Fahmi Saïd Ibrahim loue l’aide du Maroc pour la Palestine
Il approuve ainsi l’assistance humanitaire du Roi Mohammed VI
Par ARM
Finira-t-on par céder au pessimisme véhiculé par la vieille croyance selon laquelle «le monde prendra fin le jour où les deux peuples les plus proches de la Terre vont s’entendre et faire la paix»? Ces deux peuples sont les Arabes et leurs frères de sang, les Juifs. Ces deux peuples, vieux comme le monde, sont les Enfants d’Abraham, les Arabes étant issus de sa femme Hajjar et les Juifs de son épouse Sarah. Ils sont appelés à faire la paix, mais chaque fois qu’ils s’y engagent, il se produit un malheur qui les en empêche. Il y a eu des espoirs de paix. Ils sont déçus. Le dernier avatar de cette saga de plomb, de fleuves sang et d’effusion de larmes est l’actuelle guerre, commencée en octobre 2023 entre les Enfants d’Abraham, au grand dam de ceux qui, nombreux dans le monde, auraient voulu d’une paix sans vainqueur, ni vaincu, une paix triomphante et le départ de la guerre à la retraite.
Alors que depuis octobre 2023, les Enfants d’Abraham sont de nouveau plongés dans la guerre, pendant que la Bande de Gaza, en Palestine sans État, l’humanité entière est en souffrance dans les larmes, étranglée à la ceinture et au portemonnaie, le Roi Mohammed VI du Maroc a envoyé une importante aide humanitaire aux Palestiniens. Ce geste humanitaire est positivement apprécié à sa juste valeur par les grandes puissances, États-Unis et France en tête, à un moment où aucun autre pays d’Afrique, dont les tyrans dépensent d’un seul coup 1 million d’euros pour s’acheter des vêtements en France, n’a été capable d’une telle humanité.
Maître Fahmi Saïd Ibrahim, ancien étudiant à la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Hassan II de Casablanca, au Maroc, ancien ministre des Relations extérieures des Comores, et désormais expert très apprécié pour la qualité de ses analyses sur le Maroc et pour son français «bon père de famille» (qu’on se le dise!), a été contacté par la chaîne Médi 1 pour livrer son évaluation sur le geste humanitaire du Roi Mohammed VI envers la Palestine. Il a totalement raison de placer les choses sous l’angle de l’humain.
https://medi1news.com/fr/article/311622.html
Journaliste Oumar Baldé: L’aide d’urgence envoyée aux populations palestiniennes est appréciée positivement sur la scène internationale. Les États-Unis se sont félicités hier du leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et sur le continent également, cette action humanitaire marocaine ne passe pas inaperçue. Nous parlons de cela avec notre invité. Il s’agit de M. Fahmi Saïd Ibrahim El Maceli; il est l’ancien ministre des Affaires étrangères de l’Union des Comores. Bonjour à vous, M. Saïd El Maceli, et merci d’avoir accepté notre invitation.
Maître Fahmi Saïd Ibrahim: Bonjour, merci à vous.
Journaliste Oumar Baldé: Tout d’abord, quel commentaire faites-vous sur l’envoi de cette aide humanitaire, par voie terrestre, aux populations palestiniennes, notamment dans la Bande de Gaza?
Maître Fahmi Saïd Ibrahim: Écoutez, ça rentre dans la logique et dans la droite ligne de la philosophie de la politique étrangère marocaine. Je crois que le Maroc a toujours été pragmatique, et surtout très humaniste, et ceci est ancré dans les gènes du Maroc. Le Maroc, historiquement, a toujours été aux côtés des peuples dans le besoin. La Palestine aujourd’hui, les Palestiniens, aujourd’hui, sont les frères arabes, et nous, côté Afrique, on ne peut que se féliciter de la démarche marocaine, à la tête de laquelle, il y a Sa Majesté, que Dieu l’assiste, Mohammed VI, qui perpétue cette tradition de la grande diplomatie marocaine, et qui apporte à point nommé une aide où beaucoup de pays ne peuvent pas le faire, malheureusement. Et, on ne peut que s’en féliciter et comprendre la position américaine, et les félicitations des Américains vis-à-vis du Maroc et de son action humanitaire, aujourd’hui.
