Maître Fahmi Saïd Ibrahim tait ce qu’il fait en faveur d’Ahmed A. M. Sambi
Saïd Larifou se répand en élucubrations pathétiques sur ce qu’il n’a jamais fait
Par ARM
Étant particulièrement dégoûté par la joie inhumaine, morbide, sadique, indécente et malsaine que tire Saïd Larifou du lâche assassinat du gendarme Ahmed Abdou dit Fanou par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, digne petit-fils de Papy, je toise cet individu. Alors qu’il crânait, pérorait, ergotait et radotait, en s’attribuant le beau rôle sur l’arrivée de la famille du regretté Ahmed Abdou à Mayotte, je descendais de la barge, en provenance de Mamoudzou, quand je l’ai vu à moins de 10 mètres de moi. Je me suis ostensiblement éloigné de lui. Il ne sait pas que je sais comment la famille du martyr Ahmed Abdou a obtenu l’asile à Mayotte. Je sais tout, et je le regarde sans respect car il ment aux gens. Sa contribution dans l’affaire fait à peine 1,26% du dénouement. Je n’en parlerai pas en public. Pour le moment.
Je ne l’ai jamais supporté, même quand, en décembre 2013, à Villejuif, en région parisienne, chez Kamal Abdallah Salim, devant des témoins, il me demandait de devenir membre de son parti politique RIDJA, devenu son surnom, puisque c’est sa chose personnelle, n’obtenant de moi que cette réponse lapidaire: «Je serais membre de ta formation politique le jour où tu arriveras à me prouver ton sérieux et ta crédibilité ainsi que ceux de ton organisation partisane». Comme je n’en suis jamais devenu membre, ceci explique cela.
Saïd Larifou a toujours tiré une joie sadique, malsaine et indécente des malheurs des autres, et ce, pour se poser en protecteur de la veuve et de l’orpheline. Dénué de toute forme de morale, d’éthique, et conviction civique et politique, il a mangé à tous les râteliers, mendié auprès de tous les politiciens: ennemi déclaré du putschiste Assoumani Azali Boinaheri au début des années 2000, quand il voulait le renverser par des caméras de télévision, il deviendra son chaouch en 2016, après la mascarade électorale à «104%» au cours de laquelle il a reçu des quantités d’argent de la part du Vice-président Mohamed Ali Soilihi, à qui la vraie victoire avait été volée au profit du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, qui avait été éliminé dès le premier tour. Saïd Larifou a alors été un des acteurs clés de la désintégration des Comores de 2016 à 2019, le chanteur de «l’émergence à l’horizon 2030», l’organisateur des «Assises “nationalesˮ» de février 2018 ayant détruit toutes les institutions et la Constitution des Comores en 2018. Très corrompu, très sensible à l’argent et au luxe pimpant et clinquant, il s’est considérablement enrichi lors de ses «Assises “nationalesˮ».
«Avocat du Gouvernement comorien» sous la dictature du tyran Assoumani Azali Boinaheri, il avait été également le Lavrenti Beria de la tyrannie de Mitsoudjé, exigeant même la peine de mort contre de jeunes Mohéliens innocents. C’est lui qui a monté des faux dossiers d’une prétendue corruption par un prétendu détournement d’argent public contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, dont il avait été le porteur de valises, finissant par le faire jeter en prison le 19 mai 2018, alors que ce dernier demande encore et toujours que ses accusateurs montrent la tonne de billets de 100 dollars qu’il est supposé avoir détournée, ou le chèque correspondant, ou la traçabilité par virement bancaire.
Dès lors, les Comoriens ne comprennent pas pourquoi, après avoir contribué à briser la vie de cet homme innocent ainsi que celle de sa famille, il verse de tardives larmes de crocodile aujourd’hui sur le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, dont il a été un acteur très remuant de son emmurement inhumain et anticonstitutionnel depuis qu’il a constaté que ce dernier n’était pas riche comme il le croyait et qu’il ne pouvait pas lui donner 2 millions d’euros (1 milliard de francs comoriens) pour éponger ses dettes faramineuses à la Réunion.
