Tel Kiki, Hamada Madi Boléro s’autoproclame Docteur
Se comportant en Droro de luxe, il veut devenir Président
Par ARM
Droro. À Mohéli, tout le monde sait qui il est. Il s’agit de l’enfant en bas âge qui doit être théoriquement en état de marcher sur ses deux pieds, mais rampe (à 4 pattes). Même à 4 ou 5 ans, il aime avoir la bouche aux dents acérées et gourmandes sur le sein de maman, pour téter. Que maman ait ou pas un autre bébé à allaiter, cela ne compte pas pour lui car ce qu’il veut, c’est téter sur le sein de maman et jouer l’enfant gâté auprès de papa. Aujourd’hui, existe un adulte devenu Droro, tout en étant physiquement bien portant: le fugitif international Hamada Madi Boléro. En effet, c’est quand il a fini ses études en Ukraine que le garçon né en 1965 à Boingoma, Mohéli, est devenu Droro. Pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité, on voit un homme ne souffrant d’aucun handicap physique se remettre à marcher à quatre pattes et à demander à papa de lui offrir des tétines. Maman l’aida à marcher de nouveau à quatre pattes, et papa lui offrit ses tétines.
La chose est d’autant plus intéressante qu’à 29 ans passés, il n’a pas eu un papa pour lui donner des tétines à chaque moment, et une maman pour l’aider à quatre pattes, mais deux papas et deux mamans. Au départ, il a eu un papa appelé Mohamed Larif Oucacha, de Djoiezi, Mohéli, qui lui a dit, quand il est revenu de ses études supérieures: «Mon petit Droro, il te faut des tétines. Ouvre la bouche. Encore. Encore. Ah! Voilà, c’est très bien, mon petit Droro». Nous sommes en 1993. Officiellement, le maître des Comores s’appelle à l’époque Saïd Mohamed Djohar. «Officiellement» seulement parce que Papadjo est Président de nom de la fameuse «gendrocratie», mais le Président de Saïd Mohamed Djohar s’appelle Saïd Mohamed Abdallah Mchangama, le gendre en chef de la jouissive, grassement payante et enrichissante «gendrocratie». Avec son esprit de solidarité envers ceux qu’il croit être les siens et qui le poignardent toujours sur le cœur et jamais sur le dos, Mohamed Larif Oucacha, à l’époque Directeur du Cabinet de Saïd Mohamed Djohar chargé de la Défense, et surnommé «Bill Clinton» ou «Billy» pour l’étendue de ses pouvoirs, le présenta au gendre en chef de la «gendrocratie», et celui-ci le prit sous son aile. C’est son deuxième papa à l’âge adulte.
C’est alors que Droro contourna «Billy» et s’imposa directement auprès de Saïd Mohamed Abdallah Mchangama. Mais, comme ses 5 premières «qualités» sont l’ingratitude, il prétend encore aujourd’hui qu’il a séduit dans tous les sens du terme son «gendrocrate» suite à ses analyses juridiques devant lui, alors que même en Gagaouzie, on sait que ses «exégèses juridiques», c’est du gnangnan, du vent, du flan, du néant. En juin 2014, il finira par arracher définitivement le cœur de son mentor Mohamed Larif Oucacha au lendemain du tract historique et chef-d’œuvre éternel de la littérature politique, explosive et subversive «Kala Wa Dala», rédigé au vitriol mélangé à l’acide sulfurique par les neveux et cousins d’Ikililou Dhoinine contre ce dernier, sa belle-famille et ses Mohéliens de «Bête-Salam». Quand il m’annonça, «c’est Oucacha qui est à l’origine de ce tract», je répondis: «Jamais! Oucacha a ses défauts politiques, mais il n’est pas sale sur le plan personnel. Il est très famille, et jamais il n’irait étaler des histoires de famille sur la place publique mondiale». Il le fit humilier et le fit limoger de son poste de Conseiller à «Bête-Salam» en juin 2014, pour se venger de lui car en 2004, il avait dit aux Mohéliens qu’il était Grand-Comorien et non Mohélien.
Droro ne gardera de la reconnaissance qu’au second papa de l’âge adulte: le gendre en chef. Mais, il faut relativiser les choses: il lui voue une sorte de reconnaissance pour dire qu’il ne doit rien à Mohamed Larif Oucacha. Or, saleté dans la saleté, pendant que Saïd Mohamed Abdallah Mchangama faisait un horrible chantage à Saïd Mohamed Djohar, le fugitif international était chargé de surveiller le même Saïd Mohamed Abdallah Mchangama pour le compte de certaines chancelleries qui savaient que le gendre principal par sa puissance voulait carrément détrôner Papadjo et s’asseoir à sa place sur le fauteuil présidentiel à «Bête-Salam». Pour tout salaire, le fugitif international Hamada Madi Boléro fut autorisé à monter son juteux trabendo de visas à Moroni, qui continue jusqu’aujourd’hui, auquel il associa son copain sans scrupules et qui se fera menotter à Moroni, Vouvouni et Hantsindzi pour diverses escroqueries: Saïd Abdallah Sarouma dit Chabouhane, dit Baguiri, dit Gris-gris, dit Coach, dit Lionel Messi, accessoirement «Vice-président» du «concubinocrate» Azali Assoumani.
