«Arabie Saoudite et Qatar se réconcilieront sans Comores»
Azali Assoumani et Mohamed Fazul: «L’aide à la recolonisation»
Par ARM
Nonobstant la profusion d’auteurs et de livres, il est un grand classique au titre et sous-titre très évocateurs et explicites qu’il faudra suggérer au dictateur de Moroni: Tibor Mende: De l’aide à la recolonisation. Les leçons d’un échec, Le Seuil, Collection «L’Histoire immédiate», Paris, 1972 (318 p.). Un rustre tel que le «saigneur» Azali Assoumani, salarié de l’Arabie Saoudite, ne lira jamais ce livre merveilleux dans lequel il aurait beaucoup appris, rien qu’en parcourant certains titres: «L’original inimitable» (Saïd Larifou, son expert bien-pensant et chantre de la bien-pensance en matière d’«émergence», pourra lui expliquer en quoi Tibor Mende estime que le développement est un «original inimitable»), «Rencontre déformante», «De l’idéal à la pratique» (on dirait qu’il parlait déjà du rêve fou d’une certaine «émergence»), mais surtout et surtout, «Ce qu’il en coûte d’être généreux et d’être assisté», mais encore «Qui aide qui et pourquoi?».
À la page 91 de cet ouvrage merveilleux, là où la question principale est «Qui aide qui et pourquoi?», le regretté Tibor Mende remue le couteau dans la plaie en signalant que «des mots comme “aide” et “assistance au développement” ont des connotations humanitaires et charitables. Une logique naïve conduirait à croire que l’aide se dirige soit là où la misère est la plus grande, soit où elle est le mieux employée pour mettre fin à une situation intolérable. Un examen même rapide des données existantes montre qu’il n’en est rien». Avant, à la page 67, on dirait que Tibor Mende s’adressait par anticipation à l’inconscient Azali Assoumani, quand il signale avec tact et pédagogie que «l’aide étrangère ressemble à un artichaut. Quand il est en fleur, il est assez plaisant par la forme et la couleur. Avec le temps il devient une plante piquante dont une petite partie seulement est mangeable. Estimé par les spécialistes, il a également ses enthousiastes. On dit même que l’un de ses composants a des effets bénéfiques contre certaines maladies. Mais pour juger sa valeur véritable, il faut enlever une à une ses innombrables feuilles. Beaucoup peuvent être jetées comme sans valeur. D’autres contiennent la substance nutritive responsable de sa réputation. À l’intérieur, profondément, on arrive au petit cœur qui, convenablement préparé et mélangé avec les condiments appropriés, fournit une récompense savoureuse pour l’effort accompli en enlevant patiemment les feuilles plus ou moins sans valeur qui le cachaient. Pour aller au cœur de ce que l’on appelle couramment “l’aide” aux pays sous-développés, il est peut-être préférable de s’y prendre de la même façon». Gloire à Dieu!
Cela, le «ventriote» Azali Assoumani, l’homme enceinte de «Bête-Salam», ne le sait pas. Emporté par l’ignorance, la cupidité et sa violence légendaire, il a exécuté les ordres de ses employeurs d’Arabie Saoudite pour rompre les relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar en espérant de l’argent pour lui-même. L’Ambassadeur du Qatar lui a littéralement jeté à la figure ce qu’on appelle sur l’île de Mohéli «l’injure de l’homme cultivé»: «Nous sommes quand même heureux de découvrir dès à présent que vous ne faites pas partie de ceux qui ont décidé d’entreprendre une manœuvre de réconciliation entre nos pays en plein litige et que vous avez décidé de rompre avec nous sans la moindre reconnaissance. Heureusement, maintenant, nous savons qui vous êtes. De toute manière, l’Arabie Saoudite et le Qatar se réconcilieront, mais sans les Comores». En d’autres termes, dans la mesure où les Comores n’apportent rien au Qatar, au lendemain de la réconciliation entre les deux pays du Moyen-Orient, les Comores ne compteront que pour des mangues auprès du Qatar qui, comme l’a si bien signalé l’ancien Président Ahmed Sambi, a souvent aidé, soutenu et honoré les Comores.
Dans l’affaire, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, salarié de l’Arabie Saoudite, n’a vu que ce qu’il gagne lui-même, entraînant les Comores dans la honte. En 2016, il avait reçu de l’Arabie Saoudite 1 million d’euros pour le pèlerinage des Comoriens, et cette manne a disparu dans les recoins de son ventre bedonnant. Là, tout de suite, il s’apprête à prendre l’avion prétendument pour la Oumra, le petit pèlerinage, en Arabie Saoudite, alors qu’il y était il y a juste une année avec son Ikililou Dhoinine, croyant que ce pays allait leur offrir les aides budgétaires qui étaient prévues si un candidat sérieux était élu. Les deux lascars n’ont obtenu que des cacahuètes qu’on jette habituellement aux singes et aux guenons. Chaque fois que le «concubinocrate» Azali Assoumani est au pouvoir, lui et sa bande de voleurs volent l’argent de l’Arabie Saoudite. Lors de la création de l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC), le fugitif international Hamada Madi Boléro avait détourné d’incroyables quantités d’aides saoudiennes qu’il est parti dilapider dans les bras des gamines qu’il enseignait et qui parlent aujourd’hui de son intimité. Quand le dictateur Azali Assoumani partira en Arabie Saoudite toucher son chèque, le crypto-sambiste Mohamed Bacar Dossar, son ministre des Affaires étrangères, ne sera pas du voyage. Il pourra sans doute réserver une place à ses côtés à Saïd Larifou, son prochain ministre de la Justice, qui s’époumone dans les hameaux et villages pour expliquer que «l’émergence» attendue à l’an 4040, est réalisable en 2030, avant de se laisser entraîner dans des polémiques puériles sur Internet. Il n’y a pas de quoi pavoiser.
