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La société civile contre le déni de Droit aux Comores

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Dénonciation des violations aggravées

des droits de l’Homme en Union des Comores

      Nous, les associations comoriennes de la société civile en France et plus particulièrement, SOS Démocratie Comores, l’ACDH (Association comorienne des Droits de l’Homme), le Collectif pour la Défense de la Démocratie aux Comores, le Comité de Soutien au journaliste Abdallah Agwa, le parti Juwa France, dénonçons LES DÉRIVES LIBERTICIDES DU GOUVERNEMENT AZALI 2.

Ce régime politique aujourd’hui entre les mains autoritaires d’un homme auteur d’un coup d’État en 1999, sentant venir l’échec des Assises Manipulatrices aux objectifs douteux, muselle la presse, met à bas les prérogatives de la Cour constitutionnelle, qui attend depuis six mois le renouvellement de ses membres, embastille les voix dissonantes de la presse, laisse ses ministres tenir des propos irresponsables en menaçant de punir physiquement tous ceux qui tenteraient d’organiser des rassemblements visant à dénoncer cette atmosphère de haine, aux allures belliqueuses proches d’une installation progressive d’un régime dictatorial.

Ce régime politique qui endort le peuple pour mieux passer à tabac ses élus à la sortie des mosquées ou aux abords de l’Assemblée nationale, autorise un Vice-président à aboyer des menaces de mort à l’encontre des opposants, un ministre de l’Intérieur agresser physiquement un journaliste dans l’enceinte de l’Assemblée, des gendarmes déployés sur l’ensemble du pays pour mettre aux arrêts le courageux journaliste Abdallah Agwa, dont on confisque le matériel, malgré des décisions de justice, et pour clore le tout, l’agression sauvage et horrible du Député Tocha Djohar, qui a failli perdre son œil sous les coups de matraques d’une gendarmerie déchaînée.

C’est contre cet État où la force piétine le Droit, où la sécurité des personnes et des biens est sous la dépendance féroce d’un régime politique qui érige l’arbitraire en Loi que nous invitons les citoyens, les associations de la société civile et les partis politiques profondément attachés aux valeurs de la démocratie à dénoncer ces atteintes incessantes aux libertés.

C’est pour ne pas laisser libre court à cet État qui marche sur nos libertés que nous invitons à réagir lors du rassemblement prévu la samedi 3 février 2018 à partir de 14 heures à L’Espace Grésillon au 26 rue Paul Vaillant Couturier 92230 GENNEVILLIERS. Métro 13: Gabriel Péri.

Nous devons massivement et en laissant de côté nos clivages et nos différences lancer un message à ce régime politique pour crier haut et fort:

  • – N’affaiblissez pas nos institutions.
  • – Cessez vos arrestations arbitraires.
  • – Respectez les droits et les lois universelles
  • – Ne touchez pas à notre démocratie.
  • – Ne mettez pas en danger la paix et l’unité du peuple comorien.
  • – Enfin, agissez pour le futur des générations à venir au lieu de passer votre temps à balayer nos rêves pour un pays que nous voulons sur la voie du développement, de la transparence et du courage.

Ont signé cet appel le 1er février 2018:

  • – SOS Démocratie Comores
  • – Abdourahamane Ahmed Abana
  • – ACDH (Association comorienne des Droits de l’Homme)
  • – Collectif pour la Défense de la démocratie aux Comores
  • – Comité de Soutien au journaliste Abdallah Agwa
  • – Association SEVE LEF
  • – Abdourazak CHANCE
  • – Juwa France.

Le Porte-parole Kamal Abdallah

© www.lemohelien.com – Samedi 3 février 2018.


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