Mahmoud Salim Hafi, professeur et interprète des malheurs de son chef
Ses savantes et doctes explications quand il arrive malheur à son dictateur
Par ARM
Ce notable de Mutsamudu rencontré lors de la traversée par la barge n’aime pas beaucoup Mahmoud Salim Hafi dit «Vagal» et le fait savoir à votre site préféré: «Mahmoud Salim Hafi revient de loin. Il a vécu des années sans extrait de naissance. Il n’en avait pas. Il ne pouvait en avoir. Et pour cause! De cette triste période, il a gardé une amertume transformée en haine envers l’humanité entière. C’est pour cela qu’il n’aime personne, en dehors de son Boicho chéri. Et, il fait tout pour oublier qu’il était un misérable petit vendeur de beignets au marché de Mutsamudu. Boicho l’a tiré de tous ces malheurs par leur mariage célébré avec faste par le tout-Mutsamudu. C’est pour cela qu’il voue une vénération divine au sieur Boicho, à ce cher Boicho.
Le petit a fait du chemin depuis. N’est-ce pas lui qui expliquait à l’humanité que le dictateur Assoumani Azali avait fait un malaise vagal le jour où il était tombé en public, dans l’impossibilité de censurer les images, alors que, auparavant, aucun autre Comorien n’avait entendu parler de cette horrible expression que toi, ARM, allais transformer sarcastiquement en “malaise vaginal”? J’en ris encore. Et voilà que, depuis que le tyranneau Assoumani Azali a reçu un coup de couteau sur la tête, c’est le même Mahmoud Salim Hafi qui vient faire la leçon au peuple, pour expliquer que tout va bien, qu’un coup de couteau sur la tête d’un fou, ce n’est rien, ce n’est pas grave. Autrement dit, chaque fois qu’il arrive publiquement malheur à son tyran, c’est lui qui monte au créneau pour un cours magistral en malheurs et deuils. C’est à croire qu’il souhaite les pires malheurs à son tyranneau pour qu’il puisse les commenter après. En tout cas, il a pris du galon depuis la triste période où il était marchand de beignets à Mutsamudu, sans extrait de naissance».
Ah! Haine? Jalousie? Aigreur? Que nenni! Que nenni! Notre interlocuteur refuse catégoriquement l’étiquette d’accusateur grincheux, coincé, constipé et haineux, et dit juste vouloir «appeler le chat par son nom pour que les vaches soient mieux gardées en cette triste période de pullulement public de rastaquouères, de manants et autres parvenus, exactement comme leur chef». Ouf! Ouf! À l’aide! À l’aide! Au secours! Au secours!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 18 septembre 2024.