Azali Assoumani, MAMWÉ et Salama: pet dans l’eau
Pour MAMWÉ, une boîte de béton indélicate et controversée
Par ARM
Cet ami magistrat – un vrai – à Moroni a le sens de la formule. Quand il apprit que Djaafar Ahmed Saïd Hassani, le prétendu Vice-président chargé du ministère de l’Économie, du Plan, de l’Industrie, de l’Artisanat, du Tourisme, des Investissements, du Secteur privé et des Affaires foncières (Ouf! Au secours!), signe maintenant des contrats en matière d’énergie, a rigolé à mort avant de décréter: «Voilà un prétendu juriste nullard en Droit et qui se prend maintenant pour le grand économiste David Ricardo. Désormais, nous devons l’appeler David Ricardo». David Ricardo (1772-1823). Maintenant, la seule personne au monde capable de se mesurer à lui et d’assurer sa succession est l’inimitable Djaafar Ahmed Saïd Hassani. Le monde respire. Et voilà qu’on apprend que le David Ricardo du «pouvoiriste» Azali Assoumani signe des contrats avec une société au doux nom de Salama International Trading Company Limited pour mettre fin à la crise de l’énergie aux Comores, en secouant la moribonde MAMWÉ. Si le ridicule pouvait tuer…
Les Comoriens qui savent qui est Salama Blablas sont morts de rire parce qu’il ne s’agit pas d’une société travaillant dans l’énergie, mais dans le béton. Oui, face à des vrais problèmes, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani impose de fausses solutions et a recours à de faux «solutionneurs». En faisant le lèche-cul à Salama Blablas, l’usurpateur vient de prouver une fois de plus sa nullité crasse. Salama Blablas présente une autre malédiction: partout où elle passe, ça se termine par un immense bordel avec les autorités locales. Le «pouvoiriste» est donc parti chercher des débris sous forme de déchet non recyclable pour continuer à enfoncer les Comoriens dans la crise de l’énergie, synonyme de ténèbres et de soif. Et, ce n’est pas la première fois que cet homme foncièrement corrompu et incompétent ramène des déchets aux Comores, notamment dans le domaine de l’énergie, pour continuer à enfumer, plumer et voler les Comoriens. C’est d’un pathétique. Ceux qui croient que la moribonde MAMWÉ va bondir de la mort se trompent lourdement.
Une somme de 10.485.000 euros va être jetée aux fenêtres pour cette nouvelle folie. 5 milliards de francs comoriens vont partir en fumée. Pour rappel, en 2015, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi a ramené de Sharjah (Émirats Arabes Unis), des groupes électrogènes de type Caterpillar. Il les achemina par avion-cargo pour faire vite. Il les réceptionna lui-même à l’Aéroport de Hahaya. Il fallait les ramener au siège de la MAMWÉ par grue. Le Directeur de la MAMWÉ dit alors qu’il n’avait pas les 2,5 millions de francs comoriens (5.000 euros) nécessaires à ce transport. Le Vice-président paya. Par la suite, il fallait synchroniser les vieux moteurs avec les nouveaux. Un seul Ingénieur de la MAMWÉ pouvait le faire, mais la moribonde société l’avait licencié. Et la MAMWÉ lui devait exactement la somme de 2,5 millions de francs comoriens, qu’il réclamait avant la synchronisation. Sitti Kassim, alors ministre de tutelle, et le Directeur de la société ne les avaient pas. Le Vice-président paya de nouveau.
Allez au siège de la MAMWÉ, et vous verrez des cartons remplis de matériel non déballé alors qu’il serait très utile. Allez au siège de la MAMWÉ et vous verrez les membres du personnel partir avec des bidons de 20 à 50 litres de diesel chaque jour. Allez devant les maisons des membres du personnel de la MAMWÉ, et vous verrez que chacun a son propre réseau d’au moins 20 «clients», qui s’approvisionnent chez lui. Allez au siège de la MAMWÉ à Mohéli, et vous verrez le personnel «régler» tous les problèmes techniques à coups de marteaux sur des ordinateurs!
Alors, la foutaise du «pouvoiriste» polygame et de son Djaafar Ahmed Saïd Hassani, on sait ce que ça vaut. Un pet dans l’eau. Et, Abdallah Agwa pourra continuer à qualifier la MAMWÉ de «société obscène». En réalité, Azali Assoumani et son Djaafar Ahmed Saïd Hassani ont jeté leur dévolu sur Salama Blablas parce qu’ils y ont des intérêts et non parce que cette espèce de choses va trouver des vraies solutions à de vrais problèmes. Ceux qui pensent que ces types-là sont sérieux ne vont pas tarder à se rendre compte qu’une fois de plus, ils se moquent des Comoriens.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 25 août 2016.