Assoumani Azali construit un Guantanamo souterrain à Ngazidja
Des opposants comoriens seront enterrés vivants, entre vie et mort
Par ARM
Très bizarre, et je dirais même bizarre, parce que «bizarre» est désormais plus bizarre que «très bizarre». En effet, il y a peu, le Rapport annuel du Département des États-Unis critiquait comme d’habitude, depuis le jeudi 26 mai 2016, date du retour anticonstitutionnel, illégal et illégitime à Bête-Salam du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, la mort de tous les droits et libertés aux Comores. Le contenu de ce Rapport est apocalyptique, celui d’une descente aux enfers des Comores. Les Comoriens, meurtris par des souffrances indicibles, inhumaines et insupportables, s’attendaient à ce que les États-Unis punissent la dictature de Mitsoudjé. Que nenni! Que nenni! Les États-Unis viennent de poser leur main droite sur la tête du dictateur Assoumani Azali Boinaheri en signe d’adoubement et de bénédiction, comme pour lui dire: «Enfant, cher enfant, notre très cher enfant, tu fais bien. Continue dans cette voie». Il fut un temps, Henry Kissinger, secrétaire d’État (ministre des Affaires étrangères) des États-Unis soupirait: «Omar Torrijos est un fils de chienne, mais c’est notre fils de chienne». Le Général Omar Efrain Torrijos Herrera (1929-1981) avait été le dictateur du Panama de 1968 à sa mort, en 1981.
Ces tristes souvenirs viennent en mémoire au moment où les États-Unis produisent un Rapport pour fustiger sévèrement la dictature de Mitsoudjé, mais lui offre sur un plateau d’or serti de diamants de de Namibie des drones et une valise contenant 10 millions de dollars (4.512.182.200 francs comoriens). Ce sont sans doute des drones pour traquer les opposants.
Or, au même moment, ce fonctionnaire de Bête-Salam, dégoûté par tant de noirceur dans les relations internationales, a envoyé à votre site préféré ce message au vitriol: «Ces 10 millions de dollars sont du pain bénit pour le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, “Le Père qui ne prépare jamais à mangerˮ. Ce malade mental est en train de construire un Guantanamo souterrain en Grande-Comore. Il a “grattéˮ auprès de ses maîtres d’Arabie Saoudite. Mais, ce projet diabolique s’avère tellement coûteux qu’il lui fallait une rallonge. Les États-Unis, “première puissance démocratique du mondeˮ, viennent de financer le plus grand mouroir antidémocratique, anticonstitutionnel et inhumain du monde. Des opposants comoriens vont être enterrés vivants dans ce Guantanamo souterrain. Ils vont devenir des morts vivants avant de se transformer tout simplement en “cadavres mortsˮ. C’est vraiment la fin de la morale et de l’éthique en relations interétatiques. Depuis mai 2024, des ouvriers bien choisis pour leur fidélité à la dictature ont entrepris le chantier de maçonnerie de cette infrastructure gigantesque, complètement coupée du monde, sans ouverture sur le monde extérieur, même pas une fenêtre. Ce sont les prisonniers politiques qui vont y être jetés pour une non-vie, avant leur disparition définitive, sans traçabilité. Ces opposants vont être kidnappés en secret et y être jetés en secret. De la sorte, la dictature pourra s’en laver les mains en disant ne pas être au courant de la disparition des prisonniers politiques. Naturellement, les ouvriers qui construisent cette antichambre de l’enfer vont tous être tués pour qu’ils ne deviennent pas des témoins gênants. J’attendais que l’ouvrier venu m’en informer soit arrivé clandestinement à Mayotte pour tout déballer au site Lemohelien.com».
Au moment où le M17 «mohélien» officialise ses fiançailles et sa lune de miel avec le dictateur Assoumani Azali Boinaheri à coups de colliers de jasmin à «l’Aéroport» de Bandar-Es-Salam, il s’enorgueillit d’être complice d’un projet d’extermination des vrais opposants.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 17 juillet 2024.