Djaé Ahamada Chanfi et le phacochère au boubou blanc et chapelet monstrueux
Les Comoriens, dégoûtés par les faux discours des faux religieux en plein Ramadan
Par ARM
L’indignation et la colère sont nationales, mais c’est à Foumbouni, bastion du «pouvoir de l’honneur», cher à Sultan Chouzour, qu’elles sont exprimées avec le plus de virulence et de violence. Il faut comprendre cette colère et cette indignation des Comoriens. Ces derniers sont dégoûtés de voir de faux théologiens leur tenir de faux discours religieux devant les micros et caméras de la télévision. De fait, le lieu le plus détesté des Comores actuellement est celui désigné sous le nom de «Mosquée de l’Assemblée» (de l’Union des Comores), où les masses populaires voient défiler de vrais croyants certes, mais au milieu de Tartuffes d’une incroyable saleté morale, dans une débauche de discours «religieux» d’une rare hypocrisie sur Dieu, le Prophète Mohamed, les anges, le Paradis, l’enfer, le mois sacré du ramadan… Ouf! Ouf!
Parmi les gens les plus détestés par les Comoriens parce qu’ils qui se dévoient et font de la gesticulation dramatique à «la Mosquée de l’Assemblée», figure un lugubre filou qu’on avait presque oublié depuis qu’il n’est plus ministre de la Justice: l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi dit Mna Djaé, Djaé Le Minus, faussaire international de faux diplômes internationaux, autoproclamé «ancien Professeur des Universités en France», pays où il enseignait le français bourré de fautes dans des collèges difficiles de la banlieue parisienne. Un Grand Notable de Foumbouni crache par terre, roule les yeux dans les orbites, les lève au ciel en geste d’exaspération et de dégoût, avant de lâcher, amer: «Djaé Ahamada Chanfi s’habille comme les vieux retraités maghrébins dans les mosquées de la région parisienne».
Mna Djaé ne va jamais seul à «la Mosquée de l’Assemblée», haut-lieu des «prières d’État». Il y va en compagnie d’autres chenapans qui veulent être vus à la télévision en train «de faire la prière». Les scélérats! Les bandits! L’hypocrisie de ces amateurs de «prières d’État» est une vieille affaire qui nous rappelle le fameux phacochère présenté et moqué sarcastiquement par l’irremplaçable Birago Diop (Sénégal, 1906-1989): «Tel est le roi sans trône. Le roi déchu se fait marabout. Confit en dévotion, il recherche dans la religion sa supériorité perdue. Son gros chapelet, son grand bonnet, son boubou voyant en imposent au commun. Sa splendeur passée, croit-il, ne meurt pas ainsi entièrement, puisque l’on parle encore de lui et qu’on le vénère. Sa dévotion n’est qu’extérieure. Rendez-lui son trône, il oublie ses prières. Un roi ne peut être religieux»: Birago Diop: Les Contes d’Amadou Koumba, Présence africaine, Paris, 1961, p. 163.
Djaé Ahamada Chanfi peut bien faire discrètement, sincèrement et dignement la prière chez lui, à Combani, Oichili, au Nord de la Grande-Comore. Mais, non. Il a décidé qu’il doit être vu à la télévision quand il va faire le cinéma à la mosquée, La Maison de Dieu. Et puis, comme il a été chassé du ministère de la Justice, il croit avoir de l’importance en étant vu à la mosquée, via la télévision.
Le pauvre chéri…
Moroni grouille d’une faune politique de la même espèce que Djaé Ahamada Chanfi, des gens qui, avec la complicité de faux religieux, polluent la religion et s’en servent à des funestes fins personnelles.
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Vendredi 21 mars 2025.