L’accident de travail par fatwa de Sounhadj Attoumane
Le bannissement du larbin du Parti Bidoche est révélateur
Par ARM
Lors d’entretiens républicains avec le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane en 2015, celui-ci pleurnichait en ces termes: «Quand je parle à Ahmed Sambi d’une information parue sur le site www.lemohelien.com il me demande systématiquement: “Pourquoi passes-tu ton temps à lire les articles publiés sur cette malédiction?”. Je lui réponds toujours: “Pour connaître les intentions de Satan, il faut entrer dans sa maison”. Pourtant, il faudra dire que le site www.lemohelien.com ne nous aime pas et nous affuble même du sobriquet “crypto-sambistes”. Nous sommes le seul parti à avoir un surnom, un horrible surnom». Il a donc fallu expliquer au Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane que le préfixe «crypto» signifie «caché» et que les partisans d’Ahmed Sambi n’étaient pas des sambistes mais des crypto-sambistes parce qu’ils étaient tous «cachés» et dans le mensonge vis-à-vis de leur gourou. Au gré de leurs intérêts du moment, ils sont des partisans de l’homme de l’Iran au Comores, mais ont tous l’habitude de le lâcher au gré des mêmes intérêts personnels. Il avait fallu lui dérouler une liste pour le moins impressionnante et édifiante des chantres de la défection.
Depuis quelques semaines, le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane est en disgrâce au sein du Parti Bidoche d’Ahmed Sambi, et la chose n’est pas nouvelle. En effet, déjà le dimanche 27 mars 2016, le «concubinocrate» Azali Assoumani avait conclu un accord très controversé avec une petite partie de la branche anjouanaise du Parti Bidoche, contre une forte somme d’argent: le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane, Mahmoud Mohamed Elanrif, Mohamed Bacar Dossar et le Grand Docteur Abdou Salami Abdou. Cet accord avait déclenché une vague de réactions négatives et de réprobation au sein du Parti Bidoche. Ce fut le début de l’implosion du Parti de la Consanguinité et des Consanguins.
Le même jour, le Bureau exécutif national du parti publiait un communiqué cinglant dans lequel on lit: «Le Bureau exécutif national du parti Juwa (BEN) […] s’est réuni ce dimanche 27 mars 2016 à Moroni. Il appelle les électeurs et les électrices à Anjouan à soutenir et à voter massivement le candidat du parti Juwa: Docteur Salami Abdou pour le gouvernorat de l’île. Et que pour ce qui est de l’élection présidentielle, le parti Juwa reconfirme à ses militants, adhérents et sympathisants qu’au stade actuel des discussions internes, aucune décision d’alliance n’est prise et conclue par le parti avec aucun des candidats en lice. En conséquence, la signature intervenue ce jour, dimanche 27 mars 2016, au Stade de Missiri, Mutsamudu, Anjouan, entre certains candidats du parti Juwa et Azali Assoumani, candidat de la CRC aux présidentielles, n’engage en aucune façon le parti car il s’agit d’engagement personnel et individuel. Moroni le 27 mars 2016. Le secrétaire général du BEN, Ibrahim Mohamed Soulé».
Une année plus tard, les mêmes instances du même Parti Bidoche se réunirent, cette fois le samedi 15 et le lundi 17 avril 2017, et cela pour éjecter le même Grandissime Docteur Sounhadj des organes dirigeants du Parti Bidoche. La fatwa publiée sous la dictée personnelle d’Ahmed Sambi contre le Grandissime Sounhadj Attoumane est un modèle du genre: «Suite aux déclarations faites par le Docteur Sounhadj Attoumane devant la presse (Al-Watwan n°3157 du jeudi 13 avril 2017 et Alfadjr édition du 14 avril 2017), eu égard aux conséquences néfastes qu’elles peuvent provoquer pour le Parti JUWA, considérant leur caractère calomnieux vis-à-vis des personnalités du Parti, les instances du Parti, réunies en Assemblée générale, en sa présence, ont siégé le samedi 15 et le lundi 17 avril 2017 au QG du Parti, sis à Oasis, pour statuer sur ce cas. Étaient présents ou représentés à cette Assemblée: le Gouverneur de l’île autonome de Ndzuani, les membres du Bureau exécutif national, les membres du Conseil politique national, tous les Députés du Parti, les quatre Conseillers de l’île autonome de Ngazidja, les représentants de la Coordination régionale de Mohéli, le représentant de la délégation de France, des Conseillers municipaux.
Après avoir écouté le Docteur Sounhadj Attoumane, l’Assemblée a prononcé les sanctions suivantes à son encontre: mettre fin aux responsabilités et fonctions de Monsieur Sounhadj Attoumane dans le Parti, notamment celles de secrétaire général adjoint et de Président de la Commission d’organisation du premier congrès national du Parti JUWA; l’interdiction faite à Monsieur Sounhadj Attoumane d’engager publiquement le Parti. Toutefois, Monsieur Sounhadj Attoumane garde la qualité de membre du Parti. Fait à Moroni le 18 avril 2017. Le secrétaire général, Ibrahim Mohamed Soulé».
En réalité, entre Ibrahim Mohamed Soulé et le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane, c’est le grand amour. Et le mépris et haine du même Ibrahim Mohamed Soulé vont vers un autre personnage de la galaxie crypto-sambiste: Sa Seigneurie le Grand Vizir en charge de Dieu, du Prophète, du Paradis, de la Généalogie, des Gènes et de la Génétique, qu’il assimile à un arriviste sans envergure, ni dignité, ni personnalité, et qui était prêt à tout pour arriver à ses fins misérabilistes de petit parvenu. Ambari est dans cette haine et mépris. Hadjira Soudi, épouse Ahmed Sambi, attend avec impatience le jour où elle pourra arracher de ses propres mains le cœur du Grand Vizir et le piétiner. En même temps, dans ses attaques envers les siens, le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane n’a jamais caché son profond mépris envers Ibrahim Mohamed Soulé. Le grand amour, quoi…
Cette fois, le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane a touché le fond. Il rejette la fatwa que son maître Ahmed Sambi a fait signer à Ibrahim Mohamed Soulé, mais son sort politique est déjà scellé. Pour tout dire, il est en train de couler tout doucement vers les abysses du marigot politique. À lui seul, le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane ne vaut rien, ne représente que lui-même et n’a que du vent entre ses mains et sa bouche. Dans ses pleurnicheries auprès de son maître par défaut, le «saigneur» Azali Assoumani, il dit pouvoir ramener ses partisans avec lui. Or, quand on fait les comptes, on réalise qu’il n’a que lui-même. L’usurpateur de Beït-Salam a déjà expliqué à Houmed Msaïdié et Abdou Souefou qu’il ne voulait pas entendre parler de ralliements par personne, mais par parti. Logiquement donc, et dans la mesure où le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane ne représente que lui-même, ses jours à «Bête-Salam» sont comptés, surtout en cette période de préparation du renvoi de tous les crypto-sambistes. C’est la joie entre «alliés circonstanciels de temps».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 20 avril 2017.