Au même moment, le Qatar a escamoté d’importants projets qu’il destinait aux Comores. Dans cette affaire, un seul acteur politique comorien a su prendre de la hauteur et faire preuve de lucidité, maturité, noblesse et honneur: l’ancien Président Ahmed Sambi, qui a condamné l’acte de rupture des relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar au lendemain de sa commission. Il sort grandi de cette affaire alors que le tyran Azali Assoumani est condamné silencieusement par l’écrasante majorité des Comoriens. Le seul qui est d’accord avec lui est l’incomparable Mohamed Saïd Fazul, semblant de Gouverneur de Mohéli, qui prouve, une fois de plus, qu’il a refait le Baccalauréat 5 fois et qu’à la 5ème tentative, il avait fallu que les femmes de Fomboni constituent une délégation pour aller quémander le fameux Bac auprès du Président du jury au profit de «Baba Mzouri», le beau gosse de Bonovo.
En effet, toute honte bue, le beau gosse de Bonovo continue à se conduire en chaouch auprès du «concubinocrate» Azali Assoumani qui, par le passé, de concert avec son âme damnée, le fugitif international Hamada Madi Boléro, avait pourri les relations entre «Bête-Salam» et les Gouvernorats des îles. Mohamed Saïd Fazul est bête, très bête. À Anjouan, quand le Gouverneur de l’île était interdit de parole quand Azali Assoumani inaugurait l’hôpital d’Ahmed Sambi sans Ahmed Sambi, le Mohélien Mohamed Saïd Fazul avait droit à la parole sans que l’on sache pourquoi. Maintenant, alors que les Gouverneurs d’Anjouan et de Grande-Comore se désolidarisent du dictateur Azali Assoumani sur la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar, seul le chaouch mohélien ose soutenir son ancien ennemi.
En effet, le Gouvernorat de Mohéli a publié un misérabiliste communiqué sur lequel on lit notamment: «L’Exécutif de l’Ile Autonome de Mwali s’inscrit à cette initiative du chef de l’État Azali Assoumani, soutient avec force cette position de l’Arabie Saoudite, avec qui les Comores ont tissé des liens historiques, religieux, diplomatiques et amicaux dès son [Sic: «Leur»] accession à l’indépendance. L’Exécutif de l’île Autonome de Mwali rejette les arguments avancés dans la déclaration de l’ancien président Ahamed Abdallah Mohamed Sambi sur la décision du Gouvernement de l’Union des Comores par rapport à la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar, désavouant ainsi explicitement le Ministre de la coopération et celui des affaires islamiques tous deux membres du parti Djuwa. L’Exécutif de l’Ile Autonome de Mwali manifeste une forte inquiétude quant à l’avenir de la coalition Gouvernementale entre CRC et Djuwa puisque la déclaration de Sambi suppose une rupture implicite avec le pouvoir». De quoi je m’en mêle?
Mohamed Saïd Fazul doit avoir honte et se souvenir des mots blessants que le candidat Azali Assoumani avait eus à son égard lors de sa conférence de presse tenue à Fomboni le 30 décembre 2015: «Par contre, ce que je ne comprends pas à Mohéli, c’est que Fazul n’a jamais été à la CRC. Je ne comprends donc pas pourquoi vous mentez sur notre compte en prétendant qu’à la CRC, on se bagarre à cause de Fazul. Fazul n’a jamais été à la CRC. Fazul, je l’ai soutenu à trois reprises, mais il n’a jamais été à la CRC. Le reste, c’est vous qui le savez, c’est vous qui nous direz ce qu’il en est. […]. Je peux vous certifier que jusqu’en ce moment, et vous pouvez le demander à Fazul, il ne m’a pas appelé une seule fois, et il ne m’a vu ne serait-ce qu’une seule fois pour me parler de ses affaires. Vous pouvez le lui demander. Je ne sais pas avec qui il parle, mais si nous mettons de côté les années passées, je ne sais plus depuis combien d’années nous n’avons pas échangé. […]. Depuis 2010, quand nous le soutenions, et quand il perdit les élections, je ne me souviens pas d’une seule fois où il m’a appelé ou est venu me voir à la Grande-Comore, mais ça, il ne faut pas le dire à la radio. Maintenant, il a des ambitions, il y va. C’est normal. Il est normal pour lui d’avoir des ambitions. Mais, qu’on me cite un seul moment où il est venu me voir pour discuter. S’il est là et s’il tourne, ça n’engage que lui».
Malgré cette débauche de mépris du tyran Azali Assoumani à son égard, malgré le mépris du même à son égard par le passé, Mohamed Saïd Fazul a ravalé le peu de fierté qui lui restait pour jouer le suiviste dégoulinant d’obséquiosité auprès d’un usurpateur qui le traite en idiot de village. Mohamed Saïd Fazul est ridicule, surtout que son chef de subdivision ne lui donne aucune feuille d’artichaut venant de ses chefs de canton installés en Arabie Saoudite.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 12 juin 2017.