Journaliste Oumar Baldé: Alors, sur le continent, comment cette action humanitaire est vue?
Maître Fahmi Saïd Ibrahim: C’est un interlocuteur aujourd’hui, un interlocuteur incontournable. Le Maroc, de par sa vision, de par sa politique, a montré qu’il a été incontournable et hautement apprécié parce que, quand on voit les besoins vitaux qui se ressentent aujourd’hui en Palestine, avec une population, la population palestinienne comment elle souffre, de par cet embargo du gouvernement israélien, cette action humanitaire est à point nommé, appréciable, et nous côté africain, ça nous rassure qu’aujourd’hui, nous avons un pays africain capable de jouer dans cette partie du monde un rôle aussi important, humanitaire, pour la survie de tout un peuple qui, malheureusement, encore une fois, se trouve à la croisée des chemins, dans cette crise au Moyen-Orient.
Justement, il n’y a que des pays comme le Maroc, aujourd’hui, qui peuvent agir de la sorte parce que, incontestablement, un des rares du monde, même pas de l’Afrique, mais du monde, qui peuvent à la fois discuter avec les uns et les autres pour faciliter et trouver un terrain d’entente, qui est inéluctable. Nous n’avons pas le choix à la paix: il n’y a pas d’alternative à la paix, et le Maroc s’est positionné comme étant incontournable, avec d’autres aussi, sans aucun doute, mais aujourd’hui, de par son action diplomatique, son action humanitaire à travers cette aide, encore une fois, la diplomatie marocaine se distingue. Sa Majesté Mohammed VI marque une fois encore cette volonté d’être aux côtés des gens faibles, affaiblis, et nous, ça nous honore, nous Africains, de voir qu’un pays africain joue aussi aujourd’hui dans la cour des grands, joue, essaie d’apporter une aide à une population qui est dans la grande difficulté, et c’est une fierté pour nous Africains de voir que l’Afrique aujourd’hui a l’un de ses grands pays, une de ses grandes nations, qui est le Maroc, à la tête duquel il y a Sa Majesté Mohammed VI, que Dieu l’assiste, et qui est aujourd’hui en train d’apporter une aide précieuse en ce moment de Ramadan, parce que c’est un mois sacré aussi, et on ne peut que s’en féliciter, nous Africains, nous pays frères du Maroc, de voir ce rôle joué aujourd’hui par Sa Majesté Mohammed VI.
Journaliste Oumar Baldé: Comment cet exemple du Maroc peut-il servir à une mobilisation africaine beaucoup plus conséquente sur ce qui se passe actuellement à Gaza?
Maître Fahmi Saïd Ibrahim: Je crois qu’il ne faut pas empiéter sur des actions menées, mais j’ai l’intime conviction qu’aujourd’hui, le Maroc a une diplomatie active, qui tente justement d’apporter des solutions concrètes, à court terme. On le voit avec l’action humanitaire. Je sais aussi que le Maroc essaie de rapprocher les positions des uns et des autres pour trouver une solution structurelle à cette crise qui a tellement duré et a affecte toute la région, pour ne pas dire le monde entier, aujourd’hui. Et le Maroc recèle des potentialités nécessaires, et je sais que le Maroc œuvre dans ce sens, pour qu’une paix durable soit installée, et le Maroc est crédible aux yeux de toutes les parties pour que, aujourd’hui, il puisse jouer ce rôle fondamental, qui est la recherche d’une paix durable.
Nous, naturellement, en Afrique, beaucoup de pays sont disposés, auraient pu, mais pour ce faire, il faut aussi avoir cette vision, cette clairvoyance dont Sa Majesté Mohammed VI, aujourd’hui, fait preuve, encore une fois, de sa disponibilité et de la disposition du Maroc à toujours œuvrer pour la paix et surtout à porter cette aide nécessaire à très court terme, parce que nous voyons comment la population palestinienne souffre, comment elle vit dans la faim, la misère, et très sincèrement à côté d’autres, qui tentent par la mer. Mais, Sa Majesté Mohammed VI, aujourd’hui, en envoyant cette aide ponctuelle, je pense que, encore une fois, il marque la différence avec tant d’autres pays.
