Usurpé et vendu, le M17 est entré en guerre contre Mohéli
Les caciques corrompus l’ont vendu à Saïd Abasse Dahalani
Par ARM
Depuis la disparition de l’Association des Stagiaires et Étudiants des Comores (ASÉC) et du Front démocratique (FD), à la fin de la décennie 1980, un seul Mohélien fait de la politique en France pour les Comores: Saïd Antoissi Ben Bereda, le Président de l’Association pour le Développement de Fomboni, dont j’ai la fierté et l’honneur d’être membre. Saïd Antoissi Ben Bereda nous mobilise, nous parle des projets du moment pour Mohéli en général et pour Fomboni en particulier. Il affronte les problèmes des Comores et les malheurs et deuils particuliers de Mohéli. Il paie de sa personne et de sa poche son activité, et n’attend rien de personne à titre individuel. Tous les opposants comoriens en France le connaissent. Sous cette dictature du tyran Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», il représente Mohéli au sein de l’opposition, via le M17. Or, ses propres frères de Fomboni, achetés par Saïd Abasse Dahalani, des gens qui n’ont posé aucun acte positif pour Mohéli, à qui Mohéli ne doit rien, s’acharnent contre lui. Ils l’ont destitué une première fois, en 2022, et une seconde fois en mars 2023. Ils l’ont remplacé par le Docteur Abdoulhakim Ben Saïd Allaoui, très lié à Saïd Abasse Dahalani, sur ordre de Saïd Abasse Dahalani.
Le M17 est désormais dans les bas-fonds du déshonneur et du discrédit, ne cherchant que des petites sommes d’argent et des billets d’avion entre les trois îles. Or, les problèmes de Mohéli ne sont pas à Anjouan et en Grande-Comore, mais à Mohéli, surtout dans la nécessité d’arrêter les occupations illégales, sauvages et criminelles des terres par des Anjouanais de plus en plus nombreux et envahissants. Le M17 est tellement corrompu, sali, avili, discrédité et décrédibilisé que les vrais politiciens mohéliens souhaitent que ses chefs actuels soient tous destitués et renvoyés chez eux. Ils ne travaillent pas pour Mohéli, mais contre Mohéli, pour les miettes que jette sur eux leur divinité Saïd Abasse Dahalani, qui voit en eux des esclaves. Ce sont ses esclaves, et ces esclaves ont fait des Mohéliens leurs esclaves.
Mohibaca Baco, ancien Gouverneur de l’île et ancien ministre, ne veut pas qu’on parle des mendiants du M17 en sa présence. Elamine Ali Mbaraka dit Abdoulkhaïr, ancien Maire de Fomboni, le politicien comorien le plus jeté en prison pour des raisons politiques, refuse de parler politique avec ces traîtres notoires. Chaabane Bacar Soilihi s’est éloigné de ce truc de traîtres. Les caciques les plus dénoncés par les Mohéliens sont Mohamed Larif Oucacha, Aboubacar Ben Saïd Allaoui et le Docteur Abdoulhakim Ben Saïd Allaoui, tous accusés d’être hostiles au retour à la Constitution et à la présidence tournante originelle et pure. D’ailleurs, lors de la réunion du 12 mars 2023 autour du Vice-président Mohamed Ali Soilihi et de l’ancien ministre Chaher Ben Saïd Massounde, le Docteur Abdoulhakim Ben Saïd Allaoui, le Mohélien de Saïd Abasse Dahalani en France, avait brillé par son absence, et le Tout-Mohéli en a conclu que c’est sa façon de manifester son hostilité et celui de son chef au retour à la Constitution et à présidence tournante non confisquée par une seule île.
Dans un message envoyé le lundi 13 mars 2023 aux Mohéliens aimant leur île, Saïd Antoissi Ben Berada ne fait pas dans la dentelle: «Bonsoir chers compatriotes. À titre d’information, le COMRED France (Saïd Abasse et Abdoulhakim) est en train de faire chanter le M17 à Mohéli: il a promis d’envoyer de l’argent à Mutsamudu pour partager entre les membres de l’opposition qui se réclament du COMRED et non du M17. Les membres du M17 ont refusé d’aller à Mutsamudu réceptionner cet argent, le seul qui a été est Abacar Allaoui et il est retourné bredouille car la condition pour le toucher est de ne pas faire partie du M17; Saïd Abasse est résolument décidé à dissoudre le Mouvement symbolique M17, et moi avec les 2/3 des membres du M17 sommes décidés à leur faire FRONT par tous les moyens; je sens que je vais à l’affrontement politique contre le Docteur Abdoulhakim et son chef Saïd Abasse: je vous demande solennellement à m’aider à sauver notre Mouvement symbolique M17 par tous les moyens pour combattre ces traîtres (Saïd Antoissi)».