Par sa petite haine habituelle, Saïd Larifou, sans citer le nom de Maître Fahmi Saïd Ibrahim, l’accuse ignominieusement de «manipuler» le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi «pour se faire un nom en politique et se refaire une virginité politique». Il l’accuse d’avoir alerté la presse de sa démarche sur la possible libération de l’ancien Président et son possible exil, alors que Maître Fahmi Saïd Ibrahim n’a jamais fait état de la démarche en question. En quoi est-ce que Maître Fahmi Saïd Ibrahim peut, d’un claquement de doigts, faire libérer l’ancien Président? En quoi est-ce qu’il instrumentalise son nom? En quoi est-ce que Maître Fahmi Saïd Ibrahim serait un ami pire que Saïd Larifou lui-même, dont tous les anciens amis l’ont abandonné en rase campagne pour ses incohérences, son double langage, sa duplicité et son manque de convictions civiques et politiques, de dignité et de personnalité?
Replaçons les choses dans leur contexte personnel. Saïd Larifou, a une éducation complètement déconnectée des valeurs et réalités des Comores, loin des Comores, à Mahabibo, Majunga, Madagascar, éducation créole à la Réunion, éducation dans les centres de prosélytisme religieux auprès des Témoins de Jéhovah, ses frères en religion, activisme religieux à l’église de Ségou au Mali. Or, Maître Fahmi Saïd Ibrahim est très éloigné de tout cela, par l’éducation comorienne et donc musulmane qu’il a reçue à Itsandra et Moroni, par les valeurs sociales qui lui ont été enseignées par sa famille.
Saïd Larifou parle de ce qu’il ne fait pas, s’attribue les mérites des autres, pendant que Maître Fahmi Saïd Ibrahim refuse de se répandre sur les médias au sujet de ce qu’il fait dans les chancelleries en faveur du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Contrairement aux allégations tendancieuses, haineuses et ridicules de Saïd Larifou, Maître Fahmi Saïd Ibrahim n’est pas une créature politique du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Il avait déjà été élu Député, dirigeait le Parti de l’Entente des Comores (PEC). Il a commencé son compagnonnage politique avec le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi lors du référendum constitutionnel du 17 mai 2009, dont il avait été le porte-parole officiel. Déjà, lors des élections des Présidents des Îles autonomes en 2007, il avait soutenu Mohamed Abdouloihabi, le candidat du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour l’île de la Grande-Comore, contre… Saïd Larifou. Et, la boucle est bouclée. En d’autres termes, nonobstant l’apport ultérieur des partisans de l’ancien Président en termes de suffrages et de soutien politique et électoral, Maître Fahmi Saïd Ibrahim s’est fait lui-même en politique, en se faisant un prénom qui s’est imposé tout seul, sans contraintes. Or, où a-t-on vu un jour Saïd Larifou être élu ne serait-ce que chef des balayeurs de son quartier à Foumbouni, au sud de la Grande-Comore?