Journaliste Oumar Baldé: On a vu lors du dernier sommet de l’Union africaine une position très ferme et très claire vis-à-vis de ce qui se passe à Gaza, de la part donc de l’institution panafricaine, quelles sont, selon vous, les actions qui pourraient aider à faciliter cette voie, disons, de sortie de crise?
Maître Fahmi Saïd Ibrahim: D’abord, dans une crise pareille, il faut se parler, et pour se parler, il faut que les personnes qui jouent les intermédiaires puissent le faire avec aisance. Aujourd’hui, Mohammed VI et le Maroc – avec la Jordanie, par exemple – mais, je parle du Maroc aujourd’hui, le Maroc de par sa vision et sa capacité à discuter avec toutes les parties, peut être un facilitateur de premier rang pour qu’il y ait une solution à moyen terme. On ne peut pas trouver une solution sans dialogue. Malheureusement, les extrémismes, de part et d’autre, d’ailleurs, prennent le pas, et c’est là où on ne peut qu’encourager et être heureux de voir qu’il y a des pays qui peuvent parler aux différents belligérants et pour trouver une solution structurelle. Et le Maroc est l’un de ces rares pays qui, aujourd’hui, peuvent parler avec les Israéliens, peuvent parler aussi avec les Palestiniens.
Il faut comprendre qu’en Israël, c’est la politique de Netanyahou qui est condamnable aujourd’hui, mais, il y a aussi une grande partie de la population palestinienne qui n’est pas d’accord avec la politique menée par le gouvernement d’Israël aujourd’hui.
Le Maroc peut, de par sa posture, sa position, ses positions historiques – parce que le Maroc a toujours été un des pays qui ont joué un rôle fondamental dans la recherche de solutions dans cette question palestinienne depuis toujours, le Maroc, aujourd’hui, dès lors qu’il discute à la fois avec les Palestiniens et discute avec les Israéliens, peut avoir un tremplin extraordinaire, un levier diplomatique fantastique pour être parmi les nations, les pays qui vont jouer un rôle de premier plan pour apaiser cette crise. Il faut qu’on le dise suffisamment: il n’y a pas d’alternative à la paix et à la création d’un État palestinien, vivant aux côtés d’un État israélien.
Je crois qu’il n’y a pas d’alternative à cela, et c’est la position marocaine. Le Maroc de Sa Majesté Mohammed VI a toujours été très ferme là-dessus. Il l’a toujours dit clairement. Et l’avantage qu’il a, lui, c’est qu’il peut parler avec les deux belligérants. Ce n’est pas vrai! Ou on fait la guerre, on continue à tuer les peuples, palestinien et israélien, et ce n’est de l’intérêt de personne, ou alors, on se met autour d’une table pour faire la paix des braves parce que, aujourd’hui, il n’y a pas d’alternative à cela. Il y a eu suffisamment de morts. Il y a eu trop de morts. On ne peut pas accepter que cette situation perdure.
La diplomatie marocaine, je le dis aujourd’hui, recèle de toute la potentialité, les capacités pour rapprocher la position des uns et des autres, et même des extrémistes des deux parties. Et nous, Africains, on ne peut qu’être fiers d’avoir un pays qui n’a jamais été belliqueux vis-à-vis de quiconque. Au contraire, le Maroc est victime de ce que nous savons aujourd’hui, dans le Sahara marocain. Heureusement, le monde se réveille et comprend que cette question marocaine doit être résolue parce que le Sahara marocain a toujours été historiquement marocain. Nous savons que le Maroc a toujours été aux côtés des peuples qui en ont besoin.
On a vu dans les 5 dernières années avec le covid, cette solidarité dont le Maroc a fait preuve. On a vu que le Maroc a toujours été en Turquie quand il y a eu les tremblements de terre, dans les différents peuples. On a vu même en Europe, le Maroc a toujours essayé d’apporter le soutien dans la mesure de ses moyens.
