L’ancien Président ment, triche pour aller au Maroc et s’humilie
Par ARM
Même avec son statut d’ancien Président (de pacotille), Ahmed Sambi a décidé de rester petit. Même avec son statut de milliardaire, Ahmed Sambi a choisi de rester un pauvre type. Absolument persuadé que pour exister en politique, il doit être vu sur des photos aux côtés de dirigeants étrangers, il se livre à des gamineries et singeries stupides, juste pour figurer sur des photos sans intérêt, ni importance. C’est ainsi qu’en juillet 2015, alors que le Ramadan tirait à sa fin et qu’il devait être aux côtés des siens puisque, n’exerçant aucune activité, il est devenu un citoyen ce qu’il y a de plus ordinaire, il partit clandestinement en vadrouille au Maroc. On sait que les rares audiences qui lui sont accordées à l’étranger, il les mendie comme le dernier des SDF. Oui, quand il se trouve devant un dirigeant étranger, il lui quémande une audience. En Afrique du Sud, en décembre 2013, quand, bons Princes, le Président Ikililou Dhoinine et Hamada Madi Boléro lui ont fait une fleur en lui donnant la possibilité d’assister aux obsèques du Président Nelson Mandela, pour lui éviter la mort dans la honte et la solitude d’un hôtel, il a dérangé de nombreux chefs d’État, allant jusqu’à se présenter devant le Président Ali Ben Bongo Ondimba, pour lui dire: «Quand j’étais Président des Comores, vous m’aviez invité au Gabon. Un agenda surchargé m’avait empêché de faire le voyage. Puis-je venir maintenant?». Connu pour être un chef d’État d’une grande rigueur et pour ne pas plaisanter avec les rigolos, le Président Ali Ben Bongo Ondimba lui avait dit qu’il n’était pas intelligent de sa part de se livrer à une haine sourde contre le Président Ikililou Dhoinine et que pour son audience à Libreville, il allait voir. Ça fait deux ans et personne ne l’a vu au Gabon. Ce qui est une très bonne chose.
Voilà donc Ahmed Sambi au Maroc à la mi-juillet 2015, priant dans la même mosquée que Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Comment est-il entré dans cette mosquée, alors que les chefs d’État ne lui accordaient aucune importance quand il était Président, et à plus forte raison aujourd’hui qu’il n’est rien? En réalité, Ahmed Sambi ne devait pas être vu dans cette mosquée. Pour y aller, il aurait fallu qu’il le demande à ses ennemis, les dirigeants actuels. Or, ignorant la belle parole biblique selon laquelle «l’humilité précède la gloire et l’orgueil la chute», il préféra des magouilles nauséabondes plutôt que de faire les choses comme il se devait. C’est Katibou, Directeur des Affaires islamiques au ministère des Relations extérieures, un homme de Mohoro comme le petit épicier aigri qu’est Ahamada Ahamadi, secrétaire général du même ministère (décidément), qui a tout arrangé, après avoir obtenu beaucoup d’argent de la part d’un homme d’Ahmed Sambi. On parle de 30 millions de francs comoriens (60.000 euros). Ce qui fait que Katibou est en délicatesse avec sa hiérarchie depuis cette crapulerie mafieuse. L’invitation n’était pas pour Ahmed Sambi, mais pour l’invité que le gouvernement comorien allait désigner de manière souveraine. Dès lors, quel honneur y a-t-il à voler une invitation prévue pour autrui? C’est d’une bassesse à faire honte à un pou…
Il faut dire une chose: au Maroc, au cours de chaque mois de Ramadan, les Oulémas du pays invitent leurs homologues d’autres pays musulmans. Dans ces conférences religieuses, on voit des théologiens musulmans venus de partout dans le monde prendre la parole et traiter un sujet sur l’Islam. Or, qui a vu Ahmed Sambi expliquer l’Islam aux gens au Maroc? Personne. Il a fait la prière dans la mosquée du Palais royal, et la chose en resta là. Pourtant, les théologiens venus d’Afrique Noire prennent la parole, comme cela est le cas du Professeur Diop du Sénégal, dont le visage est maintenant connu de tous ceux qui regardent la Télévision marocaine.
