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Les bienfaits de Fayçoil et Amina sont impérissables

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Les bienfaits de Fayçoil et Amina sont impérissables

Le Mhogo clôture les cérémonies de leur Grand Mariage

Par ARM

 

     «Ndjema za Moina kazi Wolo», «Les bienfaits de l’enfant ne pourrissent jamais», «Les bienfaits de l’enfant sont impérissables», nous dit le fameux proverbe, connu sur chaque île de l’archipel des Comores. Fort heureusement, fort heureusement. Oui, fort heureusement parce que, de la mi-décembre 2023 à avril 2024, je vivais sans téléphone. Ça m’arrive très souvent. En allumant celui-ci, il me fut rappelé ce que je savais déjà: le 27 janvier 2024, dans le confort de bon aloi et le scintillement astral de la Grande Salle de la Bourse du Travail, à Massy, dans l’Essonne, en région parisienne, le frère Faïçoil Ali Saïd et son épouse Amina Mzé Mouigni, la crème de la crème de la glorieuse notabilité, prestigieuse noblesse, célèbre aristocratie et illustre bourgeoisie plusieurs fois séculaires de Foumbouni, du Mbadjini et de la Grande-Comore, ont célébré dans le faste le plus éblouissant, le plus lumineux, le plus rutilant et le plus brillant, la cérémonie du «Mhogo» (Manioc), l’ultime étape de leur Grand Mariage, célébré en juillet et août 2023 à Foumbouni, et dont l’éclat va illuminer cette ville, le Mbadjini et la Grande-Comore pour les années et les siècles à venir. On s’en réjouit.

       Le 27 juillet 2023, avait eu lieu le «Karamou» (Grand Banquet), suivi du Madjliss, le 28 juillet, et l’entrée au domicile conjugal, le 29 juillet, le tout, en présence de toute la Grande-Comore. La première cérémonie du «Mhogo» avait été célébrée dans la foulée, le 1er août 2023. Les meilleures notes et appréciations ont été objectivement attribuées à ces festivités.

       Il m’a fallu présenter des excuses au téléphone pour mon ermitage téléphonique, mais la vraie demande de pardon se fera au cours d’une cérémonie spéciale dans le domicile du jeune couple dans très peu de temps, en présence de quelques notables. On ne plaisante pas avec ces choses-là.

       Malgré l’horrible retard dû à ma période de repli sur moi, lors de mon ermitage téléphonique, je tenais à partager ma joie avec ce couple béni et avec son honorable famille. L’aînée de toutes mes nièces est née à Foumbouni, d’une mère de Foumbouni, et j’en suis très sensible. Pour connaître le sens profond que les Foumbouniens accordent à l’honneur et à la dignité, il faut connaître Foumbouni de l’intérieur, et c’est toujours beau.

       Cette réjouissance du «Mhogo» était essentielle. D’ailleurs, certaines des victuailles ayant été servies au cours de cette célébration majestueuse avaient fait l’objet d’une commande spéciale et d’un envoi spécial de Foumbouni. C’est une question de classe, et ce couple en a.

       De la même manière, les invités sont venus des quatre coins de l’Hexagone, et on en compte certains qui avaient fait le déplacement spécialement de Foumbouni. C’est uniquement parce qu’il était en face d’impératives obligations professionnelles que le Grand Professeur Ibrahim Saïd Rama, Professeur des Professeurs, n’a pas pu faire ce déplacement.

       En réalité, tout avait été fait pour que cette cérémonie du «Mhogo» soit un succès éblouissant, les principaux achats ayant été effectués dès septembre 2023, notamment à la suite d’un mémorable déplacement spécial à Dunkerque.

       Mais, qu’est-ce que la cérémonie du «Mhogo»? Pour aller à l’essentiel, il faudra noter qu’il s’agissait aux origines d’une simple coutume qui s’est perpétuée avec le temps, mais qui n’est pas obligatoire en soi. Avant, en Grande-Comore, quand on a fait son Grand Mariage, le premier vendredi après la célébration, après s’être rendu à la mosquée, le mari invitait ses proches chez lui pour une grande fiesta, et le repas qui était préparé à cette occasion. C’était du «Mhogo Wa Nazi» au poisson, du «Manioc à base de lait de coco». Mais, au fil des années, cette pratique sociale a pris de l’ampleur, avec l’association de différents mets au menu, dont du riz avec de la viande de moutons, du «Mhogo Wa Nazi» au poisson, des «Ntsambou» (sagou), de la banane «Mtsololo» ou «Mtsolola» ainsi que les inévitables enveloppes remplies de billets de banque, qui sont distribuées aux hommes et femmes. Tout ça coûte très cher. Une fois de plus, c’est une question de classe pour des jeunes mariés et des familles qui en ont.

       Tout ça a déjà été fait à Foumbouni, en juillet 2023. Mais, pour respecter la Grande et Prestigieuse Notabilité de Grande-Comore vivant en France, il avait fallu refaire tout ça à Massy, pour ceux qui n’étaient pas à Foumbouni, en juillet et août 2023. Ça aussi c’est de la classe, pour des époux issus de bonnes familles.

       Faïçoil et Amina ont respecté la Grande Tradition de leurs Glorieux et Prestigieux ancêtres, et il ne reste qu’à leur souhaiter une longue vie de bonheur. Du bon naît toujours le meilleur. Incha Allah, on va se voir bientôt, à Paris, pour la présentation des excuses dû à la publication très tardive de cet article de félicitations. Mais, comme on sait, «Ndjema za Moina kazi Wolo», «Les bienfaits de l’enfant ne pourrissent jamais», «Les bienfaits de l’enfant sont impérissables».

       Les bienfaits de Faïçoil et Amina sont impérissables.

       Félicitations aux mariés et à leur famille.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 9 avril 2024.


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