Tel Ali Soilihi, le dictateur Assoumani Azali tue les migrants en mer
Comme par hasard, c’est une Mohélienne qui a été lâchement fusillée
Par ARM
Le lundi 15 avril 2024, votre site préféré a publié l’article intitulé «Comoriens tués par l’Armée d’Ali Soilihi entre Anjouan et Mayotte – Sont-ils des bons morts, des morts légitimes car tués par leur dirigeant?». Quelques heures plus tard, la soldatesque de la dictature de Mitsoudjé tirait à balles réelles sur le dos, oui, sur le dos, d’une femme qui essayait de migrer clandestinement entre Anjouan et Mayotte, par une embarcation de fortune d’Anjouan, appartenant à des Anjouanais, pilotée par des Anjouanais. Aucun passeur anjouanais n’a été touché par ces balles mortelles destinées à cette femme, hospitalisée dans une urgence mortelle. Comme par hasard, cette femme ne vient pas de Tingui Tingui, Fagatogo, Pago Pago, Gagaouzie, Vanuatu, Sangmélima, Takoradi, Tuvalu ou Ségou, mais de… Mohéli. En d’autres termes, alors que chaque jour, des dizaines de Grands-Comoriens et d’Anjouanais fuient clandestinement la misère et la dictature de leur pays vers Mayotte, c’est sur une Mohélienne que la soldatesque de la dictature de Mitsoudjé tire. Cela signifie que la dictature de Mitsoudjé vient de décréter qu’être Mohélien est le plus horrible des crimes de génocide et des crimes contre l’humanité, et est passible de mort par balles réelles tirées sur le dos. Cela ravive la vieille croyance mohélienne sur la guerre des deux N contre les deux M, Ngazidja (Grande-Comore) et Ndzouani (Anjouan) contre Mohéli (Mwali) et Mayotte (Maoré). Comme disent les Mohéliens aux Grands-Comoriens et aux Anjouanais, «Namouri Malidzé», «Achevez-nous». Oui, achevez-nous.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 24 avril 2024.