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L’horrible crime de génocide d’Aboubacar Mchangama

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L’horrible crime de génocide d’Aboubacar Mchangama

Il daube sur «l’émergence» d’Azali Assoumani et en doute

Par ARM

       On ne présente plus Aboubacar Mchangama, l’Imam, Khalife et Pape des journalistes des Comores, hors du sérail des bien-pensants et des chantres haineux de la bien-pensance. Lui qui incarne le mieux la liberté de la pensée, de l’écriture et de la presse au point de pousser la première kleptocratie du kleptocrate Azali Assoumani à produire des tracts débiles contre lui, peut se faire oublier pendant quelques mois, puis revenir tambour battant et sur les chapeaux de roues sur les devants de la scène médiatique. Au centre de tout, il y a son emblématique, inusable et inimitable journal, L’Archipel éternel, la crème de la presse comorienne, à un moment où les autres organes de la presse locale ont décidé de faire dans la presse aux ordres, dans la presse de racolage et dans la presse de révérence, en contrepartie d’argent sale.

Aujourd’hui, Aboubacar Mchangama nous sort un nouveau numéro de L’Archipel et tire à boulets rouges sur la fameuse «émergence émergente du pays émergent». Ce qu’il dit constitue un désaveu des mensonges fangeux du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani et de ses obligés qu’on voit sur les photos dégoulinant d’obséquiosité et alignés en rangs d’oignon des plateaux d’Antananarivo. Très belle photo, n’est-ce pas? Dans ce numéro 253 du lundi 15 mai 2017, Aboubacar Mchangama ne prend pas des gants pour dire ce qu’il a à dire. Pour nous en rendre compte, il suffirait à peine de lire certains passages de cette glorieuse et prestigieuse analyse: «Pourtant, cette perspective réjouissante ne semble guère susciter un réel intérêt, ni dans la classe politique, ni dans l’opinion – du moins dans sa partie pensante. Elle devient même un sujet de dérision. Seules quelques voix flagorneuses – qui ne comprennent rien à rien – se plaisent à vendre le label “Émergence”. Si les mots ont encore un sens, peut-on sérieusement envisager une émergence dans des délais aussi courts quand on sait dans quel piteux état se trouve le pays – près de 44,80% de la population vit en-deçà du seuil de pauvreté? Quand des choses aussi simples qu’avoir de l’eau courante, s’éclairer, les soins basiques, etc. restent aléatoires. Quand payer un mois de salaire pour les fonctionnaires devient compliqué. Où est cette classe moyenne suffisamment aisée censée tirer la consommation intérieure de nos biens et services?»: Azali: Cap 2030, p. 1.

La dent encore plus dure, sans la moindre charité, Aboubacar Mchangama appuie là où ça fait vraiment mal, au risque de faire mourir prématurément Ambari, surnommée à Mitsoudjé dans les années 1980, «la vieille Marocaine» (elle a étudié au Maroc), pendant que son chéri apprenait la pâtisserie à Meknès: «Le défunt président Taki Abdoulkarim rêvait d’un Éden dénommé “Réhémani”. L’ancien président Ahmed Abdallah Sambi amusa les Comoriens avec des panneaux lumineux le long de la Corniche que les crédules, le soir venu, allaient s’enthousiasmer devant ce petit “Dubaï” promis à Moroni. On pensait en avoir fini avec les mirages. Mais, voilà que le président Azali Assoumani promet des “Comores émergentes”. De quoi provoquer une rupture d’anévrisme. Mais, quel ange du Ciel a bien pu souffler ce truc-là à “l’imam”?». En d’autres termes, pour Aboubacar Mchangama, «l’émergence» du «saigneur» Azali Assoumani, c’est du gnangnan, une immense foutaise.

Et voilà qu’Aboubacar Mchangama crie son mépris à la face du «concubinocrate» Azali Assoumani par des mots dénués de toute aménité, malgré les apparences, trompeuses: «L’ambition du chef de l’État de marquer une empreinte forte dans des délais raisonnables est méritoire. Maudit qui l’en découragerait. Mais, la direction prise est aux antipodes du cap annoncé. Pratiques répréhensibles, petite et grande corruption à tous les étages, aucune administration, ni entreprise publique n’est épargnée. Difficile de croire que le chef de l’État puisse ignorer ces agissements qui alimentent places publiques et médias». Et comme s’il n’avait pas assez daubé contre «l’émergence émergente du pays émergent» du «ventriote» Azali Assoumani, voilà Aboubacar Mchangama qui ressort la grosse artillerie et qui sonne l’hallali et le tocsin: «“Comores émergentes!”. Mais a-t-on tout dit pour autant quand le mot est dit? Avec quels atouts révélés? Où est l’administration publique pour encadrer le mouvement? Peut-on prétendre à l’émergence quand la Loi peut être ignorée selon l’humeur? Quelle place occupera le secteur privé? Locomotive ou strapontin, ou rien du tout? Surtout ne pas refaire le coup de Sambi: “Je veux faire de vous des riches”, avait-il promis au patronat avant de s’en détourner au motif que “vous êtes pauvres”, avant de se jeter dans les bras des Treize Rajab, Bashar Kiwan et ses acolytes».

