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Famille royale de Mitsoudjé: comptes d’apothicaire

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Famille royale de Mitsoudjé: comptes d’apothicaire

Le Sultan Tibé intronise Saïd Ali Chayhane au Bambao

Par ARM

      Le propre d’une famille royale réside dans sa propension et son obsession aux intrigues. La famille sultanesque du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, Sultan Tibé installé sur le trône à 7 têtes de moineaux, faute d’aigles, du Hambou, n’y échappe pas. Sur les photos, les membres de la famille sultanesque affichent ensemble un sourire qui va d’une oreille à une autre. Le Sultan Tibé Azali Assoumani, le plus grand guitariste comorien de tous les temps, a compris qu’il n’était pas en odeur de sainteté dans le Hambou, région de son père, où il est traité d’«étranger», puisque sa maman vient du Bambao. Même si le soliste de Bête-Salam a multiplié les nominations polémiques et controversées dans «son» village de Mitsoudjé, rien n’y fait. Du reste, en 2016, même si on avait dit qu’il n’avait été classé premier dans le Hambou que dans «son» village de Mitsoudjé et à Salimani-Hambou, il lui avait tout de même fallu faire voter à Mitsoudjé 180 morts et Comoriens vivant à l’étranger.

Aujourd’hui, alors qu’il organise les assises de la Grande-Comore sur le prétendu bilan de l’indépendance et pour la suppression de la présidence tournante afin d’éloigner les Anjouanais et les Mohéliens de Bête-Salam, il fait des yeux de merlan frit au Bambao. Dans un grand élan de sincérité républicaine, le frère Hadji Anouar l’accuse publiquement de «rouler le Bambao dans la farine». Cette accusation est entièrement fondée. Il faudra juste y ajouter qu’aujourd’hui, le Sultan Tibé Azali Assoumani, dans sa stratégie de boulanger, alors qu’il a eu au Maroc une formation de pâtissier, veut faire de Saïd Ali Saïd Chayhane, son gigolo préféré, le Sultan du Bambao. Il a déjà entrepris des démarches pour l’intronisation de son gigolo-baby sitter.

Il n’a même pas cherché à sonder le terrain pour savoir à quel point son gigolo est méprisé dans le Bambao, pour son manque de dignité et de personnalité. D’ailleurs, les réunions en vue de contrecarrer l’intronisation du Sultan Saïd Ali Saïd Chayhane ont commencé, et risquent de tourner au drame, vaudeville et café de commerce, dans un Bambao où les grands notables ont un sens de l’honneur très poussé, au point de ne pas le marchander pour des petites histoires de gigolos en mal de reconnaissance.

Pendant que le soliste de Bête-Salam, qui veut devenir Président à vie, ad vitam æternam, à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive, procède à ses comptes d’apothicaire, sa case brûle. Il a dû gérer les demandes de réembauche de cet ancien ministre qui voulait que son gendre Mohamed Elamine Soeuf soit nommé de nouveau «ministre de la Diplomatie», alors qu’il avait trahi en 2013-2014, en choisissant le camp de Houmed Msaïdié Mdahoma contre celui de son frère joueur de cartes et dominos à Bête-Salam.

Au même moment, le beau-frère Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (Au secours!), qui ronchonne depuis que le Plan lui a été retiré, cherche à exister et à voler de ses propres ailes. Ses sourires sur les photos avec la rivale et Sultane Tibé Ambari ne sont que comédie et facéties (Photo). Il ne peut pas faire de la politique à long terme uniquement avec ses maquereaux et ceux de son frère Bahassane Blablas, même en spoliant la mémoire du Prince Saïd Ibrahim («un fin lettré», selon le mot absolument juste de Sultan Chouzour, dans son Pouvoir de l’honneur, dont la beauté du texte m’a poussé à en acheter deux exemplaires de ce livre magnifique), et en ne trouvant que le nom de Parti Blanc sans savoir qu’un singe restera un singe et qu’un long séjour dans l’eau ne fait jamais d’un tronc d’arbre un caïman.

En fait, Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (ouf!) se croit tellement arrivé qu’il veut donc avoir son Parti Blanc comme nègre, oubliant qu’en 2021, il ne sera qu’un simple tripoteur au Tribunal de Moroni, où ses méfaits auraient dû l’envoyer devant un Conseil de discipline pour un renvoi en bonne et due forme pour non-respect de la déontologie des magistrats. Il conteste la suprématie de la CRC, dont même les membres les zélés ont compris qu’ils se mobilisaient pour le règne de la famille sultanesque de Mitsoudjé et non pour un parti politique.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 25 juillet 2017.


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