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Azali Assoumani et sa dynastie terrorisent le pays

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Azali Assoumani et sa dynastie terrorisent le pays

Monsieur Fils et Madame épouse, au nom du père et mari

Par ARM

      Cette fois-ci, la situation est bien tenue. Tous les indicateurs nous montrent des Comores placées sous la terreur d’une famille, une famille qui a pris ses marques dynastiques: c’est la famille du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani. Ambari, sa première épouse, Madame Épouse, a perdu la main sur le marché national des appareils de téléphones portables, qui était sa chose lors de la première kleptocratie de Monsieur son Mari, quand aucun téléphone ne fonctionnait aux Comores si ce n’est pas elle-même qui l’avait vendu. À l’époque, on pouvait ramener de l’étranger le plus sophistiqué des téléphones portables, mais tant que ce n’est pas Madame Épouse qui avait vendu l’engin, il ne s’allumait même pas aux Comores.

À cette époque déjà, elle avait prouvé qu’elle avait l’allumette facile, faisant allumer le feu qui allait consumer la Direction générale des Impôts, où trônait l’un de ses jeunes protégés. Ce dernier, entre les mains de la Police après des vols incommensurables et devenus inacceptables par leur indécence, n’appelait qu’un seul numéro, celle de Madame Épouse, Ambari. Cette dernière, avec son talent digne du plus habile des prestidigitateurs avaleurs de feu de Mongolie intérieure, était capable de faire disparaître en quelques secondes des millions de francs comoriens du côté de la Société comorienne des Hydrocarbures (SCH), de Comores Télécom (sa propriété personnelle), de la Direction générale des Impôts, qu’elle a reçue en héritage de son oncle maternel, et du Trésor public, son bien personnel.

À cette époque, sa capacité à décider de tout et à brasser des millions de francs lui avait valu le redoutable et détestable sobriquet de «la Générale». Les années passèrent. Plus exactement, de 2006 à 2016, quelque 10 ans passèrent. On la croyait assagie sous les douleurs d’une sciatique vengeresse par laquelle s’expriment toutes les malédictions lancées sur elle par des milliers de Comoriens chaque jour et qui l’empêche de jouir vraiment dans la joie des milliards de francs accumulés. Que nenni! Que nenni! Elle est plus venimeuse, vénéneuse, vindicative et cupide qu’entre 1999 et 2006, lors de la première kleptocratie dynastique.

En 2016, d’aucuns avaient eu la faiblesse de la croire hors-jeu, et ont été réveillés par l’incendie qui a ravagé le Trésor public, dont la partie sensible est partie en fumée, réduisant en cendres illisibles des secrets qui fâchent. Allons bon! Toujours les allumettes faciles. Elle n’a pas perdu la main. Et quand on invoque le sujet, elle engage un cabinet d’avocats pour faire taire les gens. Avec l’argent des Comoriens, elle peut engager 36 avocats et 36 cabinets d’avocats que cela ne changera rien aux dénonciations visant ses méthodes malheureuses et prédatrices. On attend le jour du procès pour étaler au grand jour certaines relations qui la révulsent aujourd’hui, et quand cela sera arrivé, elle sera seule responsable et s’en mordra les doigts à vie. En tout cas, qu’elle sache qu’elle n’est pas en état de faire peur à qui que ça soit, et le moment venu, elle comprendra pourquoi. Ses relations avec les deux «M» l’attendent.

Et s’il n’y avait qu’elle! Oui, s’il n’y avait qu’elle. En effet, la dynastie comporte un autre malfaiteur en la personne d’Idaroussi Hamadi, voleur parmi les voleurs, neveu du «saigneur» Azali Assoumani, et surnommé «Tonton-m’a-dit». Il a fait ses premières armes en matière de vol sur le dos de l’État lors de la première kleptocratie de son tonton. Il avait volé argent et matériel au ministère de la Production. Arrivé au pouvoir en 2006, Ahmed Sambi le fit jeter dans un cachot sombre, malodorant et mal éclairé de la prison de Moroni, où il végéta quelques jours. Quelques jours seulement, parce que son pote Bellou le fit tirer de ce mauvais pas, en faisant le plus honteux des faux témoignages. Monsieur Neveu l’a fait nommer Directeur du Cabinet de Tonton en charge de la Défense, alors qu’il n’a aucune compétence en la matière.