Aujourd’hui, pour nous Africains, ça nous rassure et ça nous permet de dire que nous avons enfin un pays qui peut contribuer à travers elle, et nous Africains, se sentir que l’Afrique aujourd’hui a une nation à la tête de laquelle Sa Majesté Mohammed VI contribue à la résolution des grandes crises du XXème siècle en débordant vers le XXIème siècle, aujourd’hui. Je crois que la diplomatie marocaine, dans une très vieille nation, le Maroc, les gens ne le disent pas suffisamment, c’est un pays encore plus vieux que la France, c’est un pays qui a été fondé en 789, donc avant même la France, qui a une tradition historique de la diplomatie marocaine, avec des assises historiques qui, aujourd’hui, peuvent être un levier extraordinaire pour contribuer, pour trouver une solution dans cette partie du monde.
Je ne peux que m’en féliciter, et très honnêtement, je suis heureux de voir que l’Afrique aujourd’hui, à travers le Maroc, peut jouer un rôle important. Nous voyons, aujourd’hui, avec cette aide humanitaire, que le Maroc contribue en amont d’essayer de contribuer à trouver une solution structurelle, parce que, malheureusement, on n’a pas d’alternative à la paix. Il faut que la paix se fasse. Et, aujourd’hui, le Maroc est un intermédiaire de premier plan parce que, pour finir sur cet aspect, le Maroc dialogue avec toutes les parties, et ça, c’est fondamental.
Journaliste Oumar Baldé: Justement, sur cet aspect du dialogue, on a vu qu’il n’y a pas mal de rounds de négociations, en tout cas, de tentatives de discussions pour un cessez-le-feu durable et définitif, entre guillemets. Comment, aujourd’hui, avec sa position qui lui permet de parler à l’ensemble des parties, le Maroc peut-il faciliter cette direction vers un cessez-le-feu?
Maître Fahmi Saïd Ibrahim: Je suis convaincu que ça se fait, mais il est des choses qu’il est peut-être préférable qu’elles ne se disent pas. Je pense qu’il y a des passerelles de discussions, à coup sûr, qui sont déjà lancées. Mais, la diplomatie officieuse qui précède la diplomatie publique joue pleinement son rôle, et je suis sûr que Sa Majesté Mohammed VI est en train, depuis plusieurs mois, de contribuer à la recherche de solutions. En temps opportun, je pense que ces choses-là seront connues, seront dites, mais il est des choses où des tractations se font, où des gens peuvent contribuer sans toucher, pour qu’ils continuent de jouer leur rôle dans cette recherche d’une solution viable, et je suis certain que le Maroc est en train de lancer les passerelles avec toutes les parties et les belligérants, parce que le Maroc, aujourd’hui, dialogue avec toutes les parties, avec les Palestiniens, parce qu’il y a un lien historique entre le Maroc et les Palestiniens, et il y a un lien historique, de par l’Histoire, parce que le Maroc aussi, depuis le passé, a pu, être un protecteur du peuple juif quand lui-même a été persécuté, dans le passé, au XVIème siècle, en Espagne, quand l’Espagne a persécuté les Juifs, ils se donc réfugiés au Maroc. Quand, dans la Deuxième Guerre mondiale, la plupart des Juifs européens ont été persécutés, la plupart ont fui à Casablanca.
Au Maroc, il y a une longue tradition judaïque dans la culture marocaine, qui a toujours vécu en bonne intelligence, en très bonne intelligence entre les différents peuples d’Abraham parce, rappelons-le, ils sont tous descendants d’Abraham, aussi bien les Palestiniens que les Israéliens, en tout cas, les Juifs Israéliens. Donc, je pense que le Maroc, de par cet héritage historique, de par son positionnement actuellement, à l’instar de beaucoup de pays arabes qui dialoguent avec Israël, aujourd’hui, le Maroc est le pays le plus à même, le plus indiqué pour tenter de jouer, et il va jouer certainement ce rôle de médiation pour trouver une solution. En tout cas, le Maroc, j’en suis convaincu, est un levier extraordinaire, important, dans la recherche d’une solution viable dans cette crise majeure qui secoue le monde entier, parce que, à travers le Moyen-Orient, cette crise, aujourd’hui, en Palestine, en Israël, tout le monde en est affecté.
