À la mobilisation citoyenne actuelle s’ajoute une nouvelle donne: au-delà du deuil national qui frappe les Comoriens dans leur ensemble du fait du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, les Anjouanais vivant en France estiment leur île d’origine tellement lésée par la tyrannie de Mitsoudjé qu’ils ont décidé d’organiser des protestations spécifiques à leur île. Il s’agit d’un signal de détresse particulièrement grave parce que les crises politiques anjouanaises ont la redoutable réputation de ne pas être de celles qui se règlent rapidement par la négociation. Pour rappel, la précédente crise politique anjouanaise avait commencé le 16 février 1997 et n’avait pris fin que 11 ans et 1 mois plus tard, le 25 mars 2008, et encore, lors d’un débarquement de l’Armée nationale de Développement (AND) des Comores, aidée en cela par les troupes de l’Union africaine.

La classe politique anjouanaise est balkanisée, surtout divisée entre les partisans d’Ahmed Sambi et les adversaires de ce dernier. Mais, quand elle arrive à nouer un dialogue en son sein, elle fait un bruit qui s’entend de loin.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 12 mai 2019.


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