Et comme le ridicule est tout un processus, il a fallu qu’Ahmed Hassan El Barwane, crypto-sambiste jusqu’à l’adoration divine envers un homme, dans son discours décousu, infantile, surréaliste et contreproductif du mardi 28 juillet 2015, alors que la mort politique d’Ahmed Sambi semble de plus en plus inéluctable, pousse l’infantilisme et l’anthologie de la servilité jusqu’à dire une chose qui n’intéresse aucun Comorien sain de corps et d’esprit: Ahmed Sambi serait le chef d’État qui s’exprimerait mieux en arabe, le second étant Bashar El Assad, qui a passé de nombreuses années à étudier la Médecine en Grande-Bretagne, en étant complètement coupé de la langue arabe. Pour qu’il soit cohérent avec lui-même, il aurait fallu qu’Ahmed Hassan El Barwane explique aux gens où il a vu que le nullissime et nullard Ahmed Sambi est le meilleur locuteur de la langue arabe parmi les chefs d’État arabes en exercice ou parmi les anciens. Où Ahmed Sambi a-t-il passé son concours de langue arabe? Qui en était le jury? Il a obtenu quelle note? Pourquoi des adultes prennent-ils le risque de lécher les bottes d’un autre homme jusqu’à tomber aussi bas, sans craindre la honte et l’opprobre? Pourquoi ces gens-là n’ont pas honte face au ridicule, au grotesque, au vulgaire et au subalterne? Comment Ahmed Sambi, qui a été chassé de l’École en Arabie Saoudite, peut-il être le meilleur locuteur de l’arabe parmi les anciens chefs d’État et les chefs d’État en exercice? On peut penser que le jury ayant décerné cette note à Ahmed Sambi était coprésidé par Ahmed Hassan El Barwane et Ibrahim Mhoumadi Sidi, les deux Prix Nobel comoriens.
En même temps, au cours de son voyage au Maroc, Ahmed Sambi a passé un séjour de pestiféré galeux atteint des maladies les plus graves: on ne voulait pas de lui. On le lui montra. Il fallait qu’il sache. La consigne de boycott était bien respectée. Cette fois, ses roquets crypto-sambistes ont été sages et n’ont pas dévoilé des photos stupides destinées à prouver que leur chef voit du beau monde. Les autorités comoriennes avaient passé un petit coup de fil au Maroc pour dire qu’Ahmed Sambi était entré dans ce pays frauduleusement, en trichant et que son déplacement ne procédait pas d’un choix entériné par les autorités comoriennes. Cela avait suffi à faire de lui un lépreux. Naturellement, il ne le dira pas. Pourtant, la chose se sait parce que, comme l’a si bien dit Georges Brassens dans sa chanson «Les Trompettes de la renommée», «le crime pédérastique, aujourd’hui, ne paie plus». Qu’on se le dise!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 4 août 2015.
One Comment
nadjil
août 4, 2015 at 9:50Bonjour ARM,
Juste une petite interrogation, a quel titre Ahmed Sambi a fait sa declaration sur le sujet du retrait des comores aux jeux de l ocean indien en s adressant aux comoriens sur facebook comme si nos mamans, nos papas …. disposent chacune et chacun un compte facebook. Comme si le fibre que le meme sambi a tire depuis l Afrique du sud sert a qlq chose. Mais c bien sambi car c Fahmi qui l a appris cette mauvaise lecon lorqu il s adressait a la population d itsandra pour s exvuser de ne pas etre candidat a la presidence de l assemblee. Franchement Sambi est malade comme l a dit Larifou un jour.
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Bonjour,
Trop communiquer conduit à mal communiquer. Ahmed Sambi communique sur tous les sujets du monde et ce, pour ne rien dire de sérieux. On ne le prend plus au sérieux. Ce que ces gens-là n’ont pas compris, c’est que, la communication est un métier, et c’est un métier qui s’apprend. Ces gens-là parlent trop, mais pour dire des bêtises. Avez-vous vu un cadre de haut niveau suivre Ahmed Sambi? Non. Les gens qui le suivent ne sont pas les meilleures références intellectuelles et professionnelles des Comores. Moi qui ai travaillé dans une société de communication gérant une partie de la stratégie de communication de grandes administrations et entreprises, j’ai appris beaucoup de choses en la matière. Une autre formation qui a suivi a achevé de me convaincre que les Ahmed Sambi et consorts amusent le tapis et qu’ils communiquent dans le néant, car les promesses de 2006 ne sont pas oubliées.
Cordialement,
ARM