Nous voyons aujourd’hui, nous qui sommes insulaires, dans l’océan Indien, comment les frets ont augmenté par une inflation, parce que c’est lié aussi à ce qui se passe dans la péninsule Arabique, avec les attaques qu’il y a parce qu’il y a une instabilité au Moyen-Orient. Donc, vous voyez, cette partie du monde est une partie du monde assez difficile, et cette crise doit être résolue, et le Maroc, encore une fois, joue ce rôle, et je suis sûr que le Maroc va réussir avec d’autres, naturellement. Je pense que de par les faits historiques que je viens d’évoquer, le Maroc est un levier extraordinaire aujourd’hui pour faire partie de ceux qui réussiront à convaincre ces deux nations à se retrouver, ces deux peuples à se retrouver autour d’une table pour trouver une solution définitive à cette crise qui perdure depuis 1947, avec ce qui s’est passé en 1967 et tout le reste, on ne peut pas la résoudre en une journée, en une semaine; ça prendra un peu de temps.
Mais, aujourd’hui, plus que d’autres diplomaties dans le monde, le Maroc recèle les leviers historiques et actuels pour contribuer à la recherche d’une solution viable à cette crise. Je suis convaincu que la plupart des parties en sont conscientes. Et si les Américains s’empressent à reconnaître ce que fait le Maroc, je crois que les Américains savent pertinemment que le Maroc recèle ces potentialités, comme tant d’autres pays arabes comprennent que le Maroc, ce n’est pas un pays comme les autres, de par son Histoire, son passé, et cette volonté affichée aujourd’hui de Sa Majesté Mohammed VI, je pense que plus que jamais, aujourd’hui, le Maroc est un interlocuteur incontournable dans cette crise.
Journaliste Oumar Baldé: C’est entendu. Merci à vous, Fahmi Saïd Ibrahim. Je rappelle que vous êtes ancien chef de la diplomatie de l’Union des Comores. Vous nous parliez depuis Moroni, la capitale de l’Union des Comores. Très bonne journée à vous.
Maître Fahmi Saïd Ibrahim: Merci infiniment.
Rappel historique: Pour comprendre le rôle que joue le Maroc dans les tentatives de recherche de la paix au Moyen-Orient, il faut comprendre l’ancienneté de ses relations avec la Palestine et avec Israël. Les Palestiniens étant des Arabes, majoritairement musulmans, la relation est très facile à comprendre. Pour ce qui est des Juifs, il est important de savoir qu’ils sont installés au Maroc depuis l’Antiquité, avant la naissance de Jésus-Christ, des siècles avant les Arabes. Les ouvrages d’Évariste Lévi-Provençal et Haïm Zafrani apportent une clarté lumineuse à la question. Pour sa part, Nicole Sebag Serfaty explique la proximité historique entre des personnalités judéo-marocaines et le Maghzen ou Makhzen, l’appareil d’État du Maroc, parfois par dynasties, comme les Pallache. On retrouve, par ailleurs, dans un excellent ouvrage de Mouna Hachim la source marocaine de nombreux noms de familles juives célèbres dans le monde entier.
Nicole Sebag Serfaty: Les courtisans juifs des sultans marocains. Hommes politiques et hauts dignitaires. XIIIème – XVIIIème siècles, Préface par Haïm Zefrani, Éditions Bouchène, Saint-Denis, 1999 (264 p.).
Évariste Lévi-Provençal: Histoire de l’Espagne musulmane, Maisonneuve & Larose, réédition, Paris, 2000 (403 p.).
Haïm Zafrani: Deux mille ans de vie juive au Maroc, Maisonneuve & Larose, Paris, 1999 (325 p.).
Mouna Hachim: Dictionnaire des noms de famille du Maroc, nouvelle édition augmentée, Éditions Le Fennec, Casablanca, 2012 (581 p.).
Par ARM
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