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Le vendredi 6 septembre, Assoumani Azali vociférait, grognait et menaçait

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Le vendredi 6 septembre, Assoumani Azali vociférait, grognait et menaçait

Le vendredi 13 septembre, le dictateur reçut un couteau sur la tête et se cache

Par ARM

       Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et sa famille considèrent que le monde leur appartient, ignorant et méprisant Dieu. Justement, Dieu vient de leur faire comprendre qu’ils ont tort. En effet, le vendredi 6 septembre 2024, le dictateur de Mitsoudjé avait transformé la mosquée de Hahaya en tribune politicienne pour laisser exploser, une fois de plus, son mépris envers les Comoriens. Il avait grogné, vociféré et menacé: «On dit que l’État n’a pas peur du diable. Alors, je vous dis que personne ne m’empêchera d’aller quelque part. Et, je vous dis de faire attention pour que vous ne subissiez pas de lourdes pertes. Deuxièmement, du fait de l’éducation que j’ai reçue, je n’accepte jamais d’être effrayé». Une semaine après ce discours malheureux, soit exactement, le vendredi 13 septembre 2024, il recevait sur la tête le coup de couteau qu’on connaît. Je ne suis pas de ceux qui font de belles phrases pour condamner la violence faite à cet assassin et voleur: «Qui vit par l’épée périra par l’épée». Il tue les autres? Que quelqu’un d’autre le tue, et le monde se portera mieux. J’assume mon propos. J’assumerai mon propos même devant le juge si on m’accuse d’incitation à la violence.

       En tout état de cause, le discours du dictateur fou de Mitsoudjé nous rappelle trois choses très édifiantes.

       1.- En 1975, Ahmed Abdallah Abderemane avait dit que «l’État n’a pas peur du diable». Quelques heures plus tard, le 3 août 1975, Ali Soilihi l’a renversé.

       2.- Le 28 septembre 1995, alors que Robert «Bob» Denard et ses mercenaires étaient en train de renverser Saïd Mohamed Djohar dit Papadjo, «Pionnier émérite de la gendrocratie» (Le Canard enchaîné), Assoumani Azali Boinaheri, alors chef d’État-major de l’Armée comorienne, s’était caché en slip sous une table et dans les toilettes de l’Ambassade de France à Moroni, malgré «l’éducation qu’il a reçue» pour ne pas être «effrayé».

       3.- Le 2 décembre 2018, avant de tomber comme une masse devant une foule médusée et enchantée, au sein de la prétendue Université des Comores, haut lieu universel des Notes sexuellement transmissibles et de la médiocrité institutionnalisée, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri était en train de comparer les Comoriens à des chiens qui aboient dans le désert. Il disait: «Le chien aboie, la caravane passe» (Proverbe arabe).

       Malgré tous ces signes, qui auraient dû l’inciter à la modestie et à l’humilité, il s’enferme dans le mépris, qui est le prélude à sa chute et à celle de sa famille. Cette famille de voleurs de poules et son chef sont en train de payer très cher tout le mal qu’ils font au quotidien contre les Comoriens. Très brutale sera la chute, très dure sera la chute…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 19 septembre 2024.


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