Toujours impitoyable, Aboubacar Mchangama appuie sur le turbo, et verse de l’acide sulfurique sur le putschiste Azali Assoumani, fustigeant ses chimères et illusions: «Hôpitaux ultramodernes, gratte-ciels toisant les altostratus, ports et aéroports, des larges autoroutes traversant nos campagnes ou débouchant à des échanges aériens. Combien de pays en disposent déjà sans prétendre à l’émergence? À moins que ça ne soit de l’émergence à la sauce comorienne, répéter sans cesse le mot pour chaque broutille réalisée en disant que c’est la chose». Et le voilà lançant des œufs pourris sur les Kiki, Bellou, Hamadi Idaroussi dit «Tonton-m’a-dit» et autres Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (Au secours!) et les pédophiles et les chantres de l’inceste autour du dictateur utopiste et illusionniste: «On ne voit guère ici au sein de l’écurie dirigeante les traces d’une telle vision et d’une telle détermination». Et Aboubacar Mchangama refuse de se limiter aux lampistes, traitant en poisson pourri le tyran du village lui-même: «De l’humain d’abord. Sur quel échantillon de neuves compétences le président compte-t-il s’appuyer pour porter le projet, les siennes n’ayant qu’une seule préoccupation: faire du fric, peu importe que le pays émerge ou immerge?». Méchant, va…

Il se murmure, se marmonne, se chuchote, se dit sous le manteau et sous le boubou, et se susurre que l’homme de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé veut devenir Président à vie, à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive. La chose n’a pas échappé à Aboubacar Mchangama, qui se répand en sarcasmes et en fait ses choux gras: «L’émergence à l’horizon 2030. Dans treize ans donc. Il ne lui en reste que quatre. Quatre ans pour mettre le pays sur une orbite émergente. La marche est assurément trop haute. Une chimère. À moins que, comme il se murmure déjà…». Et là, traitant le «ventriote» Azali Assoumani en vaurien et en menteur de village, Aboubacar Mchangama accélère comme aux 24 heures du Mans: «“Réhémani” fut une distraction populaire dont personne ne croyait – à l’exception d’un illustre universitaire. Illusionniste de talent. Sambi distrayait les foules avec des mirages arabes. L’émergence semble procéder du fantasme. En l’absence d’un projet clair, et probablement encouragé par les perspectives prometteuses de la manne pétro-gazière, le président Azali semble avoir trouvé là de quoi faire – au moins – rêver la portion pensante, ces “élites hors-sol” (Anne-Cécile Robert), appâtant au passage grands et petits aigrefins en cols blancs, certains déjà à la manœuvre, autochtones et allochtones, les premiers servant de passerelle aux seconds».

Évoque-t-il en filigrane le naufrage des Msa Ali Djamal et autre Abdou Katibou, devenus la risée de tous les Comoriens, par leurs fanfaronnades, vanités et vantardises héritées de leurs dizaines d’années de fréquentation du métro parisien à la sortie duquel le Chezanien Msa Ali Djamal achète ses costumes de mauvaise coupe, de mauvais goût et de mauvaise réputation? En tout état de cause, Aboubacar Mchangama est l’un des très rares intellectuels comoriens à avoir eu le courage de reconnaître publiquement ce que toute personne honnête doit reconnaître: la nullité intellectuelle et professionnelle, l’incompétence criminelle et la grave corruption affectant le putschiste Azali Assoumani ne permettront jamais une «émergence» aux Comores dans les 500 ans à venir. Et encore…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 26 mai 2017.


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2 Comments

  • Abdou Youssouf

    mai 27, 2017 at 3:54

    Je partage cet analyse de Ab Mchagama.. Je rajoute qu il est vraiment regretable de constater que presque la quasi totalite de la classe politique et autres intellectuels de ce pays n ont aucune rigueur sur une reelle condition necessaire de decoler economiquement ce pays..Les voir repeter des mots sans sens comme emergence dans les conditions actuelles du pays songent le pire.. Comment des journalistes d Alwatwan et de la Gazette peuvent ils se mettre a quatre pattes pour raconter des bobards dans un pays OU la justice fait default, aucune regle n est consideree, un pays qui vit sous une importation sauvage avoisinante les 90%, un sombre chiffre qu on trouve chez les refugies..quel pays??

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  • momo

    mai 30, 2017 at 7:33

    masikini abdoub sefo , masikini msaidie, masikini elarif , yewano watsorendeha hama demakatrami yaheshindo sha analakeli yiho bouchini, yawano wafiwanowandouzawo dewafagnawo kirimaskini , sabouledjouwa liwaremawo , badi woutsahayezi tsignangou, c’est vraiment honteux pour ces bandits , elarif n’est pas un bandit mais deja il est fatigué , il veut etre ministre . mais quand meme , msaidie tu nous fait honte , tu es sale , tu es un prestitueux , un vaux rien , ..tu as mis dans ta tete que tu dois etre present à tout regime qui sera au pouvoir aux comores ; non et non , wonahaya bo msaidié ba moinadamou woutsowona haya sho ignama , sontsipiya ngasiharoumoi tabou sha anlakoulihali . badi wqe mtchanfou

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