Les stratèges de Mayotte ringardisent Azali Assoumani
Ils lui pourrissent son petit discours à la sauce tomate à l’ONU
Par ARM
Les militants mahorais sont d’impitoyables stratèges. Contrairement à leurs «frères» des îles voisines, ils ne savent pas ce que le mot improvisation signifie. Ils planifient tout, surtout quand il s’agit de pourrir la vie aux «bons et vrais Comoriens». Alors, au moment où le «pouvoiriste» Azali Assoumani prenait l’avion à l’aéroport de Hahaya pour l’ONU, en compagnie de deux de ses maîtresses attitrées, scandalisant les Comoriens, les Mahorais étaient en train de fourbir leurs armes pour dire qu’ils ne sont pas Comoriens. Pourquoi? Parce qu’ils savent qu’il va parler de leur île magnifique, en racontant des mensonges, alors que les Mahorais, drapés dans leur dignité et faisant preuve d’un pragmatisme qui évacue toute forme de dogmatisme stupide, ont décidé de rester Français. En fins stratèges et en redoutables tacticiens, les Mahorais savent que chaque année, en septembre, le Président des Comores va vendre sa petite soupe du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU. Les gogos, les gagas et les beaufs attendent toujours ce moment pour y aller de leur petit commentaire. En tout cas, ce n’est pas sur ce site qu’on lira son discours débile. Au diable! Par contre, la stratégie et la tactique des Mahorais y sont la bienvenue parce qu’elles expriment le choix d’un peuple, et plus précisément le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Et pendant que l’usurpateur Azali Assoumani est parti faire la bringue avec ses maîtresses à New York, les Mahorais se préparaient à casser et à décaser du Comorien, mais les autorités françaises de Mayotte ont mis un terme à la lambada, sans enrayer la haine que les vaillants Mahorais ont envers les Comoriens, qu’ils ne voudraient pas voir sur leur île. Qui sommes-nous pour priver les Comoriens du droit d’être informés sur ce que pensent d’eux leurs voisins mahorais? C’est pour cette raison que c’est dans un journal mahorais que nous allons apprendre la vérité. Quand l’usurpateur se mettra à ergoter du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, il doit savoir que personne ne le prendra au sérieux quand il se mettra à parler de Mayotte, une île dont la population fait la chasse aux Comoriens. Ce qui incitera la communauté internationale à s’interroger sur ce peuple qui accepte de son propre gré la présence française pendant que les «vrais et bons Comoriens» perdent leur temps pour une île qui s’est déjà éloignée des Comores et qui le fait chaque jour.
«Décasages évités mais des opérations ciblées sont à prévoir
Immigration: La gendarmerie empêche les expulsions
En fin de semaine dernière, l’information a couru, pour ne pas dire galopé, selon laquelle de nouvelles expulsions d’étrangers ou de personnes en occupations illégales seraient conduites dans l’île. Le point de départ et de rassemblement avait été donné dans le sud à Chirongui. Et en effet, samedi matin, au rond-point de la localité, une grosse centaine de personnes s’était rassemblée sous la bannière du “collectif pour l’avenir de Mayotte” réunissant le collectif du sud, du centre et du nord. Au total, près de 12 communes sur 17 étaient représentées. L’objectif était aussi simple que douloureux, reprendre les expulsions des étrangers taxés d’être à l’origine de la flambée de la délinquance sur le département, mais aussi d’occuper de manière illégale des terres devenues inaccessibles et inexploitables, freinant ainsi tout espoir de développement économique. La spirale infernale de ces derniers mois semblait vouloir se répéter avec de nouveau, le ras-le-bol de la population ne pouvant plus supporter l’immobilisme des autorités pour trouver des solutions à la problématique qui fait figure aujourd’hui de fléau.
