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Marie Mayobé, «la Pute de la République», sévit encore

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Marie Mayobé, «la Pute de la République», sévit encore

Nouveau scandale à Comores Télécom, son champ de patates

Par ARM

      Même dans l’extrême pauvreté, la République est généreuse envers ses propriétaires. Et quand encore cette même République est «émergente à l’horizon 2030», elle est particulièrement généreuse envers ses putes et ses putains. Elle le prouve chaque jour, et les Comoriens se pâment d’émotion et d’émoi. Le dernier avatar de la générosité de la République «émergente» envers ses putes et putains les plus «méritantes» est de la meilleure eau, et les Comoriens applaudissent de tout cœur. C’est très émouvant. Très émouvant!

La belle scène a eu lieu à Moroni. Moroni est la capitale des Comores. Moroni est également le siège social de Comores Télécom, la vache à lait la plus laiteuse. C’est ainsi que Marie Mayobé dite Marie Madeleine, maîtresse attitrée et la plus titrée du «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri, a provoqué un énorme scandale. À Moroni, une chanson a même été composée à sa «gloire», à la suite de cet énième scandale: «La pute de la République vient de frapper. La pute de la République a encore frappé». Il s’agit de la succulente et délicieuse Marie Mayobé, la favorite du Roi de Mitsoudjé, celle chez qui le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri a ses habitudes à midi, après une longue journée passée à faire le mal aux Comoriens.

Ha! L’histoire, somme toute banale, commence à Comores Télécom. À Moroni, donc. Le chauffeur de la favorite Marie Mayobé s’est présenté à Comores Télécom avec son arrogance légendaire et son assurance habituelle pour présenter des «factures». Au moment de présenter les «factures», le chauffeur de la favorite Marie Mayobé dit Marie Madeleine, détentrice de grosses vraies fausses factures, a eu une altercation avec la Conseillère juridique, qui était absolument du bon côté du Droit. Cette dernière a été agressée verbalement par le chauffeur. De guerre lasse, la Conseillère juridique a giflé le chauffeur. Une heure après, Marie Mayobé, la préférée de la République, a débarqué à Comores Télécom et a ordonné au larbin kleptocrate Oumara Mgomri de suspendre la Conseillère juridique de ses fonctions.

Est-ce que cela a été fait? Naturellement. Qui oserait défier la préférée de la République? Ce fut donc chose faite, sur-le-champ. La préférée du Roi de Mitsoudjé, sûre de son «bon droit», a demandé à son chauffeur de porter plainte, et la Conseillère juridique de Comores Télécom est placée en mandat de dépôt depuis la journée du mercredi 15 novembre 2017.

Et c’est alors qu’entre en scène la pute des putes, le mercenaire Nourdine Abodo dit «le serpent à lunettes». Oui, Nourdine Abodo en personne s’est présenté au Tribunal de Moroni et a donné des instructions au Président du Tribunal et au Procureur pour faire condamner la Conseillère juridique pour cause de lèse-majesté. Sans avoir froid aux yeux, Nourdine Abodo argua du fait que les instructions venaient du Sultan Azali Assoumani Boinaheri lui-même. C’est la joie.

La favorite de la République a gagné. Vive «l’émergence verbale et dansante» chère au danseur de «Bumping» de rue qu’est Saïd Larifou. Ne perdons pas de vue deux choses. D’une part, Marie Mayobé est une grande «fournisseuse» de Comores Télécom, sans appels d’offres, et souvent sans livraisons. Fausses factures. D’autre part, en septembre 2016, elle avait fait partie de la délégation de son chéri quand il partait à New York pour aller blablater à l’Assemblée générale de l’ONU. En septembre 2017, ma grande sœur bien-aimée Ambari, la première épouse, a mis le veto, refusant à la dangereuse rivale d’aller parader à la 5ème rue de New York. Jalouse, va! Ma grande sœur Ambari s’était montrée trop laxiste envers la Préférée de la République, et ce n’était pas bien, d’après ceux qui suivent de près leur feuilleton de cœur à la sauce latino-américaine. Cette fois-ci, elle est obligée de sévir parce que la famille biologique du «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri veut voir ce dernier célébrer son grand mariage avec la Préférée de la République, rien que pour punir ma sœur Ambari, jugée trop arrogante et sans cœur. Les Comoriens pleurent de joie…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 16 novembre 2017.


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