Ils veulent tuer Fahmi Saïd Ibrahim en embrassant Assoumani Azali
Des opposants de circonstance s’enferment dans la haine autodestructrice
Par ARM
1.- Ali Soilihi (1975-1978) avait-il été Président en exercice de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA)? Non.
2.- Ahmed Abdallah Abderemane (1978-1989) avait-il été Président en exercice de l’OUA? Non.
3.- Saïd Mohamed Djohar (1989-1995) avait-il été Président en exercice de l’OUA? Non.
4.- Mohamed Taki Abdoulkarim (1996-1998) avait-il été Président en exercice de l’OUA? Non.
5.- Tadjidine Ben Saïd Massounde (1998-1999) avait-il été Président en exercice de l’OUA? Non.
6.- Le putschiste et fraudeur d’élections n’ayant jamais lieu Assoumani Azali Boinaheri (1999-2006) avait-il été Président en exercice de l’OUA ou de l’Union africaine (UA)? Non.
7.- Ahmed Abdallah Mohamed Sambi (2006-2011) avait-il été Président en exercice de l’UA? Non.
8.- Ikililou Dhoinine (2011-2016) avait-il été Président en exercice de l’UA? Non.
9.- Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri (depuis le 26 mai 2016) a-t-il été Président en exercice de l’UA? Oui. Oui, il l’a été.
Il a été Président en exercice de l’UA de février 2023 à février 2024. Donc, il est la seule autorité comorienne ayant dirigé l’Organisation panafricaine, même si nous savons que son bilan est entièrement et définitivement inexistant, les quelques rachitiques résultats obtenus ayant été le fruit du travail des autres, de ses prédécesseurs, lui, ayant été un incompétent corrompu et infantile entouré d’incompétents corrompus et infantiles. Donc, le seul fait d’avoir dirigé cette Organisation de dictateurs sanguinaires, corrompus et incompétents est un succès diplomatique, même si on sait que c’est la France qui avait convaincu les autres dictateurs africains de permettre au bambin comorien jouant dans la cour de la garderie de faire joujou avec son titre de Dictateur en chef chez ces tyrans détestables et détestés.
Alors, dans la mesure où le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a réussi là où aucun de ses prédécesseurs comoriens n’avait osé montrer le bout du petit doigt, il a remporté un succès diplomatique, même si nous n’allons pas entrer dans les bas-fonds de la médina de l’Élysée pour décrypter les coulisses, labyrinthes, dédales et arcanes de la démarche diplomatique française, sans qui le dictateur de Mitsoudjé serait resté dans son hameau du Hambou en train de casser et tuer du Comorien.
Cela étant, il faudrait qu’on explique aux masses populaires la raison d’être du nouveau cri de haine lancé par la prétendue «opposition» comorienne contre Maître Fahmi Saïd Ibrahim (qu’on voit sur la photo ci-haut, en mai 2024, aux côtés de Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal – le plus vieux du Maroc, créé en 1934 par Allal Al Fassi, grand-père de Nizar Baraka –, et ministre de l’Équipement et de l’Eau du Maroc) membre très jalousé du Parti Juwa de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, parce qu’il a dit lors d’une interview: «Sur le plan international, Azali a pu se faire élire président de l’Union africaine (UA). C’est sa réussite. La présence confirmée de sept chefs d’État constituerait un succès supplémentaire».
«Constituerait». «Constituerait». «Constituerait».
Maître Fahmi Saïd Ibrahim n’a pas dit «constitue», mais «constituerait». Il a employé du conditionnel présent. C’est du conditionnel présent. Celui-ci a une valeur grammaticale spécifique, bien explicitée dans la merveille des merveilles de la langue française, qui guide encore les pas des amoureux de cette belle langue: «Le conditionnel était anciennement un temps du mode indicatif. Il a gardé dans certains cas la valeur d’un futur. Le conditionnel exprime aussi des faits irréels ou possibles dont la réalisation est soumise à une condition. Le conditionnel peut donc marquer: I.- Un futur du passé». «Le conditionnel a ici la valeur d’un futur qui, s’appuyant sur un passé, est appelé futur du passé». «II.- a) Des faits soumis: à une condition exprimée», «b) Des faits supposés», «c) Des faits désirés, souhaitables», «d) Des faits irréels, imaginaires, fictifs». Donc, «le conditionnel est le mode de la supposition alors que l’indicatif est le mode du réel»: E. Bled et O. Bled: Cours supérieur d’orthographe. Cycle d’observation, Ouvrage couronné par l’Académie française, Classiques Hachette, Paris, 1974, p. 168. Ah! Le Bled, surtout cette belle et irremplaçable édition de 1974!
Or, Maître Fahmi Saïd Ibrahim est clair dans son positionnement politique face à la dictature du tyran Assoumani Azali Boinaheri: «Ses 15 années au pouvoir sont un échec. 90% des jeunes ne reçoivent pas une éducation digne de ce nom. En deux ans, le pouvoir d’achat a diminué de 20%. Les personnes aux moyens financiers limités n’ont pas accès à des soins adéquats. L’administration est quasi inexistante, aucune réforme structurelle d’envergure n’a été menée, et les bases nécessaires au développement du pays n’ont pas été posées».
Faut-il vraiment que des «opposants», dans un réflexe pavlovien, s’acharnent de nouveau sur Maître Fahmi Saïd Ibrahim uniquement parce que, bon Prince, avec élégance, dans un bel esprit sportif, a reconnu que le dictateur de Mitsoudjé est l’auteur d’une «réussite» pour avoir dirigé pendant une année l’Union africaine? Et qui lui a tressé des couronnes pour avoir dit que «ses 15 années au pouvoir sont un échec»? L’inélégance chez les augures de la politique aux Comores, dont les «Comoricains» (ceux qui «savent» ce qu’ils ne savent pas) et les «bons et vrais Comoriens», est tellement malsaine et indécente que ces gens-là sont incapables de reconnaître les succès de l’ennemi ou de l’adversaire. C’est très comorien, et ce n’est pas bien.
En voyant tout ça, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri ricane sur «ses» «opposants», qui l’embrassent, lui baisant les pieds et les mains, tout en s’acharnant sur un vrai patriote. Cela s’appelle «Dawla Ya Haki», «État de Droit», face à «l’émergence à l’horizon 2030». Et si les Comores étaient brusquement devenues le Paradis sur Terre?
J’ai en mémoire l’hystérie haineuse d’enseignants comoriens à Mayotte qui veulent toujours me tuer et jeter mon corps sans vie aux chiens enragés, notamment parce que leur ignorance de la langue française, qu’ils disent pourtant enseigner et dans laquelle ils disent enseigner, ne leur permet pas de savoir que DES est un ARTICLE PARTITIF, exprime donc la partie d’un référent et que, de ce fait, il ne faut pas confondre «Des Comoriens» et «Les Comoriens». «Des Comoriens» sont une partie de «Les Comoriens», et ne sont pas «Tous les Comoriens». Ouf! Ouf! Il faut donner des cours de français aux élèves et à leurs professeurs.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 4 juin 2024.