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Assoumani Azali lance ses assises, tue et enterre le Mufti

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Assoumani Azali lance ses assises, tue et enterre le Mufti

Il humilie pour la seconde fois en public son roquet Saïd Larifou

Par ARM

      Foin de palinodies, n’allons pas par quatre chemins pour dire la vérité: la famille du Mufti est dans une colère noire et rouge. Il lui faut une forte dose de maîtrise en soi pour ne pas dégager un feu dont la température dépasserait celle de la lave du volcan Karthala quand il est en colère. Mais, pourquoi donc? C’est que l’homme malade de Mitsoudjé et du Hambou, le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», a lancé dans la confusion générale et la honte généralisée ses «Asseyez-vous et taisez-vous!» de la haine et du mépris ce lundi 5 février 2018 et n’a même pas eu la décence élémentaire de citer ne serait-ce qu’une seule fois le nom du Mufti, très malade. Or, le dictateur malade de la tête de Mitsoudjé a largement «contribué» à aggraver la maladie du Mufti. Qu’on se le dise!

Que n’a-t-on pas vu en septembre 2017, quand, sentant que l’Armée nationale de Développement (AND) ne lui adressait la parole qu’en se bouchant le nez, le Sultan Ntibé du Hambou a fait retourner de force et en urgence aux Comores le Mufti alors en plein traitement médical à Paris, où il venait de subir une opération chirurgicale qui avait duré plusieurs heures et exigeait un long suivi post-opératoire dans la capitale française. Le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri avait balayé d’un revers de main les protestations apeurées et indignées de la famille d’un Mufti qui fait l’objet d’un suivi post-opératoire très complexe et qui, une fois rentré aux Comores, doit attendre avec inquiétude l’arrivée de ses ampoules et autres médicaments venant de Paris. Ce sont des produits à conservation très courte. Donc, il doit les recevoir toutes les trois semaines. C’est horrible et horrifiant. C’est une torture.

Le dictateur saignant Assoumani Azali Boinaheri voulait que le Mufti use de son magistère moral pour calmer la colère des soldats, pour que ces derniers ne le renversent pas, comme l’autorise le désastre dans lequel cet individu entraîne les Comores. Le Mufti s’était plié à cette corvée pour citer le fameux verset coranique:

«O vous qui croyez! Obéissez à Allah! Obéissez au Prophète et à ceux d’entre vous qui détiennent l’autorité» (IV, Les Femmes, 59).

Magnanime et compatissant, dans son discours face aux soldats et à l’ingrat de Mitsoudjé, qu’il a toujours traité en fils, le Mufti s’était abstenu de dire ce que les Oulémas sérieux du monde entier savent et disent: «Dieu est la loi exprimée dans le Coran. Mohammed est l’exemple parfait que rapporte la tradition; “ceux qui détiennent l’autorité” n’apparaissent qu’en troisième lieu. L’obéissance à leur endroit est donc conditionnée par le respect dont eux-mêmes font preuve à l’égard des deux pouvoirs supérieurs»: Marcel A. Boisard: L’Islam aujourd’hui, UNESCO, Paris, 1984, p. 56.

Or, le dictateur de Mitsoudjé a installé Satan dans son salon et se moque ouvertement de Dieu et du Prophète Mohammed. Dès lors, le respect à son égard est strictement interdit.

Ce lundi 5 février 2018, «date fatidique», selon ce Comorien qu’il faut classer dans la catégorie des meilleurs fils du pays, pendant que le tyran de Mitsoudjé se jetait dans un discours d’injures et de menaces pour lancer ses «Asseyez-vous et taisez-vous!» de la haine et du mépris dans l’ignorance et l’obscurantisme, le Mufti était gravement malade. Le peuple comorien déteste les «Asseyez-vous et taisez-vous!» et leurs promoteurs. Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah, Président du Parti Comores Alternatives (PCA), pourra toujours faire la fine bouche. Le Mufti a vraiment essayé de mobiliser pour ce non-événement doublé d’un non-sens, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut admettre la grosse et malheureuse indélicatesse que lui a fait subir le «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri de Mitsoudjé.

La famille du Mufti peut hocher la tête et atténuer sa colère en pensant à la punition divine qui s’est abattue sur les «Asseyez-vous et taisez-vous!» de la haine et du mépris dans l’ignorance et l’obscurantisme. En effet, le mauvais climat s’est acharné sur Moroni, donnant à tous les Grands-Comoriens qui ne voulaient pas assister à la mascarade et qui avaient peur de représailles une «maladie diplomatico-climatique» pour ne pas être vus dans le lancement du projet de la honte, du mépris, de la haine, de l’obscurantisme et de l’ignorance. La chose a été d’autant plus marquante que les îles de Mohéli et Anjouan ont dédaigneusement snobé ce sommet de l’irresponsabilité et de la haine, pendant que Mayotte baigne dans un beau climat printanier, très loin de tout ce flafla nauséabond.

En même temps, on a assisté à la plus humiliante des scènes quand, à l’arrivée du tyran de Mitsoudjé, le non-bachelier Saïd Larifou, devenu l’aboyeur public des «Asseyez-vous et taisez-vous!» de l’ignorance et de l’obscurantisme, s’était installé sur la tribune officielle aux cotés des Gouverneurs de Grande-Comore et de Mohéli avec force sourires et courbettes serviles. Et là, on vit le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri le pousser comme un chien galeux pour le remettre à sa place. Le dictateur de Mitsoudjé voulait se venger sur autrui en pensant à ce jour d’automne 2017 où lui-même avait été bousculé à Paris alors qu’il voulait figurer sur la photo officielle en usant de coudes. Le pauvre chéri…

Tout homme ayant ne serait-ce qu’une maigre notion de honte, dignité et personnalité aurait quitté la salle et serait rentré chez lui, mais pas le «beau gosse» Saïd Larifou. Beau gosse? Oui, le Tout-Moroni a trouvé un nouveau surnom au non-bachelier Saïd Larifou, naguère accusé d’être un Témoin de Jéhovah. Ce beau surnom lui a été donné par la fille à qui il voulait montrer sa collection de bouteilles d’eau minérale au siège du Comité de Pilotage, joyeusement baptisé «le baisodrome de la “Ripoux-blique”». C’est Sodome et Gomorrhe. On s’y saute cric-crac à qui mieux-mieux. Ollé!

Naturellement, les exégèses colorées et enflammées fleurissent déjà sur les réseaux sociaux pour fustiger les ratés d’une cérémonie diabolique, dispendieuse, destructrice et génocidaire qui a été rejetée par l’ensemble des Comoriens. Ayant compris les desseins criminels de ce projet fou, la communauté internationale insiste sur la nécessité de préserver la stabilité d’un pays que veut détruire la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 6 février 2018.


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