Vers 10 heures, les foundis ont lancé les prières qui ont été reprises par la foule avec beaucoup de ferveur. Les drapeaux français étaient présents, associés à l’événement religieux, marquant que l’aide de Dieu était sollicitée pour protéger Mayotte sous la bannière tricolore. Il avait ensuite été programmé que des opérations de décasages soient conduites aux quatre coins de l’île et ce, de manière simultanée. L’omniprésence des forces de gendarmerie aura empêché les premières actions coup de poing qui devaient marquer les esprits. Mais Mayotte est un territoire compliqué et vers 11 heures samedi, alors que les gamelles de viande et de riz étaient préparées pour nourrir l’assemblée, une cuisinière a trouvé en grattant le sol deux gri-gris, l’un rouge et l’autre blanc. L’animisme s’était alors invité au rassemblement où nombreux ont été à penser que les esprits étaient bien présents et qu’ils avaient déposé les symboles de manière bien précise, d’autant qu’ils contenaient à l’intérieur des messages écrits en arabe. Il n’en fallait pas plus pour remobiliser la foule qui a décidé de lancer une opération massive de décasage sur Nyambani. Mais là encore, malgré la motivation, la présence des militaires aura empêché la destruction des bangas.
Le calme revenu, il avait alors été convenu d’attendre la nuit pour déclencher des actions. Finalement, il sera décidé d’attendre dimanche matin. Des SMS circuleront pour mobiliser de manière très large et indiquer l’heure du démarrage: avant 6 heures. Or, dimanche matin, la gendarmerie n’avait pas baissé la garde et était toujours sur le qui-vive, empêchant encore une fois tout débordement. La raison sera gardée et le collectif ne bravera pas les cordons de sécurité. Les discussions se seront ainsi poursuivies pour trouver d’autres pistes destinées à sensibiliser Paris et faire comprendre au gouvernement, l’urgence de la situation. Nombreux ont alors été ceux à souhaiter des opérations ciblées en direction des services de l’État, tels que le bureau des étrangers à la préfecture, les services fiscaux, la caisse de Sécurité sociale. Tous ces services sont en effet assaillis au quotidien par des étrangers en situation régulière ou irrégulière assurant des démarches administratives qui paralysent toute la fonction publique et ce, depuis des mois, des années.
“Nous n’arrivons pas à nous faire comprendre! Ils pensent que nous sommes xénophobes mais ce n’est pas le cas! Je crois qu’il faut arriver à changer notre mode opératoire et s’intéresser d’abord au principal responsable de la situation: l’État” explique un militant. Les expulsions n’ont pas eu lieu le week-end dernier, mais cela ne signifie pas pour autant que le calme soit revenu. Bien au contraire, la colère monte chaque jour un peu plus et il est désormais à craindre que l’appel aux réactions de l’État soit lancé de manière beaucoup plus directe. Des actions devraient donc toucher des services sensibles dans les jours à venir, ce qui devrait encore compliquer la donne. Le plan sécurité mis en place par le préfet Frédéric Veau prévoit des actions de lutte quotidienne contre l’immigration clandestine et les mesures annoncées légales et plus rapides livrées aux maires pour procéder à des expulsions, tardent à faire sentir leurs effets. La menace est importance, elle n’est pas sociale, mais bel et bien populaire, ce qui risque d’avoir à court terme un impact sur le territoire bien plus large et bien plus dangereux. À suivre…
Samuel Boscher: Décasages évités mais des opérations ciblées sont à prévoir. Immigration: La gendarmerie empêche les expulsions, France Mayotte Matin n°1391, Mamoudzou, 19 septembre 2016, p. 2.
Oui, les Mahorais ne sont pas xénophobes mais cherchent à sauver leur île, qui ne peut pas héberger toute la misère des Comores. En plus, pendant que les Comoriens revendiquent Mayotte, pourquoi certains d’entre eux vont occuper illégalement les terres des Mahorais, en empêchant toute une île de se développer? C’est franchement méchant de la part de ceux qui s’opposent aux efforts de développement de Mayotte.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 21 septembre 2016.