Voilà pour les deux papas de l’âge adulte de Droro. Et les mamans au sein desquelles il a tété? La première est ma bonne et très chère amie Ambari, la première épouse du «saigneur» Azali Assoumani, qui, dans sa grandeur d’âme et sa magnanimité maternelle, lui a ouvert toutes les portes, sauf celles du financement de sa campagne électorale de 2010, pour laquelle le putschiste Azali Assoumani ne lui avait jeté que des miettes, préférant miser à la fois sur Ikililou Dhoinine et son principal challenger, Mohamed Saïd Fazul. La seconde maman s’appelle tout simplement Maman: Hadidja Aboubacar, épouse Ikililou Dhoinine, qui ne l’appelle plus que par le surnom de «viande du cou», qu’on ne mange pas car trop osseuse, et qu’on ne jette pas non plus car elle a quelques traces de viande autour. En 2016, après avoir organisé la fraude électorale mafieuse au profit de son «ventriote» Azali Assoumani et de prendre sa fameuse fuite vers l’étranger, il avait refusé de frauder pour Hadidja Aboubacar, qui l’avait fait nommer Directeur du Cabinet d’Ikililou Dhoinine chargé de la Défense, au détriment de… Mohamed Larif Oucacha. Hadidja Aboubacar me dira fin septembre 2015 que ce fut une lourde erreur de sa part et qu’elle le regrettait. Pourtant, il le fera nommer secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), avant de le maudire en ces termes: «Que Dieu fera en sorte qu’il n’en tire aucun profit». Maman! Maman…
Comment procède-t-il auprès de ses deux mamans de l’âge adulte? Il leur raconte les mensonges les plus éhontés. Il va voir l’une de ses mamans? Il dit à l’un de ses copains de l’appeler à un moment précis, et après, il dira à la maman en présence qu’il était appelé par le Président de tel pays pour lui parler de tel complot, et cela renforce son influence auprès de ces gens sans la moindre expertise en matière de renseignement et de Défense. Il a même parlé au téléphone portable à Hagnamoida quand il n’y avait pas encore de réseau! Quand il le faut, il imagine lui-même les «complots» pour se donner de l’importance. Charmant!
Maintenant, il s’est mis une idée folle dans la tête: devenir vaille que vaille Président des Comores, en comptant sur maman Ambari dès aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle il fait partie du cercle qui lui a soufflé à l’oreille qu’il fallait porter plainte contre ce site, qu’il tient à faire fermer sachant qu’il ne sera jamais chef d’État tant que ce site existe. Lui-même ne peut pas porter plainte contre ce site car il serait frappé de malédiction et de damnation à Mohéli, et se sert des autres. Les âmes charitables lui présentent leurs sincères félicitations pour cette brillante trouvaille. Pour se faire élire, il s’est inventé un nouveau truc: son «Doctorat» à la Kiki. Oui, Monsieur se dit «Docteur» là où il n’y a pas ceux qui le dénonceraient.
Sur la quatrième de couverture du Tome I de ses prétendus «Mémoires», on lit: «Hamada Madi Boléro est né en 1965 à Boingoma (Mohéli, Comores). Il a effectué ses études en URSS (Kiev), où il a obtenu un “Master of Law” (DÉA)». Mais, parfois, il parle de MBA et, à ses heures perdues, de Doctorat, comme si l’URSS pouvait faire préparer à ses étudiants des diplômes anglo-saxons («Master of Law» et MBA). À la page 38 du Tome 1 de ses prétendus «Mémoires», il ose s’attribuer une Thèse de Doctorat: «Lorsqu’en avril 1992, je présentais ma thèse à l’université d’État de Kiev (capitale de l’Ukraine soviétique), un de mes très proches amis, Mirhane Bourhane, docteur en relations internationales, s’était étonné du choix du sujet: “Le système fédéral et les relations internationales entre les États en cas de dislocation d’un État fédéral et la mise en place d’un nouvel État”». Ouf! Tout spécialiste en Relations internationales vous dira qu’il aurait pu intituler son machin: «Fédéralisme et succession d’États» ou «La succession d’États dans les systèmes fédéraux». Et le plus grave reste ce mot «Thèse», étant noté que quand on dit «Thèse», c’est toujours «Thèse de Doctorat» ou «Thèse de Doctorat de Troisième Cycle», dans certains régimes universitaires. Il n’y a pas de «Thèse de DÉA». Qu’on le lui dise! Il pourra toujours comparer son «Doctorat» à celui que Kiki a «obtenu» en «Intelligence économique» le même jour que son «Master 2». La belle affaire! Pour ses ambitions présidentielles, il est attendu avec impatience. Nous l’attendons!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 4 juin 2017.