Fils Nour El Fatah, «Tu Quoque mi Fili», «Toi aussi, mon fils»
Brutus contre Jules César, Bébé Droro contre Assoumani Azali
Par ARM
Quand le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a vu le couteau s’abattre sur lui, il a tout compris et n’a pensé qu’à deux personnes: d’une part, Jules César recevant 23 coups de couteaux et, d’autre part, son fils adoptif Brutus, qui faisait partie des assassins, couteau à la main. L’Histoire nous apprend que, regardant le fils adoptif droit dans les yeux, Jules César lui avait lancé: «Tu Quoque mi Fili», «Toi aussi, mon fils». Des témoins de la scène de la tentative d’assassinat contre le dictateur Assoumani Azali Boinaheri jurent avoir entendu le tyran proférer ces paroles dans un latin parfait, en pensant bien évidemment à Monsieur Fils, Nour El Fatah, la chair de sa chair, le sang de son sang, qui est très pressé de devenir Satan à la place de Satan. D’ailleurs, son nouveau surnom est «Bébé Droro», Droro étant à Mohéli l’enfant qui, à 5 ans, est incapable de marcher. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri récolte le mal qu’il a semé parce que, à force de répéter à son rejeton, «toi aussi, mon Bébé Droro, tu seras dictateur comme papa», Bébé Droro est très pressé de régner au point de commanditer l’assassinat de Papa et de faire assassiner en prison le bras qui devait lui donner tous les leviers du pouvoir.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 18 septembre 2024.