Lui-même «Tonton-m’a-dit», formé dans le filtrage des moustiques dans les eaux sales des rivières et forêts, est nommé secrétaire général du gouvernement, un travail très délicat réservé aux bons juristes et non aux chasseurs de moustiques. Du haut de son poste, il insulte les ministres, les diplomates étrangers et les fonctionnaires internationaux. Il bloque le travail du gouvernement et donne des leçons au monde entier. Il se croit descendu directement du ciel. Il s’est beaucoup enrichi sur le dossier des groupes électrogènes d’occasion fourgués à prix d’or aux Comores, à la suite de rétro-commissions à faire pâlir de jalousie et d’envie les plus dégueulasses des scandales politico-financiers ayant défrayé la chronique. Vive la famille royale des Comores!

Kamaldine Soeuf, le cousin du dictateur, nommé Directeur général des Douanes, est entré dans le circuit de la plus horrible des manières, en faisant tout pour accumuler des milliards de francs dans les plus brefs délais. Il y arrive avec un «talent» qu’il pourrait breveter pour la mafia: il fait dédouaner les conteneurs à domicile, où il dépêche ses proches pour aller récupérer «son» argent, qui évite les circuits officiels. Félicitations, Monsieur Cousin…

Et voilà que Loukman, Monsieur Fils, le fils du putschiste Azali Assoumani et Ambari, entre dans la danse. C’est un militaire. Comme Papa, il ne sait s’exprimer que par la brutalité et la violence. Il fait de la violence et de la brutalité une marque de fabrique et s’en enorgueillit. Félicitations. On ne peut pas exiger plus de lui. C’est le seul motif de fierté qu’il a. Il a prouvé sa brutalité ce vendredi 16 juin 2017 à la Grande Mosquée de Moroni, où il a empêché des prières pour la réconciliation entre l’Arabie Saoudite et le Qatar. Quelle piété!

Malgré son incompétence notoire et sa médiocrité professionnelle, il est nommé Commandant de l’escadron de Mdé, près de Moroni, en plus d’être le Président de la Cour martiale (sur décision de Papa), pour empêcher Papa d’y passer. Selon Saïd Ali Kemal, la fuite peu glorieuse en slip pour aller se cacher sous une table de l’Ambassade de France le 28 septembre 1995, alors que les mercenaires détrônaient le Président Saïd Mohamed Djohar, devait valoir à son auteur, à l’époque chef d’État-major de l’Armée comorienne… la Cour martiale. Donc, au nom du Père, le Fils est là pour empêcher Papa d’être pendu haut et court.

Et il y a le beau-frère Djaanfar Saïd Ahmed Hassani (ouf! Au secours!), issu de l’autre branche de la polygame du «saigneur». Après avoir engrangé des millions de francs comoriens au titre de rétro-commissions sur le dossier pourri des groupes électrogènes pourris et d’occasion, le voilà empochant 1 million d’euros (500 millions de francs comoriens) sur le dossier de la maudite «citoyenneté économique», exactement la même somme que celle venant d’Arabie Saoudite et engrangée par son beauf en juillet 2016 pour l’organisation du pèlerinage des Comoriens. Charmante mentalité. Bravo à cette famille très riche.

Par pitié, laissons de côté le Commissaire général au Plan, qui ne connaît rien à rien en matière de planification économique, lui qui a été formé, semble-t-il, en Sciences de l’Éducation avant le coup de piston.

Le dictateur lui-même n’a pas à baisser ses yeux face à sa dynastie, question vol d’argent public. Il fait ce qu’il y a de pire. Malheureusement, les Comoriens ne veulent toujours pas comprendre que le pire des services qu’il leur a rendu a été la formation militaire de son rejeton Loukman, la menace mortelle de demain. Cette menace, il faudra la gérer dès aujourd’hui. Oui, Loukman, Monsieur Fils, est le poison de demain pour les Comores. Ce garçon représente un grave danger pour tout un pays. Attendez, et vous verrez… En tout cas, vous êtes avertis. Aujourd’hui, ce sont Papa et Maman qui vous empoisonnent la vie. Demain, c’est Monsieur Fils qui va vous la pourrir. Au nom du père. Et de la mère…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 17 juin 2017.


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