Collectif Anjouan 2029: Trop de rêves chimériques et utopiques pour une mascarade
Assoumani Azali Boinaheri ne va jamais organiser une élection démocratique en 2029
Par ARM
Pathétique! Pour analyser la confiance folle que certains Comoriens placent en Assoumani Azali Boinaheri, tyran sans classe, ni élégance comportementale, pour organiser une élection démocratique, il faudra recourir non pas à la Science politique, mais à la psychiatrie et à la psychanalyse. En effet, à chaque annonce d’une «élection», des Comoriens censés être sains de corps et d’esprit, sachant qu’il n’y aura pas de scrutin au sens civilisé, font confiance à un dictateur qui ne se soucie même pas de sauver les apparences, en reconnaissant l’élection de quelques opposants, pour organiser des «élections» qu’ils savent fraudées d’avance. Certains vont jusqu’à vendre leurs terrains pour obtenir la caution devant leur permettre d’être candidats à une tentative «d’élection» qu’ils savent impossible d’avoir comme fil conducteur le Droit et la démocratie, dans la transparence, et pour issue, des résultats incontestables.
Ahmed Abdallah Abderemane, accusé jadis par François Mitterrand, sa victime lors du scrutin présidentiel français de 1974, de «contrôler les urnes et ce qu’il y a dedans», acceptait l’élection de quelques opposants. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri en est incapable.
Depuis le jeudi 26 mai 2016, date du retour du dictateur Assoumani Azali Boinaheri à Bête-Salam, des mascarades électorales ont été organisées. Aucun opposant n’a été élu, puisqu’il n’y a jamais eu d’élection. Dès lors, les faiseurs de réunions soporifiques et inutiles de salon regroupés artificiellement autour du prétendu Collectif Anjouan 2029 doivent méditer ce mot du Président François Mitterrand: «Un dictateur n’a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi».
De ce fait, l’agitation absolument inutile, stérile et improductive du prétendu Collectif Anjouan 2029 pour la tenue d’une vraie élection devant permettre la prestation, le 26 mai 2029, d’un Président ou d’une Présidente originaire de cette île fait pitié. Si le prétendu Collectif Anjouan 2029 est sincère et sérieux, sa mission doit se limiter à un seul objectif: un soulèvement populaire d’envergure et sans concession à Anjouan pour exiger et obtenir la sécurisation des élections par un organisme non africain, comme la Communauté Sant’Egidio ou la Fondation Carter, sans Noirs d’Afrique, ni Arabes d’Arabie. Depuis 2002, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a démontré qu’il n’a aucune intention d’organiser une élection honnête. Celle de 2006 avait été une réussite parce que, la communauté internationale, s’appuyant sur l’Union africaine, l’avait empêché de frauder en faveur d’Ibrahim Halidi Abderemane, son candidat… qu’il sabotait en sous-main: il voulait rester le chef de son parti.
En tout état de cause, la démarche naïve suivie par le prétendu Collectif Anjouan 2029 est un échec annoncé. Aucun Anjouanais ne s’est mobilisé en 2021 pour réclamer la tenue de l’élection devant permettre son île de désigner celui ou celle qui devait diriger les Comores de 2021 à 2026, comme l’avaient magistralement fait les Mohéliens en 2010. Pour 2029, les Anjouanais se mobilisent mais pour s’apprêter à assister, passifs, à la désignation d’un des leurs par le tyran Assoumani Azali Boinaheri, désireux de ne laisser à Bête-Salam que «Le Nouveau Relai qui rassure», le petit politicard baveux, gommeux, obséquieux et aux oreilles décollées qui le laissera tranquille pour ses nombreux crimes de sang. Il n’est pas dit qu’en 2029, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri quittera le pouvoir. Mais, s’il le fait, c’est lui-même et sa famille, seuls, qui vont «élire» leur futur dictateur des Comores.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 22 octobre 2025.