Il faudra juste dire une chose à Saïd Larifou. Même si, par pudeur, Maître Fahmi Saïd Ibrahim ne le dit jamais, ses différents déplacements à l’étranger ont toujours en toile de fond la libération du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Mais, il ne le crie jamais sur les toits des médias. Il plaide. Il négocie en secret. À l’étranger, Maître Fahmi Saïd Ibrahim est reçu dans un cadre diplomatique feutré et discret, en tant qu’ancien chef de la diplomatie des Comores, même s’il n’est plus le titulaire du poste et même s’il n’a plus de mandat officiel pour ce faire. Mais, qu’on ne se trompe pas. Il discute avec des diplomates de haut niveau. Dans ces milieux, on ne parle pas de ce qui se fait. Ce que fait Maître Fahmi Saïd Ibrahim en la matière dans la discrétion m’a poussé à rouvrir mon classeur de l’année universitaire 1991-1992, à la recherche de trois citations figurant dans le cours de Pratique diplomatique:
1.- Joseph Othenin Bernard de Cléron, comte d’Haussonville (1809-1884), historien français: «Un gouvernement qui a de la dignité et du bon sens ne met pas le public dans la confidence de tous les obstacles cachés qu’il rencontre, de tous les mauvais vouloirs qu’il est obligé de surmonter, de tous les coups détournés qu’il doit parer. Il ne se vante pas non plus de tous les avantages qu’il remporte dans tous ses démêlés avec les gouvernements étrangers. Il sait qu’à crier bien haut les mérites sur les toits, à enregistrer bruyamment les bulletins de ses victoires, il risquerait de ne plus triompher longtemps. De tels éclats effarouchent ceux avec lesquels il faut continuer à traiter et les mettent sur leurs gardes. La dignité des nations étrangères, grandes ou petites, alliées ou rivales, a droit à des égards infinis. En diplomatie, il n’est ni convenable, ni prudent de blesser jamais; les longs ménagements font seuls les succès durables». Saïd Larifou, chantre du m’as-tu-vu, fait le contraire.
2.- Richard Nixon (1913-1994), ex-Président des États-Unis (1969-1974): «Par sa nature même, la diplomatie, pour avoir une chance de réussir, doit échapper au concert des caméras et des microphones. La diplomatie n’a rien à voir avec les âpres marchandages des bazars d’Orient; c’est au contraire un processus silencieux, souvent subtil, permettant de sentir à quel point précis les divers éléments de la position de votre interlocuteur sont négociables. Il s’agit d’essayer diverses combinaisons d’échange. Les négociateurs doivent avoir la possibilité de proposer des solutions d’essai, d’étudier des contrepropositions et de mettre à l’épreuve les réactions de leurs interlocuteurs. Ils ne peuvent se le permettre si la négociation n’est pas secrète». Saïd Larifou vit du «concert des caméras et des microphones».
3.- Ronald Reagan (1911-2004), ex-Président des États-Unis (1981-1989): «Les actions secrètes ont été une part de l’action des gouvernements depuis aussi longtemps qu’il y a des gouvernements. […]. Je crois au droit d’un pays de pratiquer l’action secrète quand il considère que cela sert mieux ses intérêts». Saïd Larifou a la discrétion d’un camion des sapeurs-pompiers.
Saïd Larifou a choisi le tapage, et ne réussit rien. Maître Fahmi Saïd Ibrahim a choisi une totale discrétion et arrive à attirer l’attention des chancelleries sur la grave injustice que subit le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Personne n’a entendu un jour Saïd Larifou compatir aux malheurs subis par le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, notamment à cause de son acharnement haineux et irresponsable d’Avocat déchu. Alors, pourquoi s’invite-t-il aujourd’hui dans le concert des pleureuses payées pour verser de tardives larmes de crocodiles suite à des malheurs dont il a été une des causes, alors que, malgré toutes les calomnies, Maître Fahmi Saïd Ibrahim a toujours manifesté sa fidélité à l’ancien Président?
À titre rigoureusement personnel, je tiens à dire une chose à Saïd Larifou. J’ai eu de graves divergences politiques avec le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi par le passé. J’ai parlé avec lui au téléphone deux fois en novembre 2017, juste quelques jours avant mon départ de Paris. Très ému et satisfait, il m’avait dit: «Aujourd’hui, tous ceux qui travaillent avec moi sauront que nous avons eu ce beau et riche entretien fraternel». Qui avait organisé l’entretien téléphonique en question, quelques jours avant mon départ de Paris, quelques jours avant l’arrivée de l’ancien Président à Paris? La réponse est: Maître Fahmi Saïd Ibrahim, en présence du Député Tocha Djohar. Autrement dit, Saïd Larifou est resté dans le ramage et dans le mensonge. Saïd Larifou est un fieffé menteur. Il ne fait que mentir. Il ne fait que vivre des malheurs des autres. Finalement, il a le comportement d’un parasite, un parasite social et politique. Il est un parasite, un parasite social et politique.
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Jeudi 12 décembre 2024.