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De relations diplomatiques entre les Comores et Israël?

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De relations diplomatiques entre les Comores et Israël?

Youssoufa Idjihadi et Fakri Mradabi: 5.000 euros par mois

Par ARM

       C’est de notoriété publique: les Comores sont une colonie vassalisée par les dictatures moyenâgeuses et poussiéreuses du Moyen-Orient. Ces dictatures caporalisent les Comores, moyennant des miettes, des humiliations, et des armes à la dictature de Mitsoudjé pour qu’elle continue à opprimer et réprimer les Comoriens. Pendant que ces horreurs se produisent, le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri continue de s’enrichir sur le dos de la «citoyenneté économique», tout en tuant à petit feu l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, sans apporter la preuve de sa corruption sur ce dossier. Le chien enragé de Mitsoudjé est toujours incapable de dire où est la tonne de billets de 100 dollars qu’il accuse Ahmed Abdallah Mohamed Sambi d’avoir détournée au nez et à la barbe des Comoriens.

Il y a quelques semaines, un vol spécial venu des Émirats Arabes Unis est reparti avec 4.440 passeports des Comores vers ce pays du Moyen-Orient. En ce moment même, une production de 40.000 passeports comoriens pour les apatrides du Moyen-Orient est en cours.

Pis, des accords de Défense sont conclus entre les Comores et les Émirats Arabes Unis. Deux protocoles d’accords viennent d’être signés à l’Assemblée et au ministère des Affaires étrangères. Pour rappel, alors Président, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, avait beaucoup fait pour renforcer, dans la transparence et dans l’intérêt commun, la coopération entre les Comores et les Émirats Arabes Unis, depuis 2008. Les Comores étaient au 5ème rang des pays achetant de l’or aux Émirats Arabes Unis, et 60% des importations comoriennes venaient de Dubaï. Le dossier de la «citoyenneté économique» faisait partie du programme.

Ici, la politisation du dossier est devenue un poison. La grande partie de l’argent de la «citoyenneté économique» n’est jamais reçue par les Comores. Atossa Araxia Abrahamian, auteure de l’enquête internationale la plus crédible sur le dossier, ne dit pas autre chose quand elle affirme, après des investigations les plus honnêtes et les plus sérieuses: Ahmed Abdallah Mohamed «Sambi avait peut-être l’aide de Dieu, mais ce dont il avait réellement besoin, c’était quelqu’un qui lui explique les clauses du contrat qu’il n’avait pas lu attentivement. L’ayatollah semblait croire que l’argent atterrirait dans les coffres du gouvernement en un seul bloc; il ne s’était pas rendu compte qu’en vertu de l’entente initiale, les fonds devaient d’abord transiter par les comptes de Kiwan, et ce, en plusieurs versements sporadiques»: Atossa Araxia Abrahamian: Citoyennetés à vendre. Enquête sur le marché mondial des passeports, Lux Éditeur, Collection «Futur proche», Montréal, 2016, pp. 143-144.

Mais, depuis quand, est-il question de Droit et de vérité sur ce dossier? L’essentiel n’est-il pas de tuer à petit feu Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, après l’avoir isolé de l’humanité sans l’avoir présenté à un juge, sans reconnaissance de sa culpabilité par un juge, sans sa condamnation par un juge? Même les criminels les plus coupables ont plus de droits que lui.

Le dictateur fou Assoumani Azali Boinaheri, qui vit aujourd’hui notamment de la «citoyenneté économique», en avait été un des principaux détracteurs. Sa haine envers Ahmed Abdallah Mohamed Sambi correspond parfaitement à son inculture et à son absence de statut social. Il avait promis une évacuation sanitaire de l’ex-Président. Il a renié sa propre parole.

Aujourd’hui, ses maîtres du Moyen-Orient l’obligent à reconnaître Israël et à établir des relations diplomatiques avec lui. Un bureau de renseignement est même installé dans la maison du «Colonel» Youssoufa Idjihadi, dit «Youssoufa Mfamanga» («Youssoufa Poisson séché»), l’ancien vendeur au marché de poisson séché, actuellement, chef d’État-major de l’Armée nationale du Développement (AND). La chose est lucrative: elle rapporte chaque mois 5.000 euros à Youssoufa Idjihadi, et la même somme à Fakri Mradabi, le prétendu chef des prétendus services secrets comoriens. Comme on dit joyeusement à Mohéli, «de ces va-et-vient, naîtra un enfant».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 11 février 2021.


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