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Farahate Mahamoud Mradabi vient de rajeunir de 60 à 20 ans

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Farahate Mahamoud Mradabi vient de rajeunir de 60 à 20 ans

Son eau de Jouvence? L’argent du peuple comorien, caché à Dubaï

Par ARM

       Moroni a un nouveau truc: répéter à l’envi que l’Islam recommande: «Parlez du bien de vos morts». De ce fait, même les pires voleurs d’argent public et privé, les pires assassins, les pires fornicateurs, les pires pédophiles, les pires corrompus et corrupteurs, quand ils sont à l’article de la mort, lèvent la tête et posent un regard en larmes de crocodile sur leurs proches et murmurent, dans une tartuferie à faire honte au monstre né de l’accouplement d’une guenon avec un chacal: «N’oubliez pas que l’Islam, notre noble religion, nous oblige à parler du bien de nos morts». Celui qui vole l’argent de la Société comorienne des Hydrocarbures (SCH) et qui alimente sa propre entreprise peut mourir tranquille puisque l’Islam exige des musulmans qu’ils parlent du bien de leurs morts: «Parlez du bien de vos morts». Merci, merci beaucoup, merci infiniment.

       C’est d’une beauté exquise qui fait penser au génocide qui, de 1975 à 1979, avait été à l’origine de l’extermination de 1,2 à 2,8 millions de Cambodgiens, soit 22% de la population du Cambodge, à l’époque «Kampuchéa Démocratique». Des années plus tard, à l’approche de sa mort, ce cher Pol Pot (1925-1998), le génocidaire en chef, avait dit dans un souffle, sans regrets, ni remords: «Nous avons peut-être commis des erreurs». Ça fait rire. «Des erreurs», pour 2,8 millions de morts, assassinés en masses de sang-froid, par pure folie? «Peut-être», puisqu’il n’est même pas certain d’en avoir commis.

       Le génocide du Cambodge ou «Kampuchéa Démocratique» est la plus grande École de Laxisme, Impunité et Absolution de Crimes pour les Comoriens. En effet, pendant que Pol Pot et les siens tuaient 2,8 millions de Cambodgiens en 1975-1979, Môssieur Idriss Mohamed Chanfi – Franco-comorien insultant «les papiers de l’impérialiste» tout en se cachant pour garder cette chère «nationalité», la nationalité française, dont se servent aujourd’hui tous les membres de sa famille, dont certains s’allaitent sur les mamelles et les biberons de la France à Mayotte française – et ses camarades de l’Association des Stagiaires et des Étudiants des Comores (ASÉC) chantaient les louanges du «Kampuchéa Démocratique». La complaisance criminelle des Comoriens envers les pires criminels vient notamment de là.

       C’est ainsi que, «au nom de l’Islam», les Comoriens ont fait un pas de plus dans «la bonne direction» par une petite phrase: «Parlez du bien de vos vivants». Et ça marche très bien. Ça marche tellement bien que Mme Farahate Mahamoud Mradabi, associée de Môssieur Aïcham Itibar pour les bavardages inutiles pompeusement baptisés «Conférences», Directrice d’une entreprise de recyclage de l’argent volé à la Société comorienne des Hydrocarbures, d’autres sommes d’argent volées au peuple comorien, notamment sur le dos de la «citoyenneté économique», au nom du Père, du Frère et du Saint Esprit de Famille, et de recel de fonds publics à Dubaï, vient de passer de 60 à 20 ans. Ceci est d’autant plus vrai que la dictature de Mitsoudjé n’a trouvé personne de mieux pour lancer le prétendu Club des Jeunes Entrepreneurs (CJE) que la même Farahate Mahamoud Mradabi, la femme de 60 ans redevenue une fille de 20 ans. Les Comoriens la félicitent pour ce rajeunissement unique dans l’Histoire de l’humanité.

       Retrouvant ses accents messianiques des grands jours, quand elle renifle les gros sous, l’argent sale auquel elle est très habituée et attachée, Mme Farahate Mahamoud Mradabi n’a pas peur de se gargariser des doux mots de la langue de bois: «Le CJE offrira aux jeunes entrepreneurs une plateforme unique pour acquérir les compétences, le soutien et les ressources nécessaires à la réussite de leurs projets. C’est une opportunité en or pour dynamiser l’écosystème entrepreneurial comorien». Ce que Mme Farahate Mahamoud Mradabi ne dit pas, c’est que «les jeunes entrepreneurs»dont il s’agit sont synonymes de son auguste personne, et «l’opportunité en or» et «la réussite de leurs projets» dont elle parle sont pour elle, pour elle seule. Félicitations, Madame, pour avoir déniché la pierre philosophale et la poudre de perlimpinpin.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 29 mai 2024.


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