Selon les indiscrétions en provenance de Mférédjini, haut lieu des intrigues politiques et sociales à Fomboni, Aboubacar Ben Saïd Allaoui n’a pas du tout aimé les graves accusations, absolument fondées, de Saïd Antoissi Ben Barada. Aboubacar Ben Saïd Allaoui se trompe lourdement: Saïd Antoissi Ben Barada ne s’attaque pas à tout le M17, mais à ses dirigeants corrompus et tombés dans le discrédit et le déshonneur. Personne ne discrédite des gens qui se discréditent eux-mêmes et qui, pour le Tout-Mohéli, sont l’incarnation du déshonneur.
Je fais partie des Mohéliens refusant tout contact avec le Mouvement de traîtres qu’est devenu le M17. Je ne me reconnais pas dans cette Direction du M17, devenue un nid de traîtres obsédés par des billets d’avion vers Anjouan et la Grande-Comore et de l’argent se résumant à des miettes. Dans cette guerre que déshonneur livre à l’honneur, Saïd Antoissi Ben Berada incarne et défend l’honneur de Mohéli. Nous sommes nombreux à le soutenir. Il a notre soutien. Il a mon soutien total et entier. Nous devons nous unir et demander à ceux qui ont fait du M de M17 l’initiale du Misérabilisme, de la Mendicité, de la Médiocrité et de la Méchanceté de ne pas engager le nom de notre île dans des magouilles humiliantes et déshonorantes, et qu’il est temps pour eux pour ne pas parler au nom de Mohéli parce que Mohéli refuse d’être rabaissée au niveau plus bas que terre où ils sont en train de la ramener.
Il faut rappeler que chaque fois que les Mohéliens se mobilisent pour leur île, des faux Mohéliens sabotent la dynamique. Quand, lors du plébiscite de 1977, Mohéli a voté à 96% (malgré les bourrages des urnes par la clique d’Ali Soilihi) pour le renvoi du dictateur Ali Soilihi, des Mohéliens avaient approuvé la décision de déporter en Grande-Comore des dizaines de Mohéliens, dont des gamins de 15-16 ans, innocents, jamais jugés, qui n’avaient été libérés que par le coup d’État du 13 mai 1978. Quand, en 1985, le Président Ahmed Abdallah Abderemane avait fait enlever de Mohéli par ses mercenaires le matériel chirurgical offert par le Koweït, c’étaient les femmes de Fomboni qui avaient opposé une résistance à la dictature, avant que l’avion transportant les mercenaires n’atterrisse une seconde fois à Mohéli en pleine nuit pour la commission du forfait. Aucun homme n’avait soutenu ces femmes formidables et héroïques. Quand, en 1988, des cadres mohéliens avaient publié une lettre ouverte à Ahmed Abdallah Abderemane pour défendre les droits légitimes de Mohéli, des Mohéliens s’étaient acharnés contre ces Mohéliens. Quand, en 1992, les Mohéliens défendaient les droits légitimes de Mohéli, les ministres mohéliens et leurs complices à Mohéli avaient trahi «leur» île. Quand, en 2010, les Mohéliens demandaient l’application de la Constitution pour qu’une élection présidentielle soit organisée afin de doter le pays d’un Président originaire de Mohéli, aucun Mohélien lié au pouvoir n’avait défendu les droits de son île, bien au contraire.
En d’autres termes, Mohéli n’est «mieux» trahie que par les «siens». L’infatigable militante Andhoimati Mikidadi, Ma Faïz, ancienne Maire de Fomboni, égrène le nom de ces traîtres, et ceux-ci ont un trait commun: personne ne connaît leurs oncles et leurs tantes.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 17 mars 2023.
