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La «Ripoux-blique» cassée dans la région d’Itsandra

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La «Ripoux-blique» cassée dans la région d’Itsandra

Énième avatar d’un régime politique honni et finissant

Par ARM

      C’est vraiment le début de la fin. Les Comoriens s’interrogent. Ils se demandent s’ils sont en train de vivre le début de la fin tragique du régime politique abominable du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé est tellement ébranlé qu’elle fait des pieds et des mains pour écrire que tout baigne dans l’huile entre Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou Non-aligné, Gouverneur de Mohéli, et le dictateur de Mitsoudjé. Et voilà que l’autorité de l’État est jetée à terre dans la région d’Itsandra, en Grande-Comore, de la plus violente des façons.

En effet, ce vendredi 2 février 2018, quelque 150 personnes de Dzahani II, Bahani, Wela et Sima, dans la région d’Itsandra, ont été arrêtées suite à un affrontement entre la population de la région d’Itsandra et l’Armée. L’Armée a fait usage de ses armes, en tirant à balles réelles, et les coups de feu ont été entendus dans toute la région. On ne peut plus compter le nombre de blessés, dont le pronostic vital est engagé dans le cas de certains.

Les 150 détenus font l’objet de tortures, brimades et autres traitements humiliants et dégradants. Certains parmi eux ont même été violés par des bidasses, troufions, culots et leurs officiers.

La région d’Itsandra, très excédée par la gestion calamiteuse des ordures en son sein, porte des accusations très graves sur le pouvoir politique en place en général, et en particulier sur le «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga» («Youssoufa-Poisson-séché», du nom de son vrai métier: vendeur de poisson séché) et sur Ramadhani, qui sont tout deux de la région. Kiki n’est pas épargné.

Il était prévu que les dirigeants de l’opposition fassent la grande prière collective de la mi-journée de ce vendredi 2 février 2018 à Dzahani II, le fief du Député Tocha Djohar Abdallah, que les militaires voulaient assassiner il y a quelques jours, mais la plupart de ces acteurs politiques n’ont pas pu s’y rendre puisque la population avait barré les routes par des troncs d’arbres abattus pour la cause, contre la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. La zone Itsandra Yadjou était inaccessible, à moins de passer par les champs de patates et de bananiers.

Dans cette crise, en plus de l’affaire des ordures, du rejet des «Asseyez-vous et taisez-vous!» et du régime politique qui les porte, la jeunesse de la région d’Itsandra, connue pour sa bravoure, pour d’évidentes raisons historiques, renvoie ses saletés à Kiki, ministrillon des Réclamations, Marâtre de Moroni, chef de la répression et gifleur public de journalistes à l’Assemblée de l’Union des Comores. Ces jeunes sont fatigués de se faire régulièrement convoquer par les forces de la répression. Certains parmi eux ont plongé dans la clandestinité. Ils sont fatigués de voir Kiki fermer toutes les radios locales et pourchasser les journalistes, dont le frère Abdallah Agwa.

Cette affaire sociopolitique a été ramenée à sa simple dimension politicienne, dans la mesure où Maître Fahmi Saïd Ibrahim et l’ancien Gouverneur Mouigni Baraka Saïd Soilihi sont de la région. Et maintenant, on va rire pour de bon parce que Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Au secours! Au secours!), également de la région, a appelé un journaliste d’Alfadjr et lui a demandé d’écrire que c’est le Député Tocha Djohar Abdallah (qu’il faut saluer et féliciter au passage, pour son exemplaire travail patriotique) qui est à l’origine des troubles. On va rire parce que c’est Bahassane Blablas, le frère de Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Ouf! Ouf!) qui dirige le journal Alfadjr. Allons bon… En tout cas, bonjour, les fautes de français. C’est déjà ça de pris. On est dans le banditisme «en famille organisée». Mais, le plus beau reste à venir: Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Au feu! Au feu!) a peur d’être accusé par son chef et beauf, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, très malade en ce moment, d’être derrière le feu qui couve dans la région d’Itsandra, sa région d’origine.

Naturellement, cette énième révolte permet à l’opinion publique internationale de bien saisir que les Comoriens ne sont pas en phase avec le régime politique anticonstitutionnel et illégitime qui les opprime et les vole. On y voit aussi le rejet des «Asseyez-vous et taisez-vous!». Ce qui signifie que l’interview bateau du kleptocrate Assoumani Azali Boinaheri sur tel magazine de Paris est un coup d’épée dans l’eau. Selon le journal satirique Le Gris-gris International, lors de sa première kleptocratie (1999-2006), le kleptocrate Assoumani Azali Boinaheri payait 200.000 euros (100 millions de francs comoriens) par an à ce magazine pour lui faire de la publicité. Un bon marketing politique s’appuie toujours sur quelques réussites, mais dans le cas de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, on ne voit rien. Même l’électricité, dont le satrape de Mitsoudjé annonçait «la réussite» du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, a fait pschitt!

Pour cette interview bateau, il avait tout de même fallu quelqu’un pour relire et corriger les innombrables fautes de français, les propos vaseux, oiseux et vaporeux ainsi que les galimatias et autres incohérences du pâtissier militaire de Mitsoudjé, toujours impossibles à déchiffrer en comorien et encore moins en français. Allons, allons…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 3 février 2018.


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