Depuis 2370 jours, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est séquestré inhumainement
Où sont donc les preuves de «troubles à l’ordre public», «corruption» et «haute trahison»?
Par ARM
Depuis 2370 jours, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est privé de liberté, de vie et du statut d’être humain. Il n’a commis qu’un seul «crime»: le vendredi 18 mai 2018, il avait fait la prière de midi à la Mosquée Al Qasm de Moroni, où il avait été acclamé par 10.000 Comoriens en liesse, entonnant l’hymne national. Certains notables de Grande-Comore étaient venus de loin pour le saluer, lui qui avait été à l’étranger depuis novembre 2017 et qui venait juste de rentrer aux Comores.
Ce vendredi 18 mai 2018, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri était dans la même mosquée, et personne n’avait eu un regard pour lui. Piqué au vif, le lendemain, il a fait séquestrer le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour un motif bidon: «Troubles à l’ordre public». C’est Kiki, son ministre de l’Intérieur, qui a accompli la besogne. Aujourd’hui, toute honte bue, il se dit dans l’opposition contre son Dieu, pour qui il a participé très activement à la fraude électorale de 2016 à «104%». Comme cette accusation était trop légère, la dictature de Mitsoudjé l’a accusé de corruption et détournement de fonds. On assista alors à requalification des faits: «Corruption et détournement de fonds publics».
Avant même que la «Commission “d’enquête”» sur «la citoyenneté économique» ne se soit rendue dans les pays arabes du Moyen-Orient où sont trafiqués des passeports comoriens, ses résultats étaient publiés. La dictature de Mitsoudjé s’est ridiculisée par son incapacité à citer un chiffre exact et définitif sur les prétendus fonds publics détournés et à prouver par virement, chèque ou existence d’une tonne de billets de 100 dollars des États-Unis cet introuvable détournement. Elle procéda à une nouvelle requalification des faits inexistants: «Haute trahison». Or, rien n’a été dit au sujet de la puissance étrangère auprès de laquelle le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi aurait commis une «haute trahison», puisque celle-ci n’a jamais eu lieu.
La dictature de Mitsoudjé prétendit organiser un procès, mais devant une juridiction qui n’a aucune existence. Au début de cette mascarade, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi récusa ce Tribunal d’exception inexistant. Cette récusation aurait dû signifier la fin de la mascarade. Que nenni! Que nenni! Le Tribunal d’exception aux ordres et qui n’a aucune d’existence légale a condamné à la prison à mort un innocent. L’innocence signifie l’absence totale de preuves. Il ne s’agit donc pas d’emprisonnement, mais d’un enlèvement, séquestation ou kidnapping. C’est anticonstitutionnel et illégal. Ces pratiques inhumaines ne peuvent se produire que dans un pays sans État. Ce qui est le cas de la dictature de Mitsoudjé.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 